Théorie hormonale de l’insuffisance cardiaque à fonction systolique altérée (original) (raw)
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Télémédecine dans le domaine de l’insuffisance cardiaque
Médecine des Maladies Métaboliques, 2018
Contexte : Nous réalisons ici une revue de la littérature centrée sur les projets de télémédecine développés dans le domaine de l'insuffisance cardiaque. Nous détaillerons tout particulièrement le projet de télésurveillance appelé E-care, dédié à la détection précoce des situations à risque de décompensation cardiaque. Les perspectives du développement du système E-care dans le domaine de la diabétologie seront également abordées. Résultats : De nombreux projets de télémédecine, s'appuyant sur les objets connectés ou sur les technologies des sciences de l'information et de la communication ont vu le jour, ces cinq dernières années, ou sont en cours de développement dans le domaine de l'insuffisance cardiaque. C'est le cas du projet de télésurveillance E-care qui s'inscrit parfaitement dans le cadre des projets de télémédecine 2.0. Leur apport potentiel en termes de mortalité ou de morbidité, en nombre d'hospitalisations évitées, est actuellement en cours d'étude ou de documentation. Leur impact en termes d'économie de santé est également en cours de validation, en sachant que les projets de télémédecine les plus anciens avaient déjà validé des bénéfices médicoéconomiques apportés par les solutions de télémédecine.
Physiopathologie et pharmacologie de l'hyperactivité sympathique de l'insuffisance cardiaque
L'hyperactivité du système nerveux sympathique (SNS) participe à l'initiation et à la progression de l'insuffisance cardiaque (IC). Nous démontrons pour la 1ère fois que l'insuffisance rénale (IR) contribue à l'augmentation de l'activité du SNS au cours de l'IC. La majoration du tonus sympathique est en partie expliquée par une augmentation de la tonicité de base de l'arc chémoreflexe périphérique. Au cours de l'IC, près de 20% des patients présentent une anémie. Nous démontrons pour la 1ère fois que l'anémie contribue, comme l'IR, à une hyperactivation du SNS. L'histoire naturelle de l'IC se caractérise par la survenue d'épisodes de décompensation, pendant lesquels, le bas débit cardiaque justifie le recours nécessaire aux inotropes positifs dont l'utilisation reste controversée. Le levosimendan est un agent inotrope positif original puisqu'il sensibilise les filaments de troponine C au calcium, sans interagir directem...
Nouvelles problématiques liées à l’hypothermie thérapeutique après arrêt cardiaque
Réanimation, 2009
Le pronostic global des arrêts cardiaques semble avoir été amélioré par l'introduction récente de l'hypothermie thérapeutique (HT) légère (32-34 • C). Son action bénéfique, intimement liée à son effet neuroprotecteur, a ainsi permis d'augmenter la survie sans séquelle neurologique majeure d'adultes comateux au décours d'un arrêt cardiaque (AC) extrahospitalier, consécutif à un trouble du rythme réanimé avec succès. Cependant, plusieurs questions restent encore non résolues. Sa fenêtre thérapeutique précise et son mécanisme d'action exact sur le syndrome d'ischémie-reperfusion et l'anoxie cérébrale secondaire à l'AC ne sont pas complètement clarifiés. Les recommandations internationales ont inclus l'hypothermie induite et contrôlée dans l'arsenal thérapeutique utile après AC. Elles soulèvent également de nombreuses problématiques concernant ses modalités optimales d'application, comme les critères de sélection des patients à traiter, les techniques de refroidissement et de réchauffement à utiliser, la durée et la profondeur de l'hypothermie à appliquer, la surveillance et les traitements à lui associer. Les effets extraneurologiques de l'hypothermie, bénéfiques ou délétères, notamment sur les systèmes cardiovasculaire et respiratoire, méritent également d'être mieux précisés. Grâce à une meilleure évaluation du rapport bénéfice-risque et au traitement de ses potentiels effets secondaires, l'efficacité de l'HT après AC pourrait s'avérer croissante. Seule une meilleure compréhension de ses effets et de ses modalités d'implémentation pourra encore contribuer à améliorer le pronostic final de l'AC.
L'insuffisance cardiaque diastolique : Une mise à jour pour 2007
2000
L'insuffisance cardiaque (IC) est actuellement l'affection primaire la plus fréquente chez les patients hospitalisés aux États-Unis et représente une cause croissante de mortalité et de morbidité dans la population nord-américaine. Traditionnellement, l'IC était décrite comme un syndrome clinique associé à une altération de la contractilité de la paroi myocardique et à une dilatation de la cavité ventriculaire gauche (VG).