Scientisme. Sur l'histoire d'un concept difficile, 2013 (original) (raw)

Note historique sur le mot "technoscience"

Carnet Zilsel, 2015

The term technoscience enjoys some popularity in the study of science (philosophy, sociology and history of science). The historical approach shows that the neologism was not invented by Bruno Latour (1987) or Gilbert Hottois (1977): it dates back to the post-World War II years. The meanings of the word between 1946 and 1977 are reviewed.

Les défis du novum, de la science-fiction à l'histoire des idées scientifiques

HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2018

Je tenterai de définir la science-fiction comme la littérature de la connaissance distanciée. [...] Je voudrais aborder ce champ d'investigation en postulant l'existence d'un spectre ou d'un éventail de sujets littéraires, allant d'un extrême qui serait la reproduction exacte de l'environnement de l'auteur à l'autre extrême possible, à savoir un intérêt exclusif pour une nouveauté étrange, un novum. De ces deux tendances, c'est la première qui a prédominé du XVIII e au XX e siècle, comme la littérature canonique de notre civilisation. 1a Darko suVin

La naissance difficile des communautés scientifiques

On ne manque pas de documents ni de rapports sur les politiques de la. , produits pour des réunions internationales telles que la Conférence de Vienne des Nations Unies sur la Science et la Technologie pour le :: Développement qui s'était tenue en 1979 (1980), ces textes officiels contiennent nombre de déclarations d'intention, mais il faut bien rcconnaitre que notre connaissance des scientifiques et des commuautant très approfondie. On dispose aussi d'une littérature assez abondante sur la science du Tiers Monde, avec des articles dispersés dans '. . de nombreux périodiques, rapports et compte-rendus de séminaires, mais les études empiriques restent peu nombreuses. Le Professeur Moravcsik (1976) avait élaboré l'une des bibliographies les plus complètes sur le sujet, qui couvre toute la littérature jusqu'au début des , un champ de recherche inexploré et fécond (Moravcsik, 1985). La ,": ' création d'une association internationale, regraupant les chercheurs ....... :. .. .. . science et de la technologie dans les pays en développement. Souvent. .. .

2013 Comment les sciences durent

L'article vise à poser la question de la différenciation des disciplines scientifiques dans le registre de la sociologie générale et en particulier dans le dispositif conceptuel de la mémoire collective formé par Maurice Halbwachs.

Mise en perspective de trente ans d’évolution par les chercheurs

HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2020

Depuis 2000, quatre chercheurs, Nonna Mayer, Guy Michelat, Vincent Tiberj et Tommaso Vitale, rejoints cette année par Yuma Ando, contribuent, par leur expertise solide et reconnue sur ces questions, aux rapports de la CNCDH. La qualité de leurs analyses et de leur recherche soutient et nourrit le regard de la CNCDH, dans un dialogue riche, étroit et ancien. Nonna Mayer, directrice de recherche émérite du CNRS au Centre d'études européennes et de politique comparée (CEE) de Sciences Po, a présidé l'Association française de science politique de 2005 à 2016. Elle dirige la collection « Contester » aux Presses de Sciences Po, consacrée aux transformations des répertoires d'action collective. Ses champs de recherches sont la sociologie des comportements politiques, le racisme et l'antisémitisme, l'extrémisme de droite, et l'impact politique des inégalités et de la précarité sociale. Guy Michelat, directeur de recherche émérite du CNRS, au Centre de recherches politiques de Sciences Po (CEVIPOF), a axé ses recherches sur les relations entre attitudes et comportements politiques et religieux, sur l'univers des croyances, les représentations de la laïcité, le racisme et l'antisémitisme.

