Ostéome ostéoïde intra-articulaire de la hanche: deux observations et revue de la littérature (original) (raw)
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Revue du Rhumatisme, 2006
Le but de la présente analyse critique de la littérature a été de déterminer, dans quatre domaines d'activité : vie quotidienne, exercices à visée thérapeutique, sport et travail, s'il est possible de recommander ou de déconseiller des activités en fonction du caractère normal ou arthrosique du genou ou de la hanche. Méthode.-Une revue de la littérature à partir des bases Medline, Embase et Cochrane ainsi que des revues de littérature pertinente, a permis d'identifier les articles en français ou en anglais présentant des données originales. Les études ont été analysées systématiquement à l'aide d'une grille de critères épidémiologiques. Soixante-douze études de qualité acceptable ont été retenues. Les recommandations ont été formulées en tenant compte du niveau de preuve scientifique à l'appui (A : élevé, B : moyen et C : consensus d'experts), avec l'objectif d'être utile à la prise en charge du patient arthrosique en médecine générale. Conclusions et recommandations.-Activités de la vie quotidienne (dites non programmées) : on peut admettre avec un niveau d'évidence scientifique moyen que l'activité physique non programmée est un facteur de risque pour l'arthrose du genou, et que le risque augmente avec l'intensité et la durée de ces activités. En conséquence, la pratique d'une activité physique à un niveau élevé peut être poursuivie, autant par les sujets sains que par les patients arthrosiques en général, dans la mesure où elle n'entretient pas de douleur articulaire et ne prédispose pas aux traumatismes (recommandation de grade B). L'arthrose radiologique ou clinique n'est pas une contre-indication à combattre la sédentarité chez les patients dont le niveau d'activité générale est faible (recommandation de grade C). Exercices à visée thérapeutique (activités dites programmées) : On peut admettre avec un niveau d'évidence scientifique élevé que les exercices de renforcement ont une action favorable sur la douleur et la fonction chez le sujet sédentaire ayant une arthrose du genou, sans qu'on puisse privilégier une modalité d'exercice particulière. En conséquence, les exercices et autres activités programmées sont recommandés chez le sujet sédentaire atteint d'une arthrose du genou et il n'y a pas lieu de préférer les exercices statiques aux exercices dynamiques, les critères de choix étant la disponibilité, la préférence et la tolérance (recommandation de grade A). Les résultats se dégradant à l'arrêt, il est conseillé de poursuivre les autoexercices entre une et trois fois par semaine ; pour améliorer le taux d'adhésion initiale et l'assiduité par la suite à un régime d'exercices, l'aide d'un professionnel peut s'avérer
Ostéome ostéoide intra-articulaire du genou simulant un tableau d’arthrite du genou
Pan African Medical Journal, 2015
L'ostéome ostéoïde est une tumeur bénigne ostéoblastique relativement rare, constituée d'une petite lésion de tissu charnu et vascularisé, appelé nidus, cernée d'une ostéocondensation réactionnelle. Il représente 2 à 3% de l'ensemble des tumeurs osseuses et 10 à 20 % des tumeurs osseuses bénignes et survient généralement entre 10 et 25 ans (extrêmes : 5-53 ans), avec une nette prédominance masculine. La localisation intra-articulaire est rare représentant environ 10 à 13% descas. La clinique et les images radiologiques, souvent atypiques, rendent son diagnostic ardu. Le risque de traitement inadéquat est important. Jusqu'à 40% d'arthroscopies inappropriées ont été rapportés. Le cas rapporté illustre cette situation.
Arthrite au cours d’une spondylarthropathie révélatrice d’un ostéome ostéoïde
La Revue de Médecine Interne, 2010
La Revue de médecine interne 31 (2010) e13-e16 Cas clinique Arthrite au cours d'une spondylarthropathie révélatrice d'un ostéome ostéoïde Arthritis revealing an osteoid osteoma in a patient with spondylarthropathy Disponible sur Internet le 19 février 2010 Résumé L'ostéome ostéoïde (OO), de diagnostic habituellement aisé, est plus rarement localisé en intra-ou juxta-articulaire où il peut mimer une véritable arthrite et responsable alors de retard diagnostique. Nous rapportons l'observation d'une femme de 38 ans présentant une spondylarthropathie associant des manifestations périphériques et axiales et répondant bien au léflunomide, excepté sur une localisation intéressant la cheville droite étonnamment résistante à tout traitement. Cette observation originale est la seule observation rapportée d'OO survenant dans un contexte de rhumatisme inflammatoire connu, les autres observations décrites jusqu'à ce jour étant des monoarthrites dues à la tumeur elle-même et interprétées comme un rhumatisme inflammatoire débutant.
