Aḥmad Nu‘mān, Beyrouth 1969 : l’improbable Yémen (original) (raw)

Le Nihm. Esquisse de géographie historique d’après les données d’al-Hamdānī (texte français de Nihm 1986)

1981

Texte français inédit de Christian Robin, « Nihm. Nubdha fī ʾl-jughrāfiyya al-taʾrīkhiyya wafq an li-muʿṭiyāt al-Hamdānī », dans al-Hamdānī, a great Yemeni scholar. Studies on the occasion of his millenial anniversary, edited by Yusuf Mohammad Abdallah, Sanaa (Publications of Sanaa University), 1986 (1407 h) [paru en 1987], pp. 83-98 de la section en langue arabe (avec deux cartes) (titre de l'ouvrage en langue arabe : al-Hamdānī, Lisān al-Yaman). Résumé. Première esquisse de l'extension et de la structure d'une tribu de la montagne, proche de Ṣanʿāʾ, celle du Nihm, dont le territoire commence après la passe d'Ibn Ghaylān, à 35 km au nord-est de Ṣanʿāʾ. Elle se fondait principalement sur les données recueillies sur le terrain,

Yémen : chronique d’un délitement

2018

par l’Arabie saoudite, avait pour but de remettre au pouvoir le président Abd Rabbo Mansour Hadi à Sanaa, la capitale du Yémen. Les milices des Ansar Allah (« Partisans de Dieu » communément appelés Houthistes) s’en étaient emparées, le 21 septembre 2014, avec la complicité des forces de l’ex-Président Ali Abdallah Saleh. Sur le plan militaire, la coalition arabe et les troupes gouvernementales ont certes réussi à libérer les provinces méridionales du pays de l’emprise des forces rebelles et à avancer sur certains fronts mais elles sont, comme leur ennemi, confrontées à la cohésion précaire de leur camp. Trois ans après le début de cette intervention, le Yémen se retrouve dans une situation catastrophique sur tous les plans. Choléra et famine ont suscité des cris d’alarme lancés par des agences onusiennes et par des ONG dont certaines sont présentes au Yémen telles que MSF et Médecins du Monde. Selon l’Organisation Mondiale pour la Santé, 22 millions de Yéménites sur une population ...

Bu uġanim, l’alter ego comique de l’amdyaz au Maroc central

Études et Documents Berbères, 2014

Distribution électronique Cairn.info pour La Boite à Documents. © La Boite à Documents. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.

Ermant II. Bab el-Maganîn (Ermant II, nos 1-33), MIFAO 147, Le Caire, 2022

Le présent ouvrage livre la documentation hiéroglyphique du secteur de Bab el-Maganîn, dans la ville moderne d’Ermant, au sud de Louqsor. À près de 300 mètres du temple principal consacré au dieu Montou-Rê, une porte d’enceinte bâtie sous le règne d’Antonin le Pieux (138-161 apr. J.-C.) témoigne d’un domaine cultuel secondaire, enfoui sous les habitations. Alentour, gisent des dizaines de blocs épigraphiés. Ces ensembles lapidaires ont été partiellement publiés en 1940 par Robert Mond et Oliver Humphrys Myers, puis par Adel Farid en 1979. Sous les auspices de l’Ifao, la reprise des travaux sur le site d’Ermant a permis progressivement de réunir la totalité de cette documentation éparse, que les archives de l’Egypt Exploration Society à Londres ont significativement enrichie. Parmi cette matière épigraphique hétérogène, il est possible de proposer un assemblage partiel d’une porte monumentale aux noms de Ptolémée VI Philométor, Ptolémée VIII Évergète II et Ptolémée IX Philométor II. Malgré leur caractère fragmentaire, ces inscriptions livrent des informations importantes sur les cultes du dieu Montou-Rê et de ses parèdres dans la région thébaine à l’époque gréco-romaine. This book presents the hieroglyphic documentation of the site of Bab el-Maganîn, located in the town of Armant, south of Luxor. An enclosure gate built by Antoninus Pius (138–161 AD) bears witness to a secondary cultic domain, buried under the modern houses nearly 300 meters from the main temple dedicated to the god Montou-Re. Around it lie dozens of inscribed blocks. These sets of stones were partially published in 1940 by Robert Mond and Oliver Humphrys Myers, then by Adel Farid in 1979. The work resumed at Armant under the auspices of the IFAO has gradually allowed to bring together all of this scattered documentation, which the archives of the Egypt Exploration Society in London have significantly enriched. Amongst this heterogeneous epigraphic material, it is possible to virtually reconstruct part of a monumental gate bearing the names of Ptolemy VI Philometor, Ptolemy VIII Euergetes II and Ptolemy IX Philometor II. Despite their fragmentary nature, these inscriptions provide important information about the cults of the god Montu-Re and his relatives in the Theban area during the Graeco-Roman period.

