Commentaire la de carte 363 (la) porte de l’Atlas linguistique et ethnographique de la Lorraine romane II Études lorraines IV (original) (raw)

BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ HISTORIQUE ET ARCHÉOLOGIQUE DE LANGRES

Découverte d'une villa et d'une mosaïque à Orbigny-au-Mont (page 135) a banlieue langroise, qui ne le sait ? est riche, presque opulente, en débris anciens de tout âge et de toute nature. Aussi, la pioche des explorateurs de profession et la charrue des laboureurs y ont-elles fait surgir de terre, depuis surtout un siècle et demi, une quantité d'objets qui intéressent, au plus haut point, l'archéologie. Il suint, pour s'en convaincre, de lire le tableau, déjà incomplet à l'époque où il écrivait, et plus incomplet encore aujourd'hui, que traçait des heureuses découvertes, faites dans la région, un antiquaire, d'ailleurs, fort averti : M. Luquet (1). Sur cent deux villages que contient l'arrondissement de Langres, le futur évêque d'Hésébon, en citait quatre-vingt-six du sol desquels avait été exhumé, soit fortuitement, soit autrement, quelque curieux témoin et spécimen plus ou moins important de l'une des civilisations que se sont succédées dans la contrée. L Dans la liste des localités ayant été le théâtre d'une trouvaille archéologique quelconque dressée par le savant architecte, les « deux Orbigny », comme on les appelle familièrement : Orbigny-au-Mont et Orbigny au-Val, ont tous les deux l'honneur d'avoir une place (2) : une place petite, il est vrai, mais une place suffisante pour qu'on ait le droit de compter ces deux villages, parmi les plus anciens villages de la région langroise. Mais si les courtes notes que M. Luquet consacre aux Orbigny dans son travail sont de nature à intéresser la curiosité des lecteurs, elles lui laissent des regrets. En même temps qu'il relate les résultats des découvertes faites dans chacun des deux villages, l'auteur des Antiquités romaines constate aussi leur disparition. Qu'étaient ces débris gaulois ou galloromains que la pioche avait exhumés ? On ne le savait pas exactement. Tous ou presque tous avaient péri et il propos de tous ou de presque tous (3), on en était réduit à murmurer la plainte mélancolique du poëte : Etiam periere ruinae. Ce qui était vrai hier, ne l'est plus, heureusement, aujourd'hui. Un des membres correspondants de notre Société-et non des moindres, car avant sa découverte d'Orbigny-au-Mont, il avait déjà fait ses preuves et montré, par d'heureuses trouvailles, qu'il était un maître dans l'art d'interroger les entrailles de la terre (1)-M. Valdan, instituteur à

Traces ligneuses et difficultés de lecture : exemple du site aristocratique Hallstatt D3 / La Tène A ancienne de Charmoy, « Le Haut des Marquettes » (Yonne)

-clés : chambre funéraire, tombe à char, bois, Hallstatt D3. Résumé : Le site aristocratique du « Haut des Marquettes », daté du premier quart du V e s. av. J.-C., présente un exceptionnel ensemble funéraire monumental fossoyé au sein duquel ont notamment été découvertes plusieurs sépultures en chambre coffrée. Certains vestiges ligneux, à l'état de trace, ont pu faire l'objet d'une analyse. Abstract : The aristocratic site « Le Haut des Marquettes », dated first quarter of the 5 th century BC, has an exceptional moated monumental funerary complex in which, among others, several graves in shuttered room were discovered. Some traces of vestiges timber could have been analysed. Traces ligneuses et difficultés de lecture : exemple du site aristocratique Hallstatt D3 / La Tène A ancienne de Charmoy, « Le Haut des Marquettes » (Yonne)

K. Konuk / P. Brun / L. Cavalier / F. Prost (ed.), EUPLOIA. La Lycie et la Carie antiques. Dynamiques des territoires, échanges et identités. Actes du colloque de Bordeaux 5, 6, 7 novembre 2009 (Bordeaux, 2013).

The issue of geopolitical networks in the Mediterranean has been the subject of much lively debate in recent years. In the framework of a program funded by the French National Research Agency (CNRS), a program consisting of philologists, historians, archaeologists and geologists took a model of integration into the larger whole of the Mediterranean the ancient regions of Caria and Lycia. At the end of this program, a symposium held in Bordeaux provided an update on the progress of our knowledge of indigenous languages, foreign influences in the architecture and funerary practices. In turn, recent archaeological and epigraphic discoveries as well as historical developments underlying them shed light on the dynamism and ability of Caria and Lycia to adapt to political changes in the Mediterranean world.

THIRIET S., Etude Onomastique sur le territoire de Lugdunum - Mémoire Première Année, Lyon II Lumière, 2014-2015.

L’adaptation et l’intégration de la forme linguistique et dénominative celtique n’est pas uniforme à l’ensemble du monde romain. Loin de seulement se fixer dans un environnement nouveau, la dénomination latine évolue et engendre, influence et détermine la manière de se nommer, de s’appeler, dans une société antique où le caractère individuel au sein de la communauté est, très certainement, fondamental. C’est pourquoi nous avons choisi dans cette contribution d’identifier et de restituer les principaux vecteurs à l’origine du phénomène de romanisation au travers des singularités patronymiques des populations de Moyenne Vallée du Rhône durant la période du Ier siècle av. J.-C. au IIIe siècle apr. J.-C. C’est en ces termes que nous abordons respectivement l’onomastique celtique et latine ; que nous percevons, par l’expression d’hypothèses soutenues par les sources disponibles - conjointement historiques et archéologiques - les particularités culturelles qui conditionnent l’établissement colonial provincial, dans la partie occidentale de l’empire. Cette étude n’a pas la prétention d’être exhaustive mais a pour ambition de délivrer une compréhension générale du phénomène de dénomination se rapportant au territoire rural et urbain de Lugdunum, alors capitale des Trois Gaules.