Utilisations thérapeutiques traditionnelles du Marrubium vulgare L. par les populations locales de la région de Haddada (Souk Ahras, Algérie) Traditional therapeutic uses of Marrubium vulgare L. by local populations in the Haddada region (Souk Ahras, Algeria) (original) (raw)
Related papers
JOURNAL OF OASIS AGRICULTURE AND SUSTAINABLE DEVELOPMENT
Ce travail a pour objectif de déterminer les usages traditionnels des plantes médicinales dans la zone de Djebel Djedoug située au nord de la région de M’sila (Algérie). Cette zone renferme une flore médicinale riche et diversifiée. Les enquêtes ethnobotaniques réalisées à l'aide des fiches questionnaires ont permis d'inventorier 64 espèces médicinales appartenant à 35 familles botaniques, et de collecter le maximum d'informations concernant les usages thérapeutiques traditionnels de la population locale. Par ailleurs, les résultats peuvent être considérés comme une source d'information pour les recherches scientifiques dans le domaine de la phytochimie et la pharmacologie.
Plantes médicinales utilisées dans le traitement traditionnel du paludisme à Bamako (Mali)
International Journal of Biological and Chemical Sciences, 2017
Le paludisme constitue un problème de santé publique à Bamako et l'utilisation des plantes dans sa prise en charge est fréquente. Cependant beaucoup de menaces pèsent sur ces plantes à cause de plusieurs facteurs dont leur méconnaissance d'où la nécessité de les connaitre pour améliorer leur gestion et leur conservation. Une enquête ethnobotanique a été conduite à Bamako d'Août 2012 à Novembre 2012. Les résultats ont montré que 52 espèces reparties dans 48 genres, 24 familles sont utilisées. Les familles les plus représentées étaient les Caesalpiniaceae, les Rubiaceae, les Combretaceae, les Euphorbiaceae et les Fabaceae. Cette flore était dominée surtout par les espèces africaines et pantropicales. Le type biologique le plus nombreux était constitué par les phanérophytes. Les feuilles constituaient la partie la plus utilisée, la préparation la plus utilisée était la décoction. Les résultats de cette étude pourront ainsi contribuer à la connaissance exhaustive des plantes à visée antipaludique et à une valorisation de la médecine traditionnelle Malienne.
Journal of Applied Biosciences, 2020
Objectifs : Cette étude a été réalisée avec pour objectif de recenser les connaissances ancestrales relatives au traitement traditionnel de la maladie hémorroïdaire auprès des tradipraticiens de santé de la sous-préfecture d’Ouragahio (Côte d’Ivoire) et ainsi contribuer à la valorisation de la médecine traditionnelle. Méthodologie et Résultats : Une collecte de données a été effectuée à travers des enquêtes ethnobotaniques grâce au concours de 33 guérisseurs et herboristes natifs de la localité visitée. Les informations recueillies ont été statistiquement traitées et ont permis de calculer des indices spécifiques. Il en ressort que dix-sept (17) espèces de plantes médicinales réparties en 15 genres appartenant à 11 familles sont recommandées pour la préparation de 19 recettes majoritairement monospécifiques (63,16%). Les Fabaceae forment la famille la plus représentée. Les feuilles (41,94%) sont les organes les plus sollicités. Le mode de récolte prépondérant est la cueillette (61,29%), la pulvérisation (45%) est la technique de préparation dominante et l’administration se fait majoritairement par voie orale (52,63%). Alchornea cordifolia est l’espèce la plus mentionnée (FC = 87,87%) et détient l’indice de consensus maximum de cette étude (IC = 0,76). Elle constitue avec Rhygiocarya racemiflora les plantes anti hémorroïdaires préférées des répondants (NP= 15,15%). Conclusion et Application des résultats : Les résultats de cette étude s’avèrent déterminantes étant donné qu’ils pourraient orienter des phytochimistes, des toxicologues et des pharmacologues sur de nouvelles pistes de recherches pouvant aboutir à la mise au point de médicaments traditionnels améliorés accessibles aux ménages à revenus modestes. Mots clés : Ethnobotanique, médecine traditionnelle, hémorroïdes, Ouragahio, Côte d’Ivoire.
Ethnobotany Research and Applications, 2020
Il existe au Maghreb un système de santé traditionnel actif où les plantes médicinales sont omniprésentes. Un savoir-faire ancestral sur la médecine traditionnelle d'une richesse remarquable existe encore dans la région forestière et montagnarde du Parc national du Djurdjura (Algérie). Méthodes : Une enquête ethnobotanique a été entreprise sur le terrain auprès de 31 informateurs des villages d'Ait Ouabane, Ait Allaoua et Darna, par le biais d'un questionnaire et d'un entretien direct. Résultats: Ce sont surtout les femmes illettrées, sans activité, âgées de plus de 50 ans, qui détiennent le plus de connaissances sur cette pratique médicinale traditionnelle. Au total, 80 espèces végétales ont été recensées, elles appartiennent à 73 genres et 43 familles. Les Lamiacées sont la famille la plus mentionnée avec 12 espèces différentes. Ces plantes aromatiques et médicinales sont spontanées en grande majorité (81.25%). Elles servent à la préparation de 239 recettes thérapeutiques pouvant traiter un ensemble de 70 maladies et symptômes. L'indigestion est l'affection la plus soignée par la population locale, qui utilise surtout les feuilles fraîches (46.32%) en infusion, préparation la plus fréquente (28.68%). Certaines plantes rares et endémiques figurent parmi celles utilisées, telles que Cedrus atlantica, Origanum vulgare subsp. glandulosum, Thymus numidicus et Isatis djurdjurae.
