GENRE, RISQUES, EDUCATION, SOCIALISATION (GENRES). La psychologie du développement au service de la compréhension de la différence des sexes dans l'accidentologie routière (original) (raw)
Related papers
2005
Les differents chapitres de ce rapport sont : La construction des regles chez l'enfant : socialisation et differences de sexe. Construction du jugement moral chez l'enfant. Jugement de gravite, de gerosite et effet de l'adhesion aux stereotypes de sexe. Relations entre les enjeux et les comportements de traversee d'une chaussee. Etudes exploratoires chez l'enfant de 6 a 12 ans. Etude des strategies de deplacement et de gestion des interactions chez des enfants de 11 ans. A quoi tient la propension des adolescents de quinze ans, places dans des situations fictives, a conduire imprudemment une voiture ? Les poids respectifs des pairs et de la personnalite. Prototype de l'individu preneur de risque. Le rapport aux normes sociales
International Journal of Advanced Studies and Research in Africa, 2024
Background : The analysis of genderdisparities in achievement, academic orientation, attitudes and motivation in the study of mathematics has for the most part been donethrough the prism of sex and not takinggenderintoaccount. The objective of thisstudyis to test the mediatingeffect of genderidentity on the relationshipbetweengender and socio-affective attitudes in mathematics, such as self efficacy, positive and negative affects in mathematics. Methods: A questionnaire survey was conducted among 189 girls and 216 boys enrolled in second C class at the Lycée Général Leclerc in Yaoundé. Mediationanalyzesusing the Macro Process wereperformed. Results: The resultsindicatedthatgenderidentitymediates the relationshipbetweengender and self efficacy and even positive affects in mathematics. Indeed, the level of self efficacy and positive affects of students in mathematicsincreaseswithgenderidentity and more specificallywith traits of masculinity. Conclusion: The disparities in attitudes or motivation observedbetween girls and boys in learning process of mathematics are sociallyconstructed. This suggestsawareness-raising and better training of mathematicsteachers in genderequality in oder to ensurefair conditions in the processess of learning.
Genre et rapport au risque dans l’espace routier : de la compréhension au levier pour l’action
Questions Vives, 2013
Les donnees pointent une grande difference entre sexes en termes d’accidents dans l’espace routier chez les individus de sexe masculin, quel que soit leur âge, resultat d’une plus grande implication dans une large variete d’activites risquees et physiquement dangereuses. Cet article fait un etat des lieux des connaissances permettant de comprendre le rapport entre genre et accidentologie routiere dans une approche psycho-socio-developpementale, en pointant les effets de la conformite aux stereotypes de sexe sur le rapport au risque et sur la conformite aux regles, notamment en termes d’internalisation. Il propose des pistes de changement pour le continuum educatif en securite routiere afin d’augmenter l’internalisation des regles tout en prenant en compte les stereotypes de sexe.
Le genre, un outil nécessaire d’analyse pour le changement social
Sous le développement, le genre
La pensée féministe, « acculée » à déconstruire et reconstruire sans cesse, est d'un apport heuristique incontestable. Cet ouvrage s'efforce de montrer en quoi le concept de genre 1 permet de revisiter les études de développement, pour faire reconnaître que les études de développement sans le genre ne sont pas possibles. Le genre s'intéresse fondamentalement au pouvoir. Il est un outil d'analyse qui permet de comprendre la construction historique, sociale et culturelle des différences, des inégalités. Le concept de genre « s'inscrit dans le féminisme, il n'en est pas un avatar adouci qui le rendrait acceptable » (BISILLIAT et VERSCHUUR, 2000 : 14). Il est un outil qui doit être reforgé, redéployé, renouvelé sous le prisme des mouvements et études féministes ayant des points de vue différents, dans le contexte du capitalisme globalisé et des crises. Le genre est nécessaire pour comprendre le « développement du sous-développement », comme certains désignaient le processus de mondialisation du capitalisme dans le « Tiers Monde », caractérisé par l'accroissement de la prospérité de certains et de l'exclusion des autres. Et pourtant, le genre reste encore caché, sous le développement.
La socialisation et le genre humain
Thèses pour une recherche à la fin d'un millénaire «Toute opposition radicale au système établi qui veut nous empêcher par tous les moyens d'introduire des rapports sociaux dans lesqels les humains puissent mener une vie créatrice, sans guerre, sans faim et sans travail répressif, doit aujourd' hui nécessairement devenir planétaire. Cette planétarisation des forces révolutionnaires est la tâche la plus importante de toute la période historique dans laquelle nous vivons et dans laquelle nous travaillons pour l' émancipation humaine. » Rudi Dutschke, 1968 «La réalisation effective d' une paix parmi les hommes est donc la limitation rationnelle du pouvoir. La lutte entre les vérités -comme la lutte entre les quatre conceptions de société déjà citées {le féodalisme, le libéralisme, le socialisme et la technocratie, F.O. W.] -est la lutte sur la juste manière de réaliser cette limitation. Cette lutte est elle-même menée avec les moyens du pouvoir. En cela, elle se trouve subordonnée à la loi qu' elle veut surmonter. C' est pourquoi l'espoir sans cesse renouvellé que la lutte actuelle soit la bonne et par conséquent la dernière résonne si tragiquement. La capacité de faire la paix commence là où cette apparence tragique est elle-même percée à jour, où l'ennemi, l'adversaire dans la lutte des vérités, peut être aimé. » C. F. von Weizsäcker, 1975 Le genre humain n'existe pas. Il n'est qu'une réalité abstraite, biologique, sans existence réelle en tant que « sujet », c'est-à-dire en tant qu'acteur historique. Il n'y a pas non plus d'autres acteurs historiques capables d'agir à sa place ou légitimés à le faire. Est-ce qu'il existera un jour? Est-ce qu'il faut à tout le moins lutter pour qu'il existe? Ou pour qu'il soit, à tout le moins, représenté? Et, si l'on peut répondre par l'affirmative, reste la question la plus difficile: comment s'y prendre?
