Vivre avec la maladie d’Alzheimer en institution : quels effets des contextes sur les pratiques ? (original) (raw)
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Robots émotionnels pour les personnes souffrant de maladie d’Alzheimer en institution
NPG Neurologie - Psychiatrie - Gériatrie, 2014
Different types of robots (rehabilitation, services and companionship) have been developed or under development for the care of the elderly. This literature review focuses on companion robots, which are designed to interact with humans. This type of robot can evoke positive emotions, such as joy, tenderness and curiosity in people. Studies have shown the utility of this kind of robot as an alternative effective nonpharmacological intervention in people with dementia. These robots can facilitate communication and social interaction, enhance wellbeing and decrease behavioral disorders. The indications, limits and ethical issues are discussed when utilizing these robots in the setting of dementia care.
Oublier des choses. Ce que vivent les malades d’Alzheimer
Alma Editeurs, 2017
Présentation de l’éditeur Alors que dans le monde près de 50 millions de personnes (800 000 en France) sont diagnostiquées comme souffrant de la maladie d’Alzheimer ou d’une démence apparentée, une seule perspective prévaut : la perspective médicale. Ce livre propose un autre point de vue, complémentaire et critique. Pour la première fois, une enquête sociologique immerge le lecteur dans les diverses relations qui forgent la réalité quotidienne des personnes concernées, depuis le bureau des gériatres jusqu’aux couloirs des centres d’hébergement. Sociologue habitué au travail de terrain, Baptiste Brossard a rencontré des patients, des médecins, des soignants, des familles, des directeurs de maisons de retraite. Il s’est entretenu avec eux, les a écoutés, observés. Ces témoignages, souvent émouvants, parfois édifiants ou surprenants, montrent que les démences ne peuvent être comprises seulement comme des problèmes de santé, que la maladie se façonne aussi à travers les liens qui se tissent autour des personnes.
Http Www Theses Fr, 2010
De nombreuses personnes ont contribué à ce travail de thèse et je tiens à les en remercier chaleureusement. Mes remerciements vont d'abord à Madame le Docteur Marie-Claire Gay, Maître de Conférences Habilitée à Diriger les Recherches, qui a dirigé cette thèse et m'a donné goût à la recherche en même temps qu'une solide formation. Je lui suis grandement reconnaissante pour la qualité de son encadrement et son soutien constant, qui m'ont permis de mener à bien ce travail. Je remercie tout particulièrement Madame le Professeur Myrra Vernnooij-Dassen pour l'attention qu'elle a portée à cette étude et pour l'honneur qu'elle me fait en acceptant la Présidence de ce jury. Je remercie également Monsieur le Professeur Joël Ankri ainsi que Madame le Professeur Catherine Bungener, pour l'intérêt accordé à ce travail et le temps qu'ils auront consacré en acceptant la charge de Rapporteur. Je dois à Monsieur le Professeur Pierre Vrignaud de précieux éclairages en matière de statistiques. Au-delà de l'apprentissage des outils nécessaires aux besoins de l'étude, ce qu'il m'a transmis avec pédagogie, je le remercie d'avoir partagé quelques considérations méthodologiques plus générales et une certaine sagesse quant au bon usage des chiffres. Madame le Docteur Inge Cantegreil, psychologue et neuropsychologue à l'Hôpital Broca à Paris, par ses conseils pertinents a amélioré la qualité de l'étude. L'accueil enthousiaste qu'elle a fait à ce projet de recherche s'est concrétisé par son démarrage au sein même de la consultation mémoire de l'Hôpital de Jour. Mes remerciements s'adressent bien sûr à l'Association France Alzheimer, qui a soutenu ce projet par l'attribution d'une bourse Jeunes Chercheurs en Sciences Humaines et Sociales en 2006. Je remercie grandement Madame Judith Mollard, psychologue Chef de Projets à l'Union Nationale France Alzheimer, pour son suivi de l'étude, ses apports et son aide à la mise en oeuvre. Mes remerciements vont également aux nombreux acteurs de terrain qui m'ont accordée leur confiance et aidée à contacter les familles : Mesdames Gacon, vice-Présidente, et de Vienne,
Cette contribution se centre sur l’accompagnement professionnel en hébergement collectif (singulièrement en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes – EHPAD) des personnes atteintes de maladies d’Alzheimer ou de maladies apparentées. Elle analyse la manière dont cet accompagnement est pensé et l’expérience effective qu’en font tant les encadrants que les professionnels de première ligne. La question des modes d’accompagnement des personnes atteintes de troubles cognitifs en établissement d’hébergement est largement spatialisée, principalement au travers de l’identification d’unités dites spécifiques au sein des établissements. À partir d’une enquête qualitative au sein d’un corpus d’établissements en France, il apparaît que, bien que le débat soit sans cesse rejoué, cette spécialisation s’est imposée comme la forme incontournable d’adaptation au nouveau « public cible » constitué par les personnes atteintes de troubles cognitifs, invisibilisant par le fait même l’autre voie qui aurait pu s’avérer une réelle alternative : l’absence d’unités spécifiques. Il est également mis en évidence que la réalité, au quotidien, est plus complexe. Afin de « faire tenir ensemble » la collectivité des résidents, les professionnels construisent et réinventent sans cesse de subtils équilibres « dosant » les formes de spécialisation. Il s’opère ainsi une « pensée