Observatoire genevois de la fracture de la hanche
Information De La Societe Suisse De Gerontologie, 2006
Les personnes âgées qui se fracturent l'extrémité proximale du fémur dans des conditions banales (chute de leur hauteur), souffrent de sous-alimentation dans près de 80% des cas. Cette sous-alimentation, par manque d'apports, est surtout protéoénergétique. Plus de la moitié des personnes âgées qui se fracturent vivent chez elles, à domicile, les autres en institutions. La sous-alimentation précède la chute et la fracture de l'os fragilisé. Nous proposons de retenir la fracture de l'extrémité proximale du fémur comme un indicateur de fragilité, de précarité et de carences nutritionnelles des personnes âgées. Pour intervenir auprès des personnes âgées dans nos communautés, il faut déterminer les régions ou les zones socio-sanitaires où il y a le plus grand nombre de fracturés vivant à domicile, où il y a la plus grande incidence et où la moyenne d'âge des fracturés est la plus basse : c'est l'objectif d'un observatoire des fractures de hanche, en particulier quand nos moyens d'intervention sont limités. Un observatoire des fractures de hanche permet aussi de mesurer l'effet des interventions de promotion de la santé, de prévention et de prise en soin ; nous devons pouvoir mesurer les effets sur le nombre, sur l'incidence et sur l'âge moyen des patientes et des patients fracturés. L'observatoire genevois de la fracture de la hanche, initié en 2001, couvre maintenant une décennie de données rétrospectives. Les premiers résultats issus de l'observatoire mettent en évidence, pour les personnes résidant dans leur domicile privé, un risque accru de fracture de la hanche et un âge de survenu de la fracture plus précoce en ville par rapport à la campagne. En affinant ce résultat, nous avons identifié des quartiers à Genève où l'incidence est plus forte et la moyenne d'âge des fracturés plus basse par rapport à d'autres quartiers (ceci avec contrôle des effets d'âge et de sexe). Ces différences s'expliquent en partie par le revenu médian des quartiers. L'observatoire
Revue du Rhumatisme, 2006
Introduction.-Le descellement prothétique est une complication majeure des arthroplasties. Des traitements alternatifs moins invasifs que la reprise de prothèse sont nécessaires pour prévenir et traiter les descellements. Certains traitements alternatifs expérimentaux utilisent l'espace intra-articulaire comme voie d'administration. Une articulation étanche est nécessaire pour qu'une administration locale soit efficace. De plus le volume de l'articulation détermine la concentration de l'agent thérapeutique délivré localement. Méthodes.-Une analyse rétrospective a été effectuée sur 221 arthrographies de hanches réalisées entre 1994 et 2004 pour suspicion de descellement de prothèse. La présence d'une fuite du produit de contraste et le volume de produit de contraste injecté ont été recherchés sur toutes les arthrographies. Résultats.-Il y avait 164 (74 %) arthrographies étanches. Le volume moyen de ces hanches était de 31 ± 12,7 ml. Le volume articulaire des hommes était plus important que celui des femmes (p = 0,019). L'étanchéité et le volume articulaire de la hanche étaient identiques entre les prothèses primitives et les reprises de prothèse. Conclusions.-L'agent thérapeutique, administré localement, doit rester dans l'articulation pour être efficace. Cette étude a montré une fuite du produit de contraste dans un quart des arthrographies de hanche. Une arthrographie semble ainsi nécessaire pour déterminer l'étanchéité et le volume articulaires dans les études visant à évaluer un traitement intra-articulaire.
Objectif : Rapporter les caractères des infections ostéoarticulaires et des parties molles observées au CHU Hassan II de Fès, Maroc. Matériels et méthodes : étude descriptive, rétrospective sur 71 cas, conduite d'aout 2008 à aout 2014 soit, 7ans. Le diagnostic des infections ostéoarticulaires et des parties molles a été retenu sur la base des données anamnestiques, cliniques, para cliniques et évolutives sous traitement. Résultats :46 femmes (64,8%) et 25 hommes (32,3%), dont la moyenne d'âge est de 47,5 ans avec des extrêmes de 15 à 85 ans. 49 patients (69%) souffraient d'arthrite septique, 12 cas de spondylodiscite infectieuse (17%), les infections des parties molles et l'ostéoarthrite respectivement dans 5 cas (7%). Les facteurs prédisposants trouvés : le diabète sucré (19 cas), la polyarthrite rhumatoïde et la corticothérapie au long court respectivement dans 2cas, la cirrhose du foie et la goutte ont été trouvés chacun dans 1 cas. Les germes les plus identifiés étaient : le staphylococcus aureus (11 cas), le streptococcus (4cas), E. coli (3 cas), Nesseriae gonorrhée (2 cas), Klebsiella pneumoniae et Bacille de Koch chacun dans 1 cas. L'évolution à court terme a été satisfaisante. Conclusion : Les infections ostéoarticulaires et des parties molles sont fréquentes et constituent des urgences diagnostiques et thérapeutiques. Un diagnostic précoce est impératif. Cela permet un traitement approprié et dans la plupart des cas la prévention des complications qui peuvent être graves. Mots-clés : Panorama, infections ostéoarticulaires. Summary Objective: To describe characteristics of osteoarticular and soft tissue infections observed at the Hassan II University Hospital in Fez, Morocco. Materials and methods: descriptive study, retrospective on 71 cases, conducted from August 2008 to August 2014, ie, 7 years. The diagnosis of osteoarticular and soft tissue infections was made on the basis of anamnestic, clinical, para-clinical and progressive data under treatment. Results: 46 women (64.8%) and 25 men (32.3%), average age was 47.5 years-old (15 to 85 years old). 49 patients (69%) had septic arthritis, 12 cases had an infectious spondylodiscitis (17%), soft tissue infections and osteoarthritis respectively in 5 cases (7%). The predisposing factors were: diabetes mellitus (19 cases), rheumatoid arthritis and long-term corticosteroid therapy respectively in 2 cases, cirrhosis of the liver and gout were each found in 1 case. The most identified germs were: staphylococcus aureus (11 cases), streptococcus (4 cases), E. coli (3 cases), Nesseriae gonorrhea (2 cases), Klebsiella pneumoniae and Koch's bacillus each in 1 case. Short-term follow-up have been satisfactory. Conclusion: Osteoarticular and soft-tissue infections are frequent and constitute diagnostic and therapeutic emergencies. Early diagnosis is imperative. This would allow proper treatment and, in most cases, prevent complications which can be serious.