L'étude des traditions phyto-thérapeutiques Yéménites a été réalisée au moyen d'une recherche prospective et analytique parmi la population locale et quelques tradi-praticiens, dans 14 municipalités du gouvernorat de Hadramaout. La médecine traditionnelle au Yémen est très originale de par la richesse de la flore locale caractérisée par un fort endémisme. 183 espèces de plantes médicinales, réparties en 143 genres et 61 familles botaniques, sont utilisées en phytothérapie pour le traitement des affections du système digestif. Les Fabaceae, Asteraceae, Apiaceae, Xanthorrhoeaceae et les Lamiaceae sont parmi les familles les plus exploitées. Parmi les plantes à effet spécifique, 26 espèces sont utilisées pour l'effet laxatif, 17 pour l'effet anthelminthique et 10 pour l'effet anti-coliqueux. Les noms scientifiques latins et vernaculaires ainsi que les parties employées de la plante, les recettes de préparation et modes d'utilisation ethno-médicinales, les actions phytothérapiques et les principaux constituants chimiques sont présentés dans un tableau. En outre, 98 % des personnes questionnées ont déclaré être des usagers de la phytothérapie traditionnelle. L'évolution a été déclarée favorable chez 90 % sous forme d'amélioration de la symptomatologie ou de guérison. La majorité de ces utilisateurs ignorent cependant la toxicité des plantes utilisées. Nonobstant, les intoxications d'origine végétale n'ont paradoxalement concerné que près de 3% d'usagers de la phytothérapie traditionnelle. Mots clés : Yémen (Hadramaout) -Flore médicinale -Ethnobotanique -Ethnopharmacologie Ethnobotany and taxonomy of medicinal plants used for diseases treatment of the digestive system in Hadramaout (Yemen) Abstract: The study of phyto-therapeutic Yemenite traditions was carried out in 14 municipalities in Hadramaout. The traditional medicine of Yemen is highly original according to the richness of local flora characterized by a strong endemism. A repertory of 183 medicinal plants species, being of 143 genera and 61 botanical families have been recorded with their empirical use in the treatment of the digestive system disorders.
European Scientific Journal, 2019
Dans le but de contribuer à la connaissance des plantes médicinales et à la valorisation de la médecine traditionnelle, des enquêtes ethnobotaniques ont été menées auprès de 120 tradipraticiens du département de Gagnoa (Côte d'Ivoire). Elles ont consisté à récolter des informations relatives à l'utilisation des organes de plantes pour le traitement des troubles gastroentérologiques. Ainsi, cinquante une (51) plantes médicinales ont été inventoriées ; et reparties en 47 genres et 24 familles d'Angiospermes avec une prépondérance des Fabaceae et des Lamiaceae regroupant chacune 13,7% des espèces recensées. Les parties de plantes recommandées sont utilisées pour la préparation de 150 recettes destinées à lutter contre 20 troubles gastroentérologiques. Les recettes monospécifiques (77,3%) sont dominantes. Les feuilles (42,1%) et les rameaux feuillés (21,6%) sont les organes les plus sollicités. Le mode de récolte prépondérant est l'ébranchage (42,6%) et la décoction (32,7%) est la technique de préparation la plus employée. Psidium guajava est l'espèce la plus mentionnée (FC=90%) et la plus sollicitée (VU=3) de cette étude. Rhygiocarya racemiflora est la plus polyvalente (NER = 47,6%). L'espèce la plus impliquée dans les recettes médicamenteuses est Mezoneuron benthamianum (Cpr=8%). La pathologie hémorroïdaire (FC=85%) et l'ulcère gastrodudénal (FC=82,5%) ont été plus évoqués par les informateurs. Cette étude constitue une source d'informations très précieuse pour les recherches ultérieures dans les domaines de la phytochimie et de la pharmacologie en vue de rechercher de nouvelles substances naturelles.
European Scientific Journal ESJ, 2020
An ethnobotanical survey carried out in the zone of the Azawagh (Niger) permitted to count and to select thirty (30) plants against various pathologies. The aim of this work is to justify the use of these plants by traditional healers on the basis of a bibliographic approach. A phytochemical screening as well as an extensive documentation (survey report, articles, thesis ...) served as methodology. The phytochemical screening revealed the presence of several secondary metabolites families having a tie with the therapeutic uses of the plants used. In the same way, the bibliographic study showed similar uses of these plants in several countries. The presence of the secondary metabolites and the similar uses justify the use of these medicinal plants in the region of the Azawagh.