Évaluation de bioaccumulation des métaux toxiques (pb, cu, mn) dans les espèces de crabes Callinectes amnicola et Cardisoma armatum consommés avec les légumes d’Abelmoschus esculentus dans la basse vallée de l’Ouémé (Benin, Afrique de l’ouest) (original) (raw)
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International Journal of Biological and Chemical Sciences, 2011
Différentes études complémentaires ont été menées sur le littoral de l'Océan Atlantique et l'estuaire du Chenal de Cotonou au Bénin, deux zones qui ont des profils et activités différents. La bioconcentration du plomb a été évaluée chez les poissons herbivores (Sphyraena afra, Lutjanus goreensis, Elops lacerta, Lutjanus goreensis et Decapterus rhonchus), les carnivores (Acanthurus monrovia et Pseudupeneus prayensis) et les crevettes (Penaus nottialis). Les concentrations les plus fortes de plomb (ANOVA, p<0.05) ont été obtenues dans les échantillons de crevette de l'espèce penaus nottialis (0,137 mg/kg) et dans les poissons de l'espèce pseudupeneus prayensis (0,143 mg/kg) avec des facteurs de bioconcentration (FBc) de 361 et 377 respectivement. Trois sources de métaux ont été identifiées : le Port Autonome de Cotonou (PAC) pour le chrome (Cr) et le cuivre (Cu), l'usine de phosphate d'Hahotoé-Kpogamé pour l'aluminium (Al) et les eaux continentales venant par le chenal de Cotonou pour le plomb (Pb).
The objective of this study is to assess the levels of contamination of Metal Trace Elements (Cadmium and Lead) in the water, sediments and in the organism of two species of fish, pelagic (Oreochromis niloticus Linnaeus, 1758) and benthic (Clarias gariepinus Burchell, 1822). It took place from July 2019 to October 2019, in the Pool Malebo (Congo River / Kinshasa) in Kingabwa, on two sites (Baramoto and Mongole). The analyzes of the Metal Trace Elements were carried out using the UV-visible spectrophotometer. The ETM contents in the water were respectively 0.01 ± 0.001 for Cd (mg / L) and 0.05 ± 0.03 for Pb (mg / L) at Baramoto, and 0.02 ± 0 , 01 for Cd (mg / L), and 0.01 ± 0.005 for Pb (mg / L) in Mongolian. These levels are above the thresholds recommended by WHO (Cd: 0.003 mg / L; Pb: 0.01 mg / L). Analysis of the sediments from both sites revealed generally low levels, below the thresholds recommended by the Canadian Council of Ministers of the Environment (CCME). In addition, the contents of these two ETM showed a certain relative variability in the gills and the muscles of two species studied. These levels exceed the WHO recommendation thresholds (Cd: 0.05 mg / kg; Pb: 0.2 mg / kg) on the edibility of fish. The pelagic species, Oreochromis niloticus (Cd: 0.179 ± 0.086 mg / kg; Pb: 0.249 ± 0.117 mg / kg) showed higher levels than the benthic species, Clarias gariepinus (Cd: 0.173 ± 0.097 mg / kg; Pb : 0.219 ± 0.096 mg / kg). In addition, in both species, the gills (Pb: 0.272 ± 0.075 mg / kg to 0.263 ± 0.055 mg / kg; Cd: 0.219 ± 0.122 mg / kg to 0.208 ± 0.055 mg / kg) concentrate more Trace Elements than muscles (Pb: 0.166 ± 0.081 mg / kg to 0.236 ± 0.082 mg / kg; Cd: 0.127 ± 0.085 mg / kg to 0.150 ± 0.063 mg / kg). Regular consumption of these fish could have harmful effects on human health.
European Scientific Journal, ESJ , 2024
The purpose of this study was to determine the level of contamination of toxic trace metal elements (TME) (arsenic, cadmium, mercury, and lead) in fish consumed by the families of Jacqueville fishermen, as part of an assessment of chemical risks associated with fish consumption. To do this, 72 fish samples taken from 81 households surveyed and divided between 4 species, were analyzed by atomic absorption spectrophotometry. It appears that traces of different metals exist in the muscles (flesh) at variable levels with edibility criteria exceeded in terms of arsenic and cadmium. On the one hand, Selene dorsalis with 1.26 mg/kg, Sarotherodon melanotheron with 1.33 mg/kg and Chrysichthys with 1.27 mg/kg are the fish most contaminated with arsenic. On the other hand, Selene dorsalis with 0.063 mg/kg and Sardina pilchardus with 0.054 mg/kg present high levels of cadmium contamination. These values are greater than the authorized limit (0.05). The risk for these consumers can be real due to the cumulative nature linked to the toxicity of these metals if the quantities consumed are high.
Water, Air, and Soil Pollution, 1987
R6sum6. Dans une zone peu pollu6e, des pr61+vements mensuels d'eau de mer, d'Algues et de Gast6ropodes brouteurs ont 6t6 effectu6s pendant plus de deux arts. Darts de nombreux cas (variables selon les esp~ces et les m6taux) les differences de concentrations d'origine naturelte seront voisines des variations dues/t des pollutions mod~r6es. Les differences inter-taxons des concentrations de Cd et Pb 6tant aussi importantes que les diff6rences entre niveaux trophiques, on peut consid6rer qu'il n'intervient pas de biomagnification de ces m6taux darts la cha~ne alimentaire Algues-, Gast6ropodes. De plus, les contaminations exp6rimentales par Cd montrent que la Littorine accumule fortement le m6tal en solution. L'origine des fortes concentrations de Cu observ6es in situ chez les Gast6ropodes par rapport aux Algues reste inconnue. Les niveaux de Zn dans les consommateurs primaires sont 6gaux ou sup6rieurs ~ ceux rencontr6s dans leur nourriture. Toutefois les exp6riences de contamination rapport6es dans la pr6sente ~tude et les donn6es bibliographiques indiquent que les m6taux essentiels Cu et Zn sont r~gul6s, au moins pour une contamination mod~r~e de l'eau et/ou de la nourriture. En consequence, dans les zones mod~r6ment pollu6es, les niveanx de Cu et Zn darts les Gast6ropodes seront relativement ind6pendants de la concentration de ces m6taux darts l'environnement. Des pollutions aigu~s pourraient m~me ne pas ~tre d6tectdes, de fortes contaminations par le zinc ne perturbant pas/t court terme sa bioaccumulation.