1913. La recomposition de la science de l'Homme

Les premières années du vingtième siècle sont fertiles en moments, événements et publications qui, rétrospectivement, dénotent tous la recomposition en cours de la « science de l’homme », comme l’appelaient alors ses protagonistes. Une effervescence institutionnelle caractérise ce champ scientifique qui voit une autonomisation accrue de plusieurs disciplines marquant chacune leur territoire et leurs ambitions, parallèlement à un affaiblissement du magistère de l’anthropologie physique. Dans la division du travail scientifique, la pratique ethnographique gagne progressivement en légitimité. L’intensité des débats sur les origines et les formes des religions primitives bouscule la théologie catholique, en même temps qu’elle fait entendre une analyse savante et laïque des phénomènes religieux grâce à une attention grandissante accordée aux matériaux ethnographiques qui viennent nourrir la réflexion des historiens des religions, sociologues, philosophes, préhistoriens, anthropologues et linguistes. S’il s’agit bien d’une histoire disciplinaire qui est ici esquissée, elle tente de dépasser ce strict découpage pour rappeler que l’anthropologie fut au croisement de nombreuses disciplines qui ont également contribué à son émergence et à sa reconnaissance. Par ses multiples coups de sonde dans ce champ scientifique très dynamique, 1913, la recomposition de la science de l’homme propose un état des lieux certes incomplet mais suggestif des tensions, des enjeux, des rapports de force, des dialogues, des pratiques scientifiques, qui le structurent et l’animent. Les différents auteurs rassemblés ici font le pari de la pertinence heuristique de l’approche situationnelle, contextuelle, institutionnelle, pour une histoire de l’anthropologie qui s’intéresserait tout à la fois aux idées, aux revues, aux institutions de savoir, aux réseaux de sociabilité savante, aux acteurs qui n’eurent pas tous l’heur d’être sacrés pères fondateurs de la discipline. Cet ouvrage est le septième volume des Carnets de Bérose, une collection éditée électroniquement par le Lahic et le département du Pilotage de la recherche et de la politique scientifique de la Direction générale des patrimoines (ministère de la Culture).

L’HISTOIRE DES SCIENCes

Sous réserve des exceptions légales, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite, par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par le Code de la Propriété Intellectuelle. Le CFC est le seul habilité à délivrer des autorisations de reproduction par reprographie, sous réserve en cas d'utilisation aux fi ns de vente, de location, de publicité ou de promotion de l'accord de l'auteur ou des ayants droit. La chronologie est la science qui cherche à établir les dates des événements passés. C'est le guide qui nous permet de domestiquer les temps anciens et de nous y repérer. Cette conception qui date de la Renaissance reste d'actualité, même si le défi principal, pour ce qui concerne l'histoire des sciences, est aujourd'hui moins de dater les événements que de sélectionner les plus aptes à en faire comprendre les enjeux. Ce que nous avons voulu faire Nous vivons une période charnière de l'histoire de notre planète, qu'on nomme l'anthropocène, où l'espèce humaine prend conscience de l'impact global qu'elle a sur la Terre. Notre chronologie de l'histoire des sciences et des techniques, cherche donc, dans un sens large, à éclairer le chemin qui nous y a mené. Les sciences et les techniques reflètent les enjeux culturels propres à chaque époque. Elles s'appuient sur des idées et des concepts, bien sûr, mais aussi sur des pratiques d'observation, des expériences, des instruments, des modes de communication dont nous avons essayé de rendre compte. Surtout, elles sont indissociables des hommes et des femmes aux prises avec le monde naturel, mais aussi avec les questions d'ordre social ou politique qui agitent leur vie. Au-delà des « génies de la science » sur lesquels on insiste trop souvent, nous avons voulu dessiner l'aventure collective de la recherche scientifique, ainsi que les mécanismes de transmission et d'appropriation des savoirs, y compris au sein d'un large public. Pour cela, nous nous sommes appuyés sur les recherches historiques les plus récentes et avons privilégié les sources de première main. Comment l'ouvrage est organisé Les six grandes parties de cet ouvrage correspondent aux phases de la mondialisation et de l'industrialisation des sociétés humaines, comme autant d'étapes sur le chemin de l'anthropocène. Chaque section débute par une brève introduction et une frise chronologique illustrée. Évoqué de manière vivante, chacun des événements est mis en perspective de façon que le lecteur en perçoive les enjeux. Des documents visuels ainsi que des encadrés viennent compléter ce récit. En fin de section, les dossiers permettent d'approfondir des aspects fondamentaux de l'histoire des sciences et des techniques et de les replacer dans une perspective culturelle ou sociale plus large. À vous qui partez à la découverte des sciences passées et présentes, nous offrons cette chronologie comme un guide de voyage… en espérant qu'elle vous aide parfois à sortir des sentiers battus. Les auteurs Avant-propos Sommaire Aux origines des sciences 3000 av. notre ère-700 3 127 Ptolémée observe Saturne d'un nouvel oeil ..

