Pastorale et épideixis à la Renaissance: étude de la neuvième églogue de l’Adulescentia de Battista Spagnoli de Mantoue, du commentaire de Josse Bade et de la traduction française de Michel d'Amboise (original) (raw)
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Archivum Historiae Pontificiae
En 1535-1536, les généraux des ordres mendiants se saisissent des appels du pape Paul III à la réforme de la Curie pour plaider en faveur d’une limitation des pouvoirs de la Pénitencerie apostolique. Ils rédigent un virulent libelle, dans lequel ils accusent l’office de favoriser, par un octroi massif de grâces, l’apostasie des religieux et l’essor des mouvements hétérodoxes. Cet article propose une édition, précédée d’une introduction, de ce libelle et de la double réponse de la Pénitencerie, celle d’Antonio Pucci, Pénitencier majeur (1529-1544), datée du 10 février 1536, et celle du régent, Luís Gómez (1534-1543). Le dossier éclaire sous un jour nouveau les bouleversements internes aux ordres mendiants, confrontés, dans les années 1530, au départ massif de leurs membres, ainsi que les projets pré-tridentins de réforme de la Pénitencerie, avant la réforme effective de l’office en 1569.
À l’origine de la pastoralité à Vatican II
Laval théologique et philosophique, 2011
La notion de « pastoralité » est au coeur de la réflexion de C. Theobald sur Vatican II désigné comme « concile pastoral ». Pour Theobald la pastoralité représente, dans le geste même de l’annonce, la prise en compte du destinataire. Le présent article, à travers deux parcours biographiques d’abord et la discussion sur la liberté religieuse à la Commission centrale préparatoire, s’attache à remonter aux sources de cette préoccupation. Il permet d’établir que, avant même l’ouverture de Vatican II, A. Roncalli, Y. Congar, une figure éminente de la théologie, et un bon nombre d’évêques partageaient cette exigence de prendre en compte l’auditeur lorsqu’on lui adressait une parole, exigence qui sera ensuite un trait caractéristique de Vatican II.