Salvatore Settis, Futuro del « classico » (original) (raw)

La SOUSVEILLANCE, Paolo Cirio

TECHNIQUES & CULTURE - Revue d'anthropologie des techniques, 2020

Depuis la démocratisation d’Internet, de nombreux artistes et activistes ont fait de la surveillance numérique leur terrain d’investigation, tout comme, en France, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL, autorité administrative indépendante), ou l’association La Quadrature du Net et, à l’international, les chercheurs universitaires nouvellement engagés dans le domaine des "surveillance studies". Par la récolte des données de navigation, par l’observation de toutes nos connexions et requêtes sur le web, par la prescription de « nouveaux » actes – liker, commenter, cliquer, souscrire, préférer, etc. –, les entreprises de la Silicon Valley ont instauré un « capitalisme de plateforme » qui exploite nos données numériques sur un marché de surveillance et de prévision comportementales. C’est là le plus grand paradoxe de l’ère numérique: susciter le désir pour des applications qui confisquent le libre arbitre et aliènent les individus en leur offrant simultanément de nouveaux outils d’expression et de sociabilité. Les créations de Paolo Cirio, artiste hacker et activiste italien, s’attachent à détourner les outils, interfaces et applications de cette surveillance numérique. Dans une démarche technocritique, alors même que la transparence est érigée en nouveau principe éthique par nos sociétés contemporaines, ses œuvres proposent des contre-dispositifs panoptiques et invitent à une réflexion sur les notions d’anonymat, de vie privée et de démocratie.

Lo "ius vitae ac necis" alla prova: : Cesare Beccaria e la tradizione contrattualistica

2015

Glossaire des expressions et mots vernaculaires Adarawa (Haoussa) : originaire de l'Ader Arziki mutané (Haoussa) : richesse en homme, capital social Babasognoy (Zarma) : père des Sonrai, patriarche Bakoné (Haoussa) : originaire de Birni N'Konni Cabou-cabou (Haoussa) : mototaxi Dan-ader (Haoussa) : originaire de l'Ader, Niger Dan-amarawa (Haoussa) : originaire du village d'Amarawa au Nigeria Danboko (Haoussa) : désigne ceux qui ont fréquentés l'école moderne Doukia (Haoussa) : signifie richesse El Hadj (arabe) : personne qui a accompli au moins une fois le pèlerinage à la Mecque Habou (Zarma) : marché Kassoua (Haoussa) : marché Kourmi Isé (Zarma-songhay) : désigne ceux qui quittent leur village pour aller dans les pays du Golfe de Guinée à la recherche de travail Maidokafilé (Zarma) : propriétaire de friperie

GANDARA Gercinair Silverio Teresina la capitale revee

Teresina : la capiTale rêvée de la province du piauí (Brésil, 1852) 1 Gercinair silvério Gandara 2 Au début des années 1850, naît le long du fleuve Parnaíba, la ville de Teresina. Destinée à devenir le siège du pouvoir politique et administratif de la province du Piauí, elle vient supplanter la ville d'Oeiras qui exerçait jusque-là ce rôle. Le Piauí souffrait, depuis la période coloniale, d'une insatisfaction constante à l'égard de l'emplacement de la capitale qui, enclavée dans le Sertão, cumulait des difficultés de transport et de communication. Les conditions financières, la situation d'isolement et de retard, entre autres, déterminaient le rythme des idées et des actions de ses dirigeants. Les interprétations historiographiques régionales, les documents officiels et les rapports des présidents de la province sont unanimes pour soulignr l'isolement, la dispersion, la dissociation, la décadence, la pauvreté, le retard, ou la stagnation. Et les discours des voyageurs, mémorialistes et autres historiens viennent renforcer ces représentations, faisant valoir les inconvénients d'une province confrontée à des distances considérables, des difficultés de transports pour l'écoulement des richesses, et un emplacement de la capitale distant des grandes artères fluviales. Ces mêmes discours prétendaient qu'Oeiras était incapable de jouer un rôle actif en tant que centre de développement de l'État. Son « isolement » physique faisait douter de son efficacité, même purement administrative. En ce qui concerne les conditions sociales de la ville, ils affirmaient que cette dernière n'avait pas les caractéristiques d'un centre urbain, ne présentait pas de conditions sociales de ville ou de capitale, bien qu'elle soit le centre des décisions politico-administratives. Les allégations les plus diverses