Technoscience: propositions épistémologiques pour un devenir-concept d'une idée devenue embarrassante

[Introduction] On le sait, l’idée de « technoscience » est fort décriée aujourd’hui, et nous verrons que, de fait, elle n’est jamais devenue un concept, faute d’avoir été véritablement exploitée dans le potentiel épistémologique que recélait sa première acception philosophique. Un rappel historique s’impose au préalable : le nom commun « technoscience » existe depuis 1956, et l’adjectif « technoscientifique » lui est encore antérieur . C’est cependant au philosophe belge Gilbert Hottois que l’on doit d’en avoir élaboré à partir de 1979 une première acception proprement philosophique . Or, sous l’impulsion conjointe de Bruno Latour et de Jean-François Lyotard, le potentiel épistémologique de cette acception philosophique a été vite oublié au profit d’acceptions plus socio-politiques, qui ont par ailleurs fait de « technoscience » une idée de plus en plus floue, et à chaque fois plus ou moins boiteuse – hormis, nous le verrons, chez Jean-Marc Lévy-Leblond. Par-delà ce que Hottois a ainsi été amené à qualifier de « cacophonie », nous voudrions revenir ici au potentiel épistémologique resté quelque peu inexploité de la notion de technoscience, mais aussi au lien entre ce potentiel et certaines compréhensions des conditions de l’objectivité physique qui ont précédé l’existence même de la notion de technoscience. Car si l’on veut que cette idée confuse devienne un concept, il faut lui faire désigner, non pas la transformation techno-capitaliste des visées de la recherche fondamentale et la sortie de la science proprement dite – ce que dit déjà la notion de technocratie -, ni même et encore moins un prétendu âge où « la science » aurait de nouvelles conditions fondamentalement techniques, mais seulement l’âge - post-bachelardien ou simondonien - de la compréhension pleine et entière, provoquée par la physique quantique, des conditions techniques qui ont toujours été celles de l’ob-jectivité physique depuis Galilée. C’est pourquoi nous l’écrirons à terme « (techno)science ». Parmi les compréhensions avancées de la physique qui ont même précédé l’existence de la notion de technoscience, nous retiendrons ici celle de Heidegger, mais pour la contrer là où elle prétend disqualifier la science au nom de la différence entre exactitude et vérité : si Heidegger a bien saisi que l’ob-jectivité physique est techniquement conditionnée, il a malheureusement réduit la technique à un calcul, et la technique moderne à une « pro-vocation » (Heraus-fordern), réduisant par là même et transitivement la physique moderne à une entreprise d’ « arraisonnement » (Gestell) de la nature.

Un parcours scientifique: essai d'égo-histoire

From my childhood in a family of Algerian origin in Istres (Marseilles, France) to my present academic life in Berlin, an overview of the different stages of my career, with a focus on themes like migration, immigration, integration, discrimination, sport, Islam, the Arabic language, the post-colonial condition in France, cities of the Arab world, gender and of course Ottoman urban studies. The French academic system of the "Habilitation à diriger des recherches" requires the writting of a such autobiographic essay (ego-history). I will probably never make a real book out of it, but this small e-book is anyway the occasion for me to share this experience Key words: habilitation à diriger des recherches, HDR, essai d'égo-histoire, mémoire autobiographique