International Journal of Biological and Chemical Sciences, 2015
Cette étude a pour objectif d'évaluer le niveau de contamination en éléments traces métalliques (ETM) toxiques (Cd, Hg, Pb) dans les viandes et abats importés en vue de calculer l'exposition à long terme de la population ivoirienne. Pour ce faire, 192 échantillons prélevés sur la viande et les abats importés ont été analysés par spectrophotométrie d'absorption atomique. Il ressort que les traces des différents métaux existent dans les matrices à des taux variables avec un dépassement des critères de comestibilité au niveau du plomb. Le rognon avec 66,32 µg/kg de Cd, 21,00 µg/kg de Hg et 235,60 µg/kg de Pb, est l'organe le plus contaminé. Dans l'ensemble, les doses journalières d'exposition (DJE) (0,0035 µg/kg pc/j de Cd, 0,002 µg/kg pc/j de Hg et 0,017 µg/kg pc/j de Pb) sont inférieures aux doses journalières tolérées (DJT) respectives. Aussi le risque peut-il être écarté pour la population générale. Les traces métalliques existent dans les viandes et abats importés. Si les niveaux restent dans l'ensemble inférieurs aux seuils limites, dans le rognon, les teneurs en plomb sont élevées, augmentant le risque d'intoxication. En effet, il suffit de consommer quotidiennement 100 g de rognon pour que le risque soit à plus de 150% de la DJT au niveau de certains éléments métalliques.
2002
Bio-accumulation des métaux lourds chez l'oursin Paracentrotus lividus (Lamarck) sur la côte Est de la Méditerranée marocaine La composition minérale de l'oursin (Paracentrotus lividus), échinoderme benthique fréquent dans la côte Est de la Méditerranée marocaine, concorde avec celle de l'eau du site de prélèvement. En outre, la comparaison des valeurs obtenues sur des oursins récoltés en automne avec celles élevées qui sont obtenues sur des oursins récoltés au printemps suppose l'existence d'un cycle métabolique saisonnier. Les teneurs observées dans l'épithélium digestif et dans les gonades laissent présager les possibilités d'échanges métaboliques entre les systèmes digestif et reproducteur. Ce phénomène est non étudié jusqu'à présent chez les Échinides. Les lysosomes sont les organites cibles où la plupart des éléments, absorbés à l'état de traces sous forme soluble, se concentrent sous forme de précipités de phosphates insolubles. Mots clés :...
Bulletin de la Societe Zoologique de France
A microcosm experiment was carried out to study the influence of cobalt on a freeliving nematode community of a Tunisian lagoon. Sediments were experimentally contaminated with three cobalt concentrations [low (850 ppm), medium (1350 ppm) and high (1750 ppm)], and the effects determined after 30 days. Gradual changes in community structure were revealed, depending on the quantity of cobalt administrated. Most univariate measures decreased significantly with increasing levels of cobalt contamination. Number of species (S), species richness (Margalef’s d) and evenness (Pielou’s J’) decreased significantly with an increase of cobalt contamination, whereas the Shannon-Weaver index H' was only affected at high cobalt concentration. At this cobalt dose, total nematode abundance (I) remained unaffected. Results from multivariate analyses of the species abundance data demonstrated that responses of nematode species to the cobalt treatments were varied: Neochromadora trichophora, Onchola...
Canadian Journal of Fisheries and Aquatic Sciences, 1999
Les effets des concentrations subléthales d'argent, de cadmium et de cuivre sur la croissance et la composition biochimique de deux microalgues marines Tetraselmis suecica et Skeletonema costatum révèlent que la croissance est de loin le facteur le plus sensible, tandis que les concentrations cellulaires en polysaccharides, en protéines, en lipides et en pigments totaux ne sont pas significativement affectées. Ceci suggère que la première cible de ces métaux est la division cellulaire et les processus qui lui sont liés. Les concentrations métalliques dans les cellules algales sont plus faibles chez S. costatum que chez T. suecica, et l'étude de la répartition des métaux montre que pour les deux espèces d'algues, le cadmium est fortement lié aux parois cellulaires ou a pénétré dans la cellule, tandis que 40% du cuivre initialement adsorbé est aisément désorbable après traitement avec l'agent chélatant. Toutefois, chez les deux espèces algales, le cadmium et le cuivre sont présents de façon majoritaire dans la fraction insoluble, tandis que dans le cytosol, ce sont des polypeptides thermorésistants qui sont sollicités. Dans cette étude, la voie principale de détoxication chez les algues exposées à des concentrations métalliques subléthales est donc leur liaison avec des composés insolubles. La forte stabilité de ces derniers suggère une faible biodisponibilité et vraisemblablement un transfert limité de ces métaux vers les niveaux trophiques supérieurs.