Place de la radiothérapie dans le traitement des formes ganglionnaires des lymphomes non hodgkiniens de l'adulte (original) (raw)

Cancers bronchiques : la radiothérapie prophylactique des aires ganglionnaires a-t-elle encore une place ?

Cancer/Radiothérapie, 2006

La place de la radiothérapie conformationnelle a considérablement évolué dans les cancers bronchiques. Elle peut être utilisée de façon exclusive chez des patients inopérables pour raisons médicales, ou conjuguée à la chimiothérapie chez les patients atteints de cancer de stade III. Si le taux de contrôle local semble dépendre de la dose d'après certaines études en particulier dans les cancers limités, la toxicité dépend surtout du volume irradié, en particulier la toxicité pulmonaire. Ainsi, l'irradiation prophylactique ganglionnaire tend à être remise en question dans les cancers bronchiques non à petites cellules. Dans les cancers de stade I, la radiothérapie conformationnelle délivrée dans un volume limité sans irradiation ganglionnaire prophylactique, soit en fractionnement classique, soit plus récemment hypofractionnée en conditions stéréotaxiques, permet d'obtenir un très bon taux de contrôle local, proche de celui obtenu par chirurgie. Dans les cancers localement évolués, l'absence de radiothérapie prophylactique ganglionnaire permet d'escalader les doses d'irradiation en y associant une chimiothérapie, tout en limitant la dose aux organes sains, ainsi mieux protégés. La TEP-scanographie ainsi que l'échographie par voie endo-oesophagienne permettent de mieux identifier les ganglions pathologiques. Plusieurs études ont rapporté des résultats intéressants en irradiant de façon élective la tumeur et les ganglions envahis. Les séries sont encore limitées, rétrospectives ou prospectives, mais l'analyse des sites de rechute semble montrer que cette pratique est possible avec un taux de risque de rechute ganglionnaire « hors volume cible » qui est inférieur à 10 %. Des études avec de plus grands effectifs sont nécessaires pour établir l'absence d'« irradiation prophylactique ganglionnaire » comme un nouveau standard dans les cancers bronchiques non à petites cellules. Quant aux carcinomes à petites cellules, ils ont été très peu étudiés. © 2006 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

Rôle de la radiothérapie dans le traitement de l’améloblastome: à propos de deux cas

The Pan African medical journal, 2014

L'améloblastome est une tumeur odontogène bénigne mais à pouvoir agressif et invasif local important. C'est une tumeur rare, elle représente 1% des tumeurs des maxillaires. Le rôle de la radiothérapie dans son traitement est actuellement démontré pour les tumeurs inopérables. Nous rapportons 2 cas d'améloblastomes mandibulaires chez deux patients qui ont bénéficié d'une radiothérapie externe à la dose de 60 Gy. L'évolution a été marquée par une rémission complète de la maladie dans les deux cas avec un recul de 2 et 5 ans.

Radio-immunotherapy of non Hodgkin lymphomas: Experience from Lille | Radio-immunothérapie des lymphomes non hodgkiniens, expérience lilloise

Medecine Nucleaire, 2009

À partir d'une expérience de près de sept ans (2002)(2003)(2004)(2005)(2006)(2007)(2008) de radio-immunothérapie des lymphomes non hodgkiniens, concernant 160 traitements, une analyse des indications a été réalisée : protocoles de recherche clinique, indications de l'AMM ou médicalement justifiées. Quelques éléments portant sur les points pouvant être bloquants sont détaillés : coordination entre les différents services régionaux d'hématologie et le service de médecine nucléaire, marquage et radioprotection. # 2009 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.