La voie de l’inclusion par la médiation au musée des beaux-arts : des publics fragilisés au public universel (original) (raw)
Nous étudions le musée comme lieu privilégié d'inclusion pour les publics fragilises par des problématiques médicales, sociales ou médico-sociales. Notre approche infocommunicationnelle s'établit dans la relation entre musée, public et tiers médiateur, dans la médiation. Premièrement le musée, par son enracinement social et sa volonté de démocratisation assoit sa pertinence dans la question de l'inclusion muséale et sociale. Deuxièmement les publics fragilises, sont présentes a travers les représentations qui les entourent, les termes qui les qualifient, la place de leurs accompagnateurs au musée et celle de la culture dans le travail social et la santé. Troisièmement la médiation, a travers dispositifs et médiateurs, ainsi qu'en mobilisant des relations musée-santé, définit des approches médiationnelles a destination des publics fragilises, entre intégration, inclusion et implication. Notre méthode de recherche compréhensive nous a permis d'extraire trois public cibles (personnes : atteintes de la maladie d'Alzheimer, en apprentissage du français, déficientes visuelles) dans l'objectif de globaliser les approches. Six musées cibles (musée des Augustins, musée du Louvre-Lens, musée du Louvre, musée Fabre, Musée des Beaux-Arts de Montréal, Museum of Modern Art) ont permis de produire corpus et entretiens. Nos réflexions pour accéder à la voie de l'inclusion sont de penser : d'une part, une transversalité de la fragilité amenant à augmenter l'universalité d'une médiation en conception universelle et à considérer un seul public universel ; d'autre part, la fusion du partenariat médiateur / éducateur spécialisé à travers un nouvel acteur hybride musée-santé : le remédiateur.