C. HUGUES, E. DROUOT et S. GARIMOND._ LA STATION DES HYPOGÉES DE COLLORGUES (GARD) 1965 (original) (raw)
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La station du quarantième des Gaules à Lugdunum des Convènes (Saint-Bertrand-de-Comminges)
L'étude approfondie de l'inscription de la station douanière de Lugdunum des Convènes permet de revenir sur la question de sa localisation et d'enrichir nos connaissances sur le personnel subalterne de l'administration financière de l'Empire romain. À la lumière des recherches récentes, l'article fait aussi le point sur l'emplacement de la station dans la ville et la taxation du commerce local.
Situé dans l'Alésan, dans le Gard central, ce site est bien connu des archéologues locaux et régionaux. Cette cavité, qui a livré un abondant mobilier archéologique au cours de plusieurs opérations de fouille depuis 1948, est un site emblématique du Néolithique final-Chalcolithique gardois, notamment par l'abondance de la céramique et du mobilier métallique recueillis. C'est l'un des premiers sites, avec le site éponyme de Fontbouïsse, à avoir servi à la caractérisation, de cette culture chalcolithique. Interprété un temps comme une « mine de silex, avec atelier de taille en surface », on lui a reconnu les « fonctions concomitantes de nécropole et d'aven dépotoir ». La présence d'une ouverture d'aven ayant servi de dépotoir pour un « village préhistorique qui devait se trouver au-dessus » et d'un « cône de déjection ayant son origine dans de nombreuses failles ou cheminées qui trouent la voûte » expliquent sans doute l'amoncellement d'une grande quantité de tessons (près de 700 kilos de fragments céramiques ont été recueillis), et d'os d'animaux, « à l'aplomb des failles de la voûte ». Des remaniements, provoqués par des fréquentations historiques, exigent une grande prudence quant à l'interprétation des vestiges (Salles, Brousse et Louis ; Scimia et Varéa ; Gutherz et Jallot, Bordreuil). FREQUENTATION CAMPANIFORME : Les fréquentations – ou utilisations – de la grotte concernent le Néolithique final 1 (Ferrières) et le Néolithique final 2 (Fontbouïsse), et peut-être le Bronze ancien (présence de tessons à cordons digités1). Une datation réalisée sur charbon de bois donne : 4000 +/-160 BP soit 2660-2045 BC. La périodisation régionale fini-néolithique est la suivante :-Néolithique final 1 (Ferrières) : 3200/3100 à 2900L2800 avant notre ère,-Néolithique final 2 (Fontbouïsse) : 2900/2800 à 2400/2300 avant notre ère. Le Campaniforme apparait vers 2500 avant notre ère. La métallurgie du cuivre était alors déjà active en Languedoc, au moins depuis le début du millénaire. 1 1 Il ne s'agit que d'une éventualité car le cordon digité est déjà présent dans la poterie du Néolithique final régional. Ce type de décor est aussi connu dans la céramique commune campaniforme.
1914 -1918 UOMINI CONTRO : GEORGES EEKHOUD CLOUE AU PILORI
En général , il est admis dans les analyses sur la GRANDE GUERRE que, en BELGIQUE, le courant de refus de la guerre, pacifiste et (ou) internationaliste était faible. Alors que , dans le mouvement socialiste, majoritaires et minoritaires , s'affrontaient , en RUSSIE, bien sûr, en ITALIE, en ALLEMAGNE, en GRANDE BRETAGNE, en SERBIE et BULGARIE ; alors que de grandes voix intellectuelles se faisaient entendre pour LA PAIX, comme celle de ROMAIN ROLLAND en FRANCE , la BELGIQUE semble avoir connu le règne de la « défense de la Patrie », du rassemblement autour de la monarchie , de l' UNION SACREE. Cela peut s'expliquer par la violence de l'attaque allemande, la violation de la neutralité, la cruauté des troupes du KAYSER, les massacres, et surtout aussi par le statut de pays occupé. Tout acte d'internationalisme, de pacifisme , de refus de la guerre pouvait être - ET A ETE – interprété comme « acte de trahison de la patrie », ou pouvait être manipulé par la puissance occupante comme acte d'allégeance. Et l'opposition à la guerre est communément assimilée à l' "activisme" ( mouvement flamand pour l'autonomie de la Flandre par la collaboration avec l'occupant allemand et sa "Flamenpolitik" ) C'est à dire que si on ne partageait pas les buts de guerre de l'ENTENTE, on partageait forcément ceux de l'ALLEMAGNE et ses alliés. "Toutes les pensées généreuses et toutes les initiatives nouvelles sont condamnées au silence, à la clandestinité ou à la collaboration." Mais quelques « HOMMES CONTRE » se sont quand même levés . Ils ont écrit, parlé , crié ou murmuré , combattu . On les a souvent puni pour essayer de les faire taire . Et leur histoire a été - et est toujours - occultée .