Approche causale de l’anémie par carence en fer (original) (raw)

La déficience en fer et l'anémie ferriprive dans la population française

2001

Au cours des dernieres annees, un grand nombre de travaux ont sugger~ que des fractions non negligeables de la population fran-9aise, comme dans I'ensemble des pays industrialists, pouvaient avoir des apports en fer qui s'~loignaient des recommandations. La d~ficience en fer apparatt comme une situation largement r~pandue chez les enfants, les femmes en &ge de procr~er, notamment chez les femmes enceintes et elle peut ~tre suffisamment intense pour entra~ner une an~mie ferriprive dans un nombre de cas assez important. Outre le risque de basculer au stade d'an~mie (dont les effets d~l~t~res sont bien connus), la d~ficience en fer elle-m~me, compte-tenu du r61e du fer dans de nombreuses fonctions m~taboliques, fait robjet de nombreuses recherches afin d'en pr~ciser les consequences sur la sante.

Anémies par troubles du métabolisme du fer

EMC - Hématologie, 2009

Le fer est un élément indispensable à la constitution des globules rouges. Lorsque le stock martial disponible pour l'érythropoïèse est insuffisant, une anémie se développe. On distingue deux grandes entités clinicobiologiques. La première, qui représente de loin la cause la plus fréquente d'anémie au sein des populations humaines, est la carence martiale. Elle résulte le plus souvent d'une déperdition sanguine. La physiopathologie de l'anémie dite « inflammatoire » ou « anémie associée aux maladies chroniques » est complexe, pouvant inclure à la fois des anomalies de l'utilisation du fer, un défaut de prolifération des progéniteurs érythropoïétiques, une synthèse insuffisante d'érythropoïétine en réponse au stimulus anémique et un raccourcissement de la durée de vie des hématies. Ces phénomènes mettent en jeu de multiples acteurs, en particulier diverses cytokines, l'érythropoïétine et l'hepcidine. Le diagnostic différentiel entre ces deux types d'anémie s'appuie sur le contexte clinique et l'utilisation de marqueurs simples du métabolisme martial et de l'inflammation. La prise en charge se fonde en premier lieu sur la découverte et la correction de l'anomalie causale (déperdition sanguine ou processus inflammatoire), puis, selon le contexte, sur l'administration de fer par voie orale ou injectable, sur l'utilisation d'agents stimulant l'érythropoïèse (de grand intérêt dans l'anémie du cancer) ou sur les transfusions globulaires.

Impact de l’anémie sur les exacerbations aiguës de la BPCO

Revue des Maladies Respiratoires, 2018

22 e congrès de pneumologie de langue française-Lyon, 26-28 janvier 2018 A207 la CRP (p = 0,12), du fibrinogène (p = 0,77), de l'IL-6 (p = 0,62) et de la leptine (p = 0,44) et l'index BODE n'a été observée. Conclusion Notre étude n'a pas montré de relation entre les concentrations sanguines de la CRP, du fibrinogène, de l'IL-6 et de la leptine et l'index BODE ce qui ne soutient pas l'idée que l'index BODE puisse explorer l'aspect systémique de la BPCO. Il convient de valider ces conclusions de façon prospective et sur une large population. Déclaration de liens d'intérêts

Diagnostic de la carence en fer : évaluation du rapport « récepteur soluble de la transferrine/ferritine »

2000

Propos. -Le diagnostic de carence en fer peut être difficile chez des patients hospitalisés : une maladie intercurrente influence directement les paramètres biologiques du statut en fer. Le but de cette étude était donc de déterminer l'efficacité diagnostique de dosages biologiques simples. Méthodes. -Cette étude prospective sur 8 mois incluait des patients hospitalisés devant subir un prélèvement médullaire. L'absence de fer dans les cellules du système réticuloendothélial de la moelle osseuse définissait la carence en fer. Celle-ci n'était pas retrouvée chez les patients constituant le groupe témoin. L'efficacité diagnostique (sensibilité x spécificité) a été calculée pour chaque paramètre du statut en fer. La valeur seuil retenue était celle donnant la meilleure efficacité diagnostique. Résultats. -Vingt et un patients (17 femmes, 4 hommes) (âge moyen : 52 ans) présentant une carence en fer ont été inclus dans l'étude. Trente trois patients (20 femmes, 13 hommes) (âge moyen : 60 ans) constituaient le groupe témoin. La meilleure efficacité diagnostique (78 %) a été obtenue par le rapport récepteur soluble de la transferrine/ferritine (sensibilité 81 %, spécificité 97 %). La ferritine, pour une valeur seuil de 60 µg/L, donnait une même spécificité (97 %), avec une moins bonne sensibilité (76 %). L'efficacité diagnostique de la transferrine (> 2,5 g/L) était de 65 % (spécificité de 91 %), alors qu'elle était inférieure à 60 % pour tous les autres paramètres (volume globulaire moyen, coefficient de saturation de la transferrine et fer sérique, récepteur soluble de la transferrine seul, indice de distribution des hématies). Conclusion. -Chez des patients hospitalisés, le dosage de la ferritine reste l'examen de première intention pour porter le diagnostic de carence en fer, à condition de retenir une valeur seuil élevée (60 µg/L dans cette étude). Du fait de son coût, la détermination du récepteur soluble de la transferrine couplée à la ferritine doit être réservée aux situations difficiles. © 2000 Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS carence en fer / ferritine / récepteur soluble de la transferrine / efficacité diagnostique Summary -Ratio serum transferrin receptor/serum ferritin in the diagnosis of iron deficiency.

La carence en fer et le développement cognitif

Objectif: Le présent article consiste à réaliser une revue de la littérature pour focaliser l'attention sur la problématique de la carence en fer et son incidence sur la fonction neurocognitive. La carence en fer demeure importante à l'échelle mondiale, régionale et locale. Les relations entre la carence en fer les performances cognitives existent mais restent controversées. Le débat sur la supplémentation en fer est toujours d'actualité. La controverse est multiple à savoir sur la population cible que sur le protocole de traitement. Les mécanismes biochimiques et physiologiques reliant un déficit en fer à une fonction neurocognitive altérée ne sont pas encore évidents. Les scientifiques comptent sur l'utilisation des nouvelles techniques comportementales et d'exploration neurocognitives (IRM f; EEG Potentiels évoqués) afin nous éclairer d'avantages dans le prochain avenir. Summary: Aim: This article aims to realize a review of the literature driving to or to focus attention or to define the problem of iron deficiency and its incidence on neurocognitive function. Iron deficiency remains an important on a global scale, regional and local levels. The relations between iron deficiency and cognitive performance exist but are still controversial. The debate on iron supplementation is still valid. The controversy is multiple to know about the target population as the treatment protocol. The biochemical and physiological mechanisms linking iron deficiency to a neurocognitive function altered are not yet clear. Scientists rely on the use of new exploration techniques and behavioral neurocognitive (f MRI, EEG evoked potentials) to enlighten us benefits in the near future.