Sous le développement, le genre
2015
Cet ouvrage a été préparé en partenariat et avec le soutien du pôle Genre et Développement de l'IHEID. Cet ouvrage a été publié en version anglaise chez Palgrave Macmillan sous le titre : Under Development: Gender La loi du 1 er juillet 1992 (code de la propriété intellectuelle, première partie) n'autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l'article L. 122-5, d'une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l'usage du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d'autre part, que les analyses et les courtes citations dans le but d'exemple ou d'illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1 er de l'article L. 122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon passible des peines prévues au titre III de la loi précitée.
GENRE ou le scénario d’une grammaticalisation
Linx, 2014
Ainsi Laurence Rosier (2002a, p. 83) cite le cas d'une définition de mots croisés « serpent = genre de barracuda », que l'on peut envisager comme une forme elliptique, au sens où la restitution d'un déterminant ne modifie pas la grammaticalité « serpent = un genre de barracuda ». Autre cas de
UN « SEXISME INTELLIGENT 1 » ? ÉTUDES DE GENRE ET USAGES DE ROUSSEAU
Francofonia, 2018
L'objet de cet article est un parcours dans les discours critiques sur Rousseau permettant, tout synthétique qu'il soit, d'évaluer en quoi les approches de genre-où l'on comprend les féminismes-ont contribué à déplacer les enjeux de la lecture de l'oeuvre. Il faut d'abord dire combien Rousseau a suscité la « passion » féministe. Par ce que Sarah Kofman avait diagnostiqué comme une hantise de l'invasion des femmes dans l'espace civil et du désordre politique engendré par leur supposé désordre sexuel, l'oeuvre semble exemplaire de la difficulté du siècle de l'émancipation par les « lumières » et de la Révolution à porter le flambeau de l'égalité des sexes. Elle a notamment été perçue, pour notre présent, comme illustration négative du rapport entre contractualisme moderne, état démocratique et absence d'actualisation de leurs potentialités émancipatrices pour les femmes. Elle est donc particulièrement intéressante en ce que la centralité spectaculaire de la différence sexuelle et des conditions de sa configuration hiérarchisée s'y joint à la nouveauté et la modernité même de la pensée dans le champ de l'éthique et du politique. De ce fait même, Rousseau pose frontalement le problème de la sexuation de la lecture. La simple expérience pédagogique permet aussi de constater la perplexité, pour ne pas dire plus, des étudiant.e.s, face au livre V d'Émile ou à la Lettre à d'Alembert. Par son illustration, perçue comme très déterminée, du différentialisme complémentariste, Rousseau ne sollicite pas seulement, et depuis longtemps, la lecture féministe ; il renvoie chacun.e à sa perception de la différence des sexes et à ce qu'elle autorise réellement en matière de revendication égalitaire, mais aussi de conception des identités de sexe. D'où le problème : cette revendication peut-elle constituer un horizon interprétatif ? Les études de genre, par leur vocation politique, engagent à ne pas se satisfaire d'une prétendue neutralité de l'analyse du « texte », mais il faut articuler cette vocation à la nécessité scientifique de tenir compte de la situation historique et culturelle des oeuvres. Le « genre » sera ici analysé dans ses limites comme dans ses apports, et on le définit comme un outil de perception critique susceptible de donner à voir la manière dont une oeuvre peut se trouver travaillée par un imaginaire du rapport des sexes, dans la perspective relationnelle venue de Joan Scott (effets de pouvoir portés par ce rapport inclus). Et comme Christine Planté, nous ne pensons pas que le pluriel-les genres-s'impose, car il est indispensable de maintenir ce que le singulier fait entendre de frontières séparatrices d'un sexe à l'autre-ce qui oblige, en dernier lieu, à interroger ce que les approches queer apportent, ou non. * Quiconque n'a jamais lu Rousseau sait trois choses de lui. Il sait que cet auteur inventa la théorie du contrat social et lui consacra un livre ; qu'il mourut paranoïaque, accablé d'un imaginaire « complot » ; et enfin qu'il fut un misogyne féroce dont la vie sexuelle se partageait entre exhibitionnisme, masturbation et impuissance 2. Yves Vargas formule ici le résumé burlesque d'une certaine exemplarité. Rousseau serait, d'abord, celui qu'on n'a pas besoin de lire pour savoir qu'il illustre, dans une culture des Lumières sinon rétive, du moins ambiguë sur l'égalité des sexes, une misogynie inscrite dans l'histoire personnelle. Est-il gynophobe ou philogyne ? Féministe ou antiféministe ? La boutade de Vargas donne le sentiment qu'il s'agit d'un faux problème, tant l'enjeu herméneutique s'y réduit au « signifié psychobiographique » dont Derrida déplorait l'emprise 1 Laurence Mall définit en ces termes la subtilité (et l'ambiguïté) de la position de Rousseau