Éthique et Business : La Raison Dans Tous Ses États (original) (raw)
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Revue de Synthèse, 2002
COMPTES RENDUS 279 RAISON D'ÉTAT ET SOCIÉTÉ Cesare Beccaria. La pratica dei lumi. Atti del convegno (IV giornata Luigi Firpo, 4 marzo 1997), a cura di Vincenzo FERRONE e Gianni FRANCIONI. Florence, Olschki, 2000. 18 ¥ 25,5, VI-182 p., index (Fondazione Luigi Firpo. Centro di studi sul pensiero politico. Studi e testi, vol. XI).
Le raisonnement juridique dans tous ses états
Droit et Société, 2013/1, no. 83: 193-202., 2013
Pour penser comme un juriste (ou comme un avocat), il faut non seulement connaître les arguments auxquels sont sensibles les juges mais aussi savoir les dissimuler derrière des règles de droit qui parviendront à justifier telle solution plutôt que telle autre. Ainsi, même le plus réaliste des juristes a besoin de connaître le droit et de tenir compte des méthodes les plus classiques avec lesquelles les juges parviennent à justifier les règles qu’ils font. En d’autres termes, le droit n’est pas qu’un langage obéissant à certaines règles logiques, il est aussi une langue qu’il faut apprendre à parler pour se faire comprendre de ses locuteurs
Éthique et Management : repenser l'organisation
RIMHE, 2012
Distribution électronique Cairn.info pour ARIMHE. Distribution électronique Cairn.info pour ARIMHE. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-rimhe-2012-1-page-3.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info.
Éthique et justice climatique : entre motivations morales et amorales
Les Ateliers de l'Éthique / The Ethics Forum, 2016
In a situation of urgency, philosophers cannot any longer rely exclusively on ideal theories of climate justice grounded on purely moral motives. It has become necessary to build non-ideal approaches. Our proposal is to take the problem of motivation seriously by highlighting prudential motives to struggle against climate change. Dans un contexte d’urgence, les philosophes ne peuvent plus se contenter d’élaborer des théories idéales de la justice climatique fondées sur des motivations purement morales. Il est désormais nécessaire d’envisager des approches non idéales. Nous proposons ici de prendre au sérieux le problème de la motivation à l’action et nous mettons en avant certains motifs prudentiels pour lutter contre le changement climatique, en vue non pas de remplacer, mais de renforcer les motivations morales existantes, mais insuffisantes.
Réalisme et Mythologie de la Raison D’État
Revue de Synthèse, 2009
L a raison d'État a fait l'objet, depuis ses premiers usages, de narrations diverses et contradictoires, nées de son passage de l'obscurité des cabinets princiers à la place publique. Tout en répondant aux exigences historiques de son temps, celles du contexte des guerres de Religion et des modifications du rapport entre le pouvoir séculier et le pouvoir religieux, elle s'est constituée comme un mythe fondateur de la modernité politique : la conception baroque de la notion dont nous avons héritée ou encore la figure de la raison d'Enfer en témoignent 1. Ainsi, au coeur du réalisme politique le plus cru gît une mythologie de la raison d'État. L'imaginaire politique qui lui est propre se nourrit de ce mode d'expression et de sa capacité à changer de forme, d'apparence-et, par suite, à être aussi polysémique que polymorphe. Il convient donc de poser à nouveau la question de la raison d'État en interrogeant la dualité à partir de laquelle elle s'est construite, entre réalisme et mythologie. Ce questionnement engage une enquête sur ses représentations autant que sur l'écriture de son histoire. L'écriture et l'enseignement de la raison d'État, tels qu'ils nous ont été transmis par les traités des XVI e et XVII e siècles, dispensent une instruction du mal en politique. François Guichardin, dans les années 1520, accomplit le geste inaugural qui consiste à l'insérer au nombre des vérités historiques dont la mémoire doit être formée et * Laurie Catteeuw, née en 1974, est actuellement attachée temporaire d'enseignement et de recherche à l'École des hautes études en sciences sociales. Elle a récemment soutenu sa thèse, Censures et raisons d'État aux origines de la modernité politique. Dialogues franco-italiens des XVI e et XVII e siècles. Ses recherches portent sur l'histoire de la pensée politique des époques moderne et contemporaine. Elle a notamment codirigé avec François Bordes, le Cahier Kostas Papaïoannou. L'amitié, les travaux et les jours (Paris, Acedia, 2004) et publié plusieurs articles dans différentes revues. « Censure, raison d'État et libelles diffamatoires à l'époque de Richelieu » vient de paraître dans les
Raisons d'être des associations et théorie économique
1998
Compte tenu de l'intérêt croissant des économistes pour le champ de l'économie sociale (ou tierssecteur), cet article a pour but d'analyser et de synthétiser les différents arguments auxquels a recours la littérature anglo-saxonne sur les organismes à but non lucratif pour expliquer leurs raisons d'être aux côtés du secteur privé à but lucratif et du secteur public. Après avoir identifié les différents cadres conceptuels mobilisés par les économistes, nous développons les arguments qui expliquent, d'une part, pourquoi des parties prenantes extérieures (usagers, pouvoirs publics, donateurs) ont recours à des organisations non lucratives ("les théories de la demande") et, d'autre part, pourquoi des parties prenantes internes choisissent l'association comme mode d'organisation ("les théories de l'offre").