L'innovation à l'usage (original) (raw)
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2010
Elle diffère aussi d"un enracinement technologique, malgré l"articulation «étroite qui vaut entre les deux notions, valorisant ainsi une technologie qualifiée de « haute » dont on ne doit pas oublier qu"elle ne s"oppose pas comme cela à une technologie que l"on pourrait qualifier de « basse ». Elle diffère aussi de la notion de « création », même si l"on doit remarquer la perspective vitaliste qui lui est inhérente, façon de valider l"innovation comme forme de transgression tranquille. Dans son acception vitaliste, l"innovation est marquée par l"idée d"une contingence visant la socialisation restreinte qui vaut dans l"organisation. C"est à ce titre que la référence à la création a d"abord conduit à la logique de modèles d"innovation linéaire (de l"idée au produit …) pour déboucher aujourd"hui sur des conceptions interactionnistes et diffusionniste de l"innovation. Dans les deux cas, l"enracinement est très entrepreneurial, dans une sorte de confusion « créateurinnovateurentrepreneur ». C"est à ce titre que l"existence d"un éventuel modèle organisationnel sous-tendu par l"innovation se dissout dans une acception entrepreneuriale. C"est aussi à ce titre que, dans le champ des savoirs des sciences des organisations, l"innovation peut être considérée comme relevant d"une hypothèse vitaliste (par différence avec l"hypothèse conventionnaliste-l"innovation est le fruit d"une création et non reconnue au titre d"une convention de connaissance) mais aussi d"une hypothèse culturaliste (par différence avec une hypothèse généraliste), qu"il s"agisse de culture organisationnelle, professionnelle et ou locale. L"innovation serait influencée par ces dimensions culturelles.
Annonay, ou: du bon usage de l'innovation industrielle
1979
parce que l'on a des difficultés à surmonter, des problèmes à résoudre. Or, dans la vie industrielle annonéenne, à tous les domaines de difficultés rencontrées correspondent des réponses en innovations. * Les vieux chantent après les banquets : las amé las allognas laiponeï catcha, las amé las bergeras lat poneïpas tchautcha on aime bien les noisettes mais on ne peut plus les manger, on aime bien les bergères mais on ne peut plus les ébaucher. Les tanneries en bordure de rivière, rachetées par la ville Les tanneries sur la Cance
Annonay ou : le bon usage de l'innovation industrielle
1979
parce que l'on a des difficultés à surmonter, des problèmes à résoudre. Or, dans la vie industrielle annonéenne, à tous les domaines de difficultés rencontrées correspondent des réponses en innovations. * Les vieux chantent après les banquets : las amé las allognas laiponeï catcha, las amé las bergeras lat poneïpas tchautcha on aime bien les noisettes mais on ne peut plus les manger, on aime bien les bergères mais on ne peut plus les ébaucher. Les tanneries en bordure de rivière, rachetées par la ville Les tanneries sur la Cance
Quand l'innovation est dans la tradition
Créativité et innovation dans les loisirs sportifs de nature, 2010
Parler de surf et de tradition peut surprendre puisque cette pratique est souvent proposee comme un modele sportif emergeant dans le cercle des APS et APPN, a travers, notamment, l’appellation de « sports de glisse ». Porte-drapeau d’une modernite sportive, le surf et par extension la glisse, proposaient alors selon certains points de vue « un mode de vie fonde sur la marginalite, la rebellion, la primaute des sensations, la recherche de l’extreme, le « deguisement » ». Il y aurait donc rupture avec les modèles sportifs plus traditionnels de l’époque, valorisant l’esprit l’équipe, le respect des règles, les entrainements, la sécurité, etc.. Pourtant, la pratique que nous avons observee pendant de nombreuses annees nous a montre autre chose. Notre travail sur les surfeurs réguliers non fédérés en Pays Basque et sud des Landes a révèle que cette activité autogérée s’organise autour de règles coutumières et de valeurs on ne peut plus classiques.
Pour une nouvelle vision de l'innovation
2009
La mise en place du brevet communautaire 8. Des procédures simplifiées facilitant les démarches des entreprises auprès 9. des pouvoirs publics et des laboratoires de recherche publics La création d'un institut de la compétitivité et de l'innovation 10.
L'actuelle orientation de l'innovation n'a pas pour objectif la croissance de la production, mais le gain de productivité. Elle repose sur un certain nombre de croyances associées à la conquête humaine de la planète, aujourd'hui démenties par la limite atteinte de l'expansion. L'interdépendance et l'intégration des process de production ne permettent plus au management d'ignorer le feedback de la chaîne des transformations. Or, ce que l'aval comptabilise en gains de productivité est neutralisé voire dégradé, en amont, par les rendements décroissants consécutifs aux déficits écologiques. L'utopie de la fin du travail se dissout dans la mondialisation. L'idéologie qui orientait jusqu'ici l'innovation technologique est désormais caduque et doit être remplacée, sous la double contrainte écologique et ergologique.
De l’innovation au remboursement
IRBM, 2010
Les dispositifs et procédés médicaux peuvent justifier un remboursement par l'Assurance Maladie, à condition qu'ils rendent le service attendu. À cette fin, le chemin est long de l'innovation au remboursement. L'industriel doit tout d'abord demander le marquage CE, après quoi le produit peut être commercialisé. L'Afssaps s'assure de la qualité du produit, du respect des standards et des normes et réalise des contrôles a posteriori, par exemple, de matériovigilance. Pour prétendre au remboursement, un dossier doit être présenté au ministère de la Santé et copie à la Haute Autorité de santé (HAS) pour la partie médicotechnique. Deux solutions s'offrent à l'industriel. Il peut demander la reconnaissance du dispositif dans le cadre d'un acte médical par la Commission d'évaluation des actes professionnels. L'acte impliquant le dispositif, s'il fait preuve de son efficacité, est inscrit sur la classification commune des actes médicaux. L'acte sera alors remboursé dans le cadre de la tarification à l'activité. L'autre possibilité est de demander l'évaluation par la Commission nationale d'évaluation des dispositifs médicaux et technologies de santé, autre instance de la HAS. Sur la base des données cliniques, cette commission délivre un avis sous forme d'une attestation de service attendu ou de service rendu permettant ultérieurement l'inscription sur la liste des produits et prestations remboursables. Ensuite le Comité économique des produits de santé, instance interministérielle, propose, après négociation, un prix ou un tarif pour le remboursement du dispositif ou du procédé. Cette démarche qui s'étale sur plusieurs années assure la qualité des produits et prestations remboursable, mais peut nuire, de par sa durée, à l'innovation technologique.