Nehnā w al-qamar jīrān. Les visions futuristes de l'espace géoculturel arabe

2017

Journée d’étude "L’imagination du futur en temps de guerre" à la Colonie organisée par Mirna Boyadjian et modérée par Morad Montazami à La Colonie, Paris, 14 novembre 2017 Une esthétique “futuriste arabe’’ (arabfuturism) s’est depuis le début du XXIème siècle constituée autour de certains agents artistiques (Sophia al-Maria, Larissa Sansour, Nat Muller, Rachel Dedman, Sulaïman Majali, etc.). Ces visions du futur se rejoignent pour former un discours critique à l’égard d’un présent déconcertant et se développent au sein d’une création artistique pluridisciplinaire. Cette présentation s’engage de ce fait à montrer les différentes étapes d’apparition du genre, d’analyser son développement dans les espaces géoculturels arabes et de remonter quelques temporalités artistiques pour en explorer ses déclinaisons. De plus, nous approfondirons l’apparition du phénomène avec le développement de la science-fiction et de l’anticipation arabe. Cette étape aidera à comprendre comment donner une lecture critique de ces représentations sur les récits établis et de rapprocher certaines expressions plastiques, modernistes arabes ou des arts de l’Islam, dans le but de théoriser une généalogie du « futurisme » pour redéfinir le concept d’arabité.

Les charmes du cheikh. Construire et défendre sa notabilité au Yémen (2009-2019)

Critique Internationale, 2020

En suivant les trajectoires différenciées de deux cheikhs d’État au Yémen, j’explore la façon dont ces acteurs mobilisent les ressources afférentes à leur titre pour construire et défendre leur notabilité, et maintenir ainsi leur place au sein de la classe dirigeante yéménite. À partir d’observations et d’entretiens menés entre 2009 et 2019, j’interroge l’évolution de la valeur et des usages du référent tribal en politique et travaille concrètement la question des articulations entre État et tribu, tout d’abord au Yémen, avant et après la révolution de 2011, ensuite en Égypte, c’est-à-dire à l’épreuve de l’exil, depuis 2014 et le déclenchement de la guerre civile. Je montre notamment que le référent tribal opère comme un outil de reclassement politique à distance, en s’ajustant et en continuant de donner du sens aux activités politiques et sociales de dirigeants qui « jouent la tribu » (act tribal) alors même qu’ils sont détachés de leurs institutions et de leurs territoires de référence. This Charming Sheikh. Constructing and Defending Notability in Yemen (2009-2019) By following the differentiated trajectories of two “state-sheikhs” in Yemen, I explore the manner in which these actors mobilize the resources related to their tribal title to construct and defend their notability and thereby maintain their place within the ruling class. Drawing upon observations and interviews conducted between 2009 and 2019, I consider the evolving value and use of tribal capital in politics and empirically examine the interlocking relations between state and tribe – first in Yemen before and after the 2011 revolution and then in Egypt, from the ordeal of exile since 2014 and the outbreak of civil war. In particular, I show that tribal capital operates at a distance as a tool of political reassertion by adapting to and continuing to confer meaning to the social and political activities of leaders who “act tribal” even when they are detached from their institutions and territories of reference.

« Jumelles d’Admatum », NABU 1999/73

1999 N°3 (septembre) -53 -NOTES BRÈVES 52) Zißßabarna (*Ciçafarnah), not Ußßabarna in PFS 36* -My reading of the inscription on PFS 36* in the caption of JNES 58 (1999), 13 fig. 9 is erroneous. The correct reading is: DIfi zí-iß-ßá bar-na ßá(-) √ x x x x ∫ In the only clear impression of the beginning of the seal inscription, on the left edge of PFNN-1068 (unpublished), the second sign of the first line is a distinct zí, with three leading horizontal wedges (not ú, with two leading horizontal wedges).