Cinq frontieres de l'Europe 2002 (original) (raw)
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Les frontières de l'Union Européenne
Ce texte, écrit en 2007, affirme que l'Union Européenne doit définir les frontières ultimes qu'elle désire avoir. Il examine le cas des différents pays candidats, déclarés ou non. Il suggère que l'avenir de la Turquie n'est pas l'adhésion mais un rôle de puissance régionale, justifié par sa position géographique, sa taille et son histoire. Pour les pays qui souhaitent sortir de la zone d'influence de la Russie, il suggère non pas une adhésion à l'UE mais un statut d'"état tampon", c'est à dire d'état de transition ayant de bonnes relations avec ses deux grands voisins. L'additif de 2024 constate qu'il n'a pas été possible d'appliquer à l'Ukraine, pourtant manifestement composite, la "solution état de transition". Il en est résulté une guerre sanglante qui provoque une radicalisation des positions, illustrée par l'adhésion à l'OTAN de la Suède et la Finlande. L'UE réarme et s'engage au côté de l'Ukraine sans avoir vraiment défini une stratégie soutenue par tous ses membres. Sa cohésion est pourtant essentielle pour résister aux actions de déstabilisation de la Russie et aux coups de boutoir des USA de Trump.
VST - Vie sociale et traitements, 2013
Distribution électronique Cairn.info pour Érès. © Érès. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
Les frontières impensées de l'Europe
Lignes, 2004
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Labor e Engenho
Le géographe Pierre Monbeig a écrit des textes très en avance sur son époque, qui méritent d´être relus aujourd'hui tant ils sont utiles pour comprendre les frontières pionnières d'aujourd'hui. Celles-ci se situent de nos jours bien plus au nord qu'à son époque, en Amazonie, disputée entre partisans de la protection de l'environnement et de la production de viande et de grains, qui se développe sur le ,lanc méridional de l' Amazonie brésilienne, dans le Mato Grosso.
Chapitre 5 -Les frontières mobiles de l'expatriation
Migrations, Circulations, Mobilités, 2018
Un privilège des enseignants français en situation migratoire Sylvain Beck L'expatriation comme forme de déplacement humain a fait l'objet de recherches qui ont montré la diversité du phénomène (Scott, 2004 ; Pierre, 2003) ainsi que les logiques internes de la communauté formée (Beaverstock, 2002). Elle n'a toutefois jamais été considérée en tant que concept. Le terme d'expatriation est ainsi associé à la mobilité internationale sans que ses usages dans le langage commun et dans le langage scientifique ne soient distingués. .Aussi, l'expatriation peut-elle être associée au langage du mobility turn dans la mesure où elle est le fait d'individus globalisés et libres de circuler, qui se déplacent dans un espace-temps réduit par la facilité des moyens de transports et par les nouvelles technologies d'information et de communication. Cette perspective perpétue une distinction entre migrants qualifiés, désirables pour les pays d'accueil, et travailleurs migrants, immigrants indésirables (Faist, 2013 : 1642). Ce paradigme de la mobilité a permis à la recherche en sciences sociales de complexifier l'analyse des déplacements humains en leur conférant une dimension plus souple et plus proche de la réalité spatio-temporelle des acteurs (Simon, 2006 : 13 ; Cortès et Faret, 2009 : 7). De même, la notion de circulation des migrants (Berthomière et Hily, 2006 : 67) a rendu possible d'interpréter la migration autrement que comme un déplacement entre deux territoires nationaux (Tarrius, 1996 ; Arab, 2008 : 23). Ces analyses microsociologiques des déplacements sont à rapprocher du transnationalisme dans la mesure où ce sont des pratiques initiées et soutenues par des acteurs non-institutionnalisés organisés en groupes et en réseaux à travers les frontières nationales (Vertovec, 2009 : 29 ; Hily, 2009 : 25). Une focalisation excessive sur les pratiques des acteurs tend cependant à faire disparaître les cadres dans lesquels s'inscrivent ces déplacements (droit à la nationalité, conditions d'intégration économique et sociale, liberté de circuler à travers les frontières, etc.). Ce passage d'un paradigme migratoire à un paradigme mobilitaire interroge l'évolution de la question sociale d'une échelle nationale vers une échelle globale et le « faire société » dans un monde globalisé. Dans la mesure où la fluidité remettrait en question la cohésion sociale (Taguieff, 2004 : 119 ; Belton-Chevalier, 2015), la migration et la mobilité sont à considérer comme des voyages situés dans l'espace, dans le temps et dans la hiérarchie sociale (Lévi-Strauss, 1955 : 93 ; Berthomière et Hily, 2006 : 71 ; Simon, 2006 : 14). Ces trois dimensions indissociables permettent de dépasser les recensements administratifs et l'intégration dans la société d'accueil. En effet, les nouveaux arrivants n'ont pas nécessairement pour projet de s'installer et sont limités aux places que leur laisse la société d'accueil. Or, les perspectives sociologiques qui défendent ou réfutent la mobilité ne parviennent pas à s'affranchir de déterminations idéologiques : deux mouvements opposés peuvent être dégagés. Ils se caractérisent par un excès de généralisation, un manque de matériau empirique ou de comparaison. L'un considère les déplacements humains dans un paradigme de la mobilité : dépassant le « nationalisme méthodologique », il met en évidence une somme d'individus en compétition dans un village global (Beck, 2006). Cette perspective rejoint un discours néolibéral qui suppose que la société n'existe pas (Urry, 2000 ; 2006). L'autre, réfractaire à la vision globale, rejette un certain « bougisme », c'est-à-dire une recherche permanente de créativité que suppose la mobilité (Taguieff, 2004). Cette tendance conservatrice défend davantage une cohésion sociale fondée sur le cadre national et son histoire : dans un rapport de domination, la sédentarisation des locaux s'opposerait à l'internationalisation des élites, dont le capital mobilitaire (Ceriani, 2008 : 246) serait en faveur d'un groupe social dominant, car mondialisé de longue date selon une certaine « culture internationale » (Wagner, 1998 ; 2007). Ainsi s'opposent une tendance individualiste et une tendance collectiviste qui présentent chacune la mobilité avec emphase. Mais puisque la société peut prendre d'autres significations que celle de l'État-nation (Chernilo, 2006 ; Hobsbawm, 1990), elle peut également prendre différentes formes selon le niveau d'analyse (Labelle, 2015). Le concept d'expatriation et ses frontières subjectives offrent ainsi la possibilité...
Quelles Frontières Pour L’Europe ?
2015
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Les frontieres de l'Europe_Geo-histoire.pdf
2018
The organisation of the European continent is still influenced by the history of countless old preferential zones of cooperation. This history shapes the European Union (EU) but also other international organizations such as the NATO or the Council of Europe. Inside the EU, such legacies are visible in the so-called “Core Europe”, as well as in the perennial temptation to develop a “variable geometry” Europe. Those orientations contrast with those who wish to reduce European integration to a mere free-trade area, much like the British project discussed in 1956-8. The issue for the post-Brexit EU is to manage diversity by overcoming those old preferential zone of cooperation, all the while without ignoring them.