Utilité d’un carnet de suivi quotidien dans la thérapie de l’anorexie mentale (original) (raw)
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2018
Livret de bonnes pratiquesBienvenu-e dans ce livret guide des bonnes pratiques dans les activités physiques adaptées à des fins de santé. Pratiquer une ou plusieurs activités physiques est important et nécessaire pour la santé physique et psychologique. Les bénéfices d’une pratique physique régulière ont largement été démontrés. Néanmoins, l’activité physique excessive ou inadaptée, tout comme l’inactivité physique, sont des pratiques facteurs de risques pour la santé. Bien pratiquer n’est pas chose aisée, et de nombreuses règles sont à respecter, dans la pratique en elle-même, mais également dans les habitudes de vie autour de l’activité physique (alimentation, hydratation, récupération, sommeil…). Seule une bonne pratique de l’activité physique permet à la fois d’obtenir des bénéfices pour la santé et d’améliorer les performances. Ce livret est un outil pédagogique d’éducation thérapeutique dans la quête d’une bonne pratique de l’activité physique au service de la santé. Il est co...
Un modèle de prise en charge sans séparation de l’anorexie mentale de l’adolescent
2010
Cliniquement, l'anorexie mentale de l'adolescent est définie de façon très stricte par les critères DSM IV. D'autres symptômes cependant peuvent être d'une aide au diagnostic pour le praticien : les pensées obsédantes autour de la nourriture, l'alexithymie, l'existence d'un trouble du goût ou de la perception. Sur le plan psychopathologique, la théorie explicative actuelle prédominante est celle de la dépendance conduisant à une compréhension clinique de l'anorexie basée sur l'omnipotence du contrôle et de la maîtrise. Mais, d'autres hypothèses découlant de la psychanalyse française contemporaine peuvent être d'un apport conséquent comme le concept d'hallucination négative. Ces nouvelles théories nous aident à concevoir d'autres modèles thérapeutiques. Actuellement, il n'y a pas d'accord sur des guidelines thérapeutiques. En France, les modèles thérapeutiques sont souvent fondés sur le contrat de poids et la séparation, modèle développé par l'équipe de Jeammet, mais reste variable d'une équipe à une autre. D'après notre expérience, nous proposons un nouveau modèle de prise en charge de l'anorexie de l'adolescent basé sur quatre grands axes : un contrat de poids sans séparation, thérapies d'inspiration analytiques de groupe et/ou individuelles, des thérapies de groupe établies sur l'écoute des signes préverbaux, des thérapies familiales individuelles ou de groupe.
Nouvelles perspectives en sciences sociales, 2015
L’anorexie mentale est une maladie polyfactorielle complexe aujourd’hui considérée comme un problème de santé publique par le corps médical. Toutefois, les discours médiatiques sur ce sujet sont relativement récents. Notre contribution vise à comprendre comment se caractérise la couverture médiatique de cette pathologie et quelles représentations construisent les médias de ce trouble lié à l’adolescence tout en montrant en quoi le recours à des logiciels d’analyse automatisée de discours peut nous être utile. Pour cela, nous menons une analyse quantitative et de contenu d’un corpus de 131 articles, publiés entre 1995 et 2009, dans divers quotidiens nationaux, avec le logiciel Modalisa. Puis, nous utilisons le logiciel Iramuteq pour identifier les mondes lexicaux organisant les discours en nous appuyant sur un second corpus, plus restreint.
Anorexie mentale : bases rationnelles pour l’hospitalisation en milieu psychiatrique
Data Revues 09850562 00210004 08000022, 2008
L'hospitalisation en milieu psychiatrique pour anorexie mentale (AM) fut quasiment le premier traitement de l'AM, mais la pratique de ce type de soins a considérablement évolué durant le siècle dernier en ce qui concerne les modalités thérapeutiques et les indications. Nous exposons ici les arguments cliniques qui existent dans la littérature internationale pour déterminer dans quel type de service de soins les sujets anorexiques doivent être hospitalisés. Puis, nous discutons pourquoi, à notre sens, dans l'idéal, les sujets anorexiques nécessitant une hospitalisation devraient être pris en charge en milieu psychiatrique spécialisé, alors que la plupart du temps ce sont des manifestations somatiques qui déclanchent ces hospitalisations. Enfin, et avant de conclure, nous illustrons cette discussion par le modèle de programme de soins qui a été développé à l'institut Mutualiste Montsouris.
Identification des pratiques prometteuses dans le traitement de l’anorexie mentale
Santé mentale au Québec, 2017
L'anorexie mentale inquiète, d'une part, car elle est associée à de nombreuses complications médicales et, d'autre part, car elle est liée à un mauvais pronostic. Face à ces constats, il est impératif que les traitements les plus efficaces soient offerts aux personnes présentant une anorexie mentale. Cet article vise à présenter une revue systématique de la littérature portant sur les modalités thérapeutiques prometteuses dans le domaine de l'anorexie mentale. Parmi celles-ci, a. Ph. D., ps. éd., Professeure adjointe,
Phobie sociale dans l’anorexie mentale : évolution au cours des soins
L'Encéphale, 2009
Les liens entre l'anorexie mentale (AM) et la phobie sociale sont peu connus, alors que la phobie sociale est très fréquente chez les sujets souffrant d'AM. Quelques études ont montré que la symptomatologie anxieuse et dépressive diminuait dans l'AM avec la renutrition, mais aucun travail ne l'a étudié dans le cas particulier de la phobie sociale. Nos objectifs étaient alors de préciser les liens entre l'AM, la dénutrition (exprimée en indice de masse corporelle [IMC]) et la phobie sociale (symptomatologie évaluée par l'échelle de Liebowitz et diagnostic apprécié par le mini international neuropsychiatric interview [MINI]) durant une hospitalisation et un suivi posthospitalisation de 18 mois. Notre étude met ainsi en évidence que, chez nos sujets anorexiques, la symptomatologie d'anxiété sociale et le diagnostic actuel de la phobie sociale, s'atténuent au cours des soins. Cependant, quel que soit le moment des soins, la symptomatologie de phobie sociale n'apparaît pas liée à l'état de dénutrition, évalué par le IMC. Elle est en revanche corrélée à l'intensité de la symptomatologie alimentaire et à l'état général des patientes sur le suivi ambulatoire. Nous nous interrogeons alors sur l'artéfact d'une comorbidité AM-phobie sociale, lié à l'état clinique des sujets (question d'un effet additionnel de la dénutrition et des cognitions), ou à l'AM même. D'autres marqueurs de dénutrition seraient d'ailleurs intéressants à étudier. Il nous semble donc qu'un diagnostic de phobie sociale ne peut être confirmé qu'après l'état aigu d'AM, ce qui permet de hiérarchiser les thérapeutiques.