Le conflit antérieur de hanche. Physiopathologie, imagerie et implications thérapeutiques (original) (raw)
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Le conflit postéro-supérieur de l’épaule
Journal de Radiologie Diagnostique et Interventionnelle, 2017
image-echographie.net. coracoïde (conflit sous-coracoïdien) ou l'acromion (conflit sous-acromial), les conflits internes sont plus rares et moins bien connus. Il existe deux types de conflits internes : • antérieur avec : • le conflit antéro-supérieur ou le sous-scapulaire décrit un conflit avec la glène et le labrum antéro-supérieur, • l'empreinte cartilagineuse (chondral print),
Revue du Rhumatisme, 2006
Les douleurs de hanche du sujet jeune (20 à 50 ans) traduisent le plus souvent la dysplasie de hanche. Parfois elles sont aiguës par désinsertion ou dégénérescence du labrum. Habituellement, elles sont mécaniques et chroniques. Les composantes morphologiques de la dysplasie doivent être analysées, le rapport entre dysplasie et arthrose affirmé, les trois facteurs de bon pronostic recherchés (arthrose sans pincement ; âge inférieur à 40 ans ; correction possible des anomalies fémorales et acétabulaires). La chirurgie biologique est vivement conseillée car elle permet de retarder de 20 ans la décompensation arthrosique et la chirurgie prothétique. La butée donne 87 % de bons résultats à 15 ans, l'ostéotomie fémorale de varisation plus ou moins butée 85 % de bons résultats à 15 ans. Les ostéotomies acétabulaires sont moins favorables : le Chiari est possible en présence d'arthrose, mais entraîne des boiteries durables ; l'ostéotomie périacétabulaire n'est recommandée que pour des dysplasies modérées, sans aucune arthrose. La butée et l'ostéotomie fémorale nécessitent cinq à huit mois d'arrêt de travail (alors que la prothèse n'en demande que cinq), mais permettent de poursuivre une vie bien plus active. La prothèse, qui sera nécessaire 20 ans (ou plus) après la chirurgie biologique, aura le même pronostic qu'une prothèse de première intention (80 % de bons résultats à 15 ans).
Imagerie de la hanche pathologique (prothèses de hanche exclues)
EMC - Radiologie et imagerie médicale - Musculosquelettique - Neurologique - Maxillofaciale, 2012
L'imagerie de la hanche pathologique repose actuellement sur le couple radiographies standard-imagerie par résonance magnétique (IRM). En effet, l'IRM a une grande sensibilité diagnostique dans les coxopathies à radiographies normales. Elle peut révéler des maladies aussi différentes qu'une ostéonécrose aseptique de la tête fémorale, une algodystrophie, une coxite, des fractures de fatigue, des tumeurs osseuses. C'est lorsque l'IRM est normale ou non contributive que l'on fait appel aux techniques plus invasives telles que l'arthroscanner ou l'arthro-IRM. Ces examens permettent en effet de détecter des anomalies intra-articulaires telles que des chondropathies focales, des pathologies de la synoviale, des lésions labrales. Le bilan radiographique standard de bonne qualité, comparatif, conserve néanmoins une place importante dans l'approche diagnostique des pathologies de la hanche ; il est le plus souvent suffisant pour faire le diagnostic de coxarthrose, qui reste l'affection la plus fréquente de cette articulation.
Le conflit fémoro-acétabulaire et la coxarthrose
Canadian Family Physician, 2015
Objectif Expliquer la presentation clinique, les observations a l’examen physique, les criteres diagnostiques et les options de prise en charge du conflit femoroacetabulaire (CFA). Sources des donnees Une recherche documentaire a ete effectuee dans PubMed pour trouver des articles pertinents sur la pathogenese, le diagnostic, le traitement et le pronostic du CFA. Message principal Depuis les dernieres annees, on reconnait de plus en plus que le CFA est un precurseur potentiel et une etiologie importante des douleurs a la hanche dans la population adulte et de la coxarthrose idiopathique plus tard dans la vie. Le conflit femoro-acetabulaire designe un ensemble d’anomalies morphologiques osseuses de l’articulation de la hanche qui se traduit par un contact anormal durant le mouvement. Le CFA par effet came concerne une proeminence osseuse non spherique du col femoral proximal ou de la jonction tete-col. Le CFM par effet tenaille designe une couverture acetabulaire excessive par-dessus...
Imagerie de la dysplasie et de la luxation congénitale de hanche
EMC - Radiologie et imagerie médicale - Musculosquelettique - Neurologique - Maxillofaciale, 2006
Les anomalies congénitales de la hanche de l'enfant représentent un problème quotidien dans la pratique pédiatrique. De nombreux travaux sur l'anatomie pathologique, la pathogénie, les techniques de l'examen clinique et de l'échographie ont permis de mieux comprendre cette pathologie congénitale anténatale et surtout de mieux en assurer le dépistage et le traitement qui posent un problème réel de santé publique. On distingue : la luxation où la tête fémorale est en dehors de la cavité cotyloïdienne ; la subluxation où la tête fémorale est en position haute et trop externe sans être totalement sortie de la cavité cotyloïdienne ; l'instabilité, qui est la traduction du phénomène de réduction/reluxation de la tête fémorale, analysée dans différentes positions de la hanche ; l'instabilité est constatée lors d'une manoeuvre dynamique, soit au cours de l'examen clinique, soit au cours de l'examen échographique ; la dysplasie acétabulaire, qui peut être définie comme une anomalie architecturale du développement de la hanche, d'expression essentiellement radiologique.