du commun en actes » autour d’une double tension : relier le séparé et séparer le relié. Mots clés : maladie d’Alzheimer et maladie apparentée, établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, unité spécifique, pratiques professionnelles. Relinking the Separated, Dividing the Connected. Qualitative Field Survey on Dementia Care in Nursing Homes, in France This article focuses on dementia in nursing home (especially in what is called in France EHPAD). It analyzes how dementia care has been designed and the staff and managers’ actual experiences. Is shows that space has taken a special place in dementia care in nursing homes, especially through the development of special care units. Thanks to an ethnographic field survey in a limited corpus of nursing homes, a more complex reality is discovered. In a context of constant debates, it appears that specific care in a special unit is widely accepted as a standard, according to the “sector-wide” and “target population” approach. Moreover, in the daily practices, fostered by a global approach which attempting to facilitate the cohabitation of the whole community of residents, care is built as subtle balances between the different forms of specialization. It is a “field common thought” process based on the following tension: relink what was separated, divide what is connected. Keywords: dementia, nursing home, special care unit, professional practice
revue ¿ Interrogations ?, 2019
D’un point de vue médical, le déni et l’anosognosie sont décrits comme symptomatiques de la maladie d’Alzheimer et désignent le refus inconscient ou l’incapacité neurologique à reconnaître ses troubles ou leur évolution. Notre analyse compréhensive d’entretiens semi-directifs avec vingt personnes malades propose, au contraire, de prendre au sérieux leur interprétation de la situation et de l’éclairer par leur contexte de vie. Tout d’abord, nous mettons en regard l’évolution du score médical (le MMSE) avec la perception de l’évolution des troubles par les personnes malades, pour constater leurs divergences. Puis, nous analysons comment la perception de l’évolution des troubles des enquêtés s’inscrit dans leur expérience biographique. Un type de trajectoire négative – une vie “altérée” – s’oppose alors à deux types de trajectoire subjectivement positifs – une vie “améliorée/retrouvée” et une vie “inchangée”. Un quatrième type – une vie en “en sursis” – constitue un cas intermédiaire.
L'Encéphale, 2016
Certains résidents, atteints de maladies neurodégénératives, manifestent vouloir rentrer chez eux et cherchent à se soustraire du lieu où ils résident, vécu comme lieu d'enfermement. Confrontés aux systèmes de sécurité qui les empêchent de mettre leur vie en danger, ils peuvent alors manifester des comportements agressifs. Afin de comprendre l'ampleur de ces sorties intempestives et leurs répercussions psychiques, les auteurs convoquent, dans un premier temps, l'appareil théorique freudien pour éclairer, au travers de vignettes cliniques, les processus en jeu, les mécanismes mis en place à cet instant. Ils situent leurs réflexions en références à des travaux sur la question pour proposer des pistes thérapeutiques dans la prise en charge de ces patients. L'analyse des accompagnements prodigués insistera sur l'importance d'une clinique ayant pour pierre d'angle la relation à l'Autre. Des pistes thérapeutiques dans la prise en charge de ces états seront dégagées tout au long de cette réflexion.
REGARDS, 2020
Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-regards-2020-1-page-127.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info. © EN3S-École nationale supérieure de Sécurité sociale | Téléchargé le 07/11/2023 sur www.cairn.info (IP: 52.91.199.0) © EN3S-École nationale supérieure de Sécurité sociale | Téléchargé le 07/11/2023 sur www.cairn.info (IP: 52.91.199.0) • 127 SEPTEMBRE 2020 • N°57 PARTIE D : ACCOMPAGNER LA PERTE D'AUTONOMIE-COMMENT ORGANISER LA VIE ? Vivre à domicile ou en institution : quels sont les déterminants de la prise en charge de la perte d'autonomie des personnes âgées ? Par Amélie Carrère, Institut des Politiques Publiques (IPP) Amélie Carrère est docteure en sciences économiques de l'université Paris-Dauphine, PSL (Leda-Legos) et chercheure à l'Institut des Politiques Publiques (IPP) et l'Institut national d'études démographiques (Ined). Sous l'e et des dynamiques démographiques, sociales et sanitaires, les besoins de prise en charge des personnes âgées en perte d'autonomie progressent, se complexifient et se diversifient. Ces évolutions invitent à s'interroger sur les réponses apportées à la fois par la sphère privée et publique pour prendre en charge ces besoins complexes dans un contexte marqué par une politique a chée en faveur du « vieillir à domicile » et une décentralisation de la politique gérontologique. Cet article mobilise di érents articles scientifiques pour identifier à la fois les facteurs de la demande de prise en charge et les contraintes d'o re pour comprendre les décisions des personnes âgées dépendantes quant à leur lieu de prise en charge. E n France, la prise en charge de la perte d'autonomie des personnes âgées est un secteur sous tension du fait d'une part, de l'augmentation du nombre et de la proportion de potentiels « demandeurs de soins » et d'autre part, de la diminution de la proportion de potentiels « o reurs de soins » ou de leur disponibi-128 • VIVRE À DOMICILE OU EN INSTITUTION : QUELS SONT LES DÉTERMINANTS DE LA PRISE EN CHARGE DE LA PERTE D'AUTONOMIE DES PERSONNES ÂGÉES ?
Dialogue, 2017
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