Premiers regards sur le dépotoir de la fabrique de pipes à fumer Henderson, 1847-1876 (original) (raw)
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Un dépotoir de faïencier de la seconde moitié du XIXe siècle à Lyon, quartier de Vaise
2015
Une campagne d’evaluation archeologique prealable a un projet immobilier a ete menee en mars 2012 dans le quartier de Vaise a Lyon (Rhone). Deux depotoirs de ceramiques ont ete decouverts durant l’operation dont un vraisemblablement issu d’un atelier de faiencerie. L’ensemble date de la deuxieme moitie du XIXe siecle. Certaines pieces de production portent une marque mentionnant « ABEL ETERLIN SUCCEUR DE CHAPEAUX-REVOL A LYON ». Cette decouverte constitue un nouveau temoignage de la production de faience a Lyon au XIXe siecle. Elle permet d’apporter de nouvelles connaissances relatives a une dynastie de faienciers lyonnais. Elle est aussi l’occasion de mettre l’accent sur une periode encore peu etudiee dans le cadre de l’archeologie preventive lyonnaise.
Le dépotoir du Moyen Âge central FS2092 de Gruissan
Archéologie du Midi Médiéval, 36-37, 2021
La fouille d’un dépotoir du Moyen Âge central dans l’établissement littoral de Saint-Martin le Bas à Gruissan (Aude), situé au cœur de la lagune narbonnaise, a livré une abondante documentation matérielle et bioarchéologique. L’étude exhaustive des restes collectés par une équipe pluridisciplinaire offre un éclairage inédit sur de nombreux aspects de la vie des occupants du site au cours des XIe-XIIe s. Elle démontre le caractère domestique des activités consommatrices qui ont généré les déchets rejetés dans le dépotoir, découlant assurément de la présence d’un habitat à proximité. Ces déchets reflètent une économie s’appuyant sur l’exploitation de la quasi-totalité de l’environnement terrestre et marin local, dont le caractère vivrier n’empêche pas une intégration à des circuits d’échanges régionaux. Ce dossier procure donc des informations sur les modalités de l’occupation et de l’exploitation du littoral languedocien, encore peu documenté. Plus largement, il contribue à éclairer l’histoire des paysages et l’économie des régions littorales de la Méditerranée nord-occidentale pendant les siècles de la croissance agraire médiévale. Enfin, ces nouvelles données participent à la réflexion sur la nature de cette occupation et le statut de cet établissement dont les recherches actuellement en cours révèlent progressivement l’importance durant la période médiévale.
Le site de la Place Jules Verne s'inscrit dans une série de fouilles préventives à l'origine de nos connaissances sur l'activité commerciale des ports romains de Marseille. Jouxtant l'Hôtel de ville, le site a fait l'objet d'une fouille préalable, à l'aménagement d'un parking souterrain, réalisée au cours des années 1992 et 1993 sous la direction d'A. Hesnard (1) , Hesnard et al.2001 (2). La zone s'étend sur 75 m de long, le long de la rive nord du Vieux-Port. Bien qu'en retrait du plan d'eau actuel, le site couvrait la limite du bassin portuaire antique ; tout au long de son évolution, le gisement est divisé dans sa longueur par la ligne de rivage antique distinguant deux zones: au nord, une zone terrestre occupée par diverses infrastructures portuaires et au sud une zone immergée, partie intégrante du bassin portuaire. Au début I er siècle de n.è., un important programme de réaménagements est mis en oeuvre sur l'ensemble du site. La première étape consiste en un dragage complet de la zone en eau, nous privant ainsi des dépôts antérieurs ; suivent la construction d'un quai en dur et l'aménagement d'appontements. Le programme édilitaire concerne également la partie terrestre où sont mis en place des entrepôts.