Fait/événement - Document/monument. La temporalité à l’œuvre (original) (raw)
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Du monument comme « événement »
L'Homme et la société, 2002
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Les temporalités, l’agir et le territoire
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2006
Avec Mac Luhan (1977), nous pouvons avancer que la télématique a remplacé «la fusée» dans la figuration visionnaire de l'avenir. Les TIC (technologies de l'information et de la communication) sont au centre de ces temporalités par le caractère inédit de leurs effets médiologiques qui font du local, le lieu fugitif d'une communication et d'une information généralisées. «L'agir instrumental et l'agir communicationnel» d'Habermas trouve ici une illustration dans leur complémentarité. Cette évolution de la culture du local est en rapport avec la capacité d'un territoire à développer ses thèmes d'innovation et devenir ainsi, apprenant. Abstract : like Mac Luhan (1977), we think that telematics replaced 'the rocket' in the figuration visionary of the future. The CIT (communication and information technolog) are in the center of these temporalities by the new character their effects mediologic which make on local, the fugitive place of a generalized communication. "L'agir instrumental et l'agir communicationnel" of Habermas finds here, an illustration in their complementarity. This evolution of the culture of the local is in connection with the capacity of a territory to develop its topics of innovation and to become thus, learning territory.
Témoignages filmés. Du document à l’œuvre d’art
Journées d'étude interdisciplinaire Paysage(s) de l’étrange. Sur les traces visibles et invisibles d’un patrimoine régional en transformation : (re)constructions artistiques et théoriques d’une histoire transfrontalière marquée par les grands conflits, 2016
De l’œuvre aux discours : quand l’archive témoigne
Critique d’art, 2004
En juin 1970, Gina Pane présente à la Galerie Rive droite l'installation Acqua alta/Pali/ Venezia. Vigoureusement défendue par Pierre Restany dans la préface du catalogue de l'exposition 1 , l'oeuvre n'obtient pas pour autant les grâces d'un François Pluchart qui, dans les pages de Combat, déplore son manque d'efficacité tout en la jugeant "ni vraiment moderne, ni vraiment inactuelle" 2. Il s'agit là des tous premiers mots que consacre le critique au travail de l'artiste, des mots auxquels Gina Pane s'empressera de répondre par le biais d'un courrier combinant croquis et note explicative 3. Par des voies semblables, l'artiste s'était déjà manifestée auprès de P. Restany, quelques mois auparavant, afin de solliciter l'intérêt du critique pour les oeuvres en question 4. En avait résulté une collaboration très fructueuse. Contre toute attente et malgré les circonstances houleuses de leur premier contact, c'est une relation bien plus féconde qui allait naître entre F. Pluchart et l'artiste. Les documents de Gina Pane conservés dans les dossiers de P. Restany et de F. Pluchart, comme ceux rassemblés par Dany Bloch et Aline Dallier, témoignent directement des liens établis par l'artiste avec chacun de ces critiques dans les années 1970. Très proches de la forme définitive sous laquelle ils furent restitués en exposition ou dans les revues, ces documents nous projettent, entre dessins préparatoires et notes d'intention de l'artiste, au coeur même de l'élaboration de l'oeuvre. Riche de 264 photographies, la documentation iconographique rassemblée par F. Pluchart illustre abondamment la pratique de l'artiste sur une période qui s'étend de 1968 (Pierres déplacées) à 1984 (Le Martyre de Saint Sébastien d'après une posture de Memling, partition pour un corps) 5. Au gré des 108 lettres qu'elle lui adressera parallèlement-de manière très régulière, jusqu'à la mort du critique en 1988-s'expriment avec sincérité les doutes et la ferveur qui animent l'artiste au quotidien de sa pratique 6. La place occupée par Gina Pane au sein du parcours des critiques est tout autant éclairée par le contenu des archives. Celles de P. Restany signalent l'enthousiasme avec lequel le critique a rapidement adhéré à l'oeuvre de l'artiste, et contribué à sa reconnaissance De l'oeuvre aux discours : quand l'archive témoigne Critique d'art, 23 | Printemps 2004
Mémoire et inscription : temporalité et spatialité de l’architecture selon Paul Ricoeur
2006
El trabajo de la memoria es, ante todo, un trabajo de inscripción. Este acto reiterado, al mismo tiempo individual, compartido y colectivo, responde a condiciones formales espacio-temporales: «las mutaciones que afectan a la espacialidad y la temporalidad propias de la memoria viva». Las reflexiones de Paul Ricoeur en La memoria, la historia, el olvido, sobre la memoria-inscripción nos conducen, de hecho, al descubrimiento, al entrelazamiento entre el tiempo y el espacio: la dialéctica de la subjetividad-objetividad del espacio: «Es, juntos, que el aquí y el allá del espacio vivido por la memoria se encuentran encuadrados en un sistema de lugares y de fechas en los que está eliminada la referencia al aquí y al ahora absoluto de la experiencia viva.Le travail de la mémoire est d’abord un travail d’inscription. Cet acte réitéré, en même temps individuel, partagé et collectif, répond à des conditions formelles spatiotemporelles: «les mutations affectant la spatialité et la temporalité ...
La figure et la toile : de l’historicisme dans la mise en scène
L’Annuaire théâtral: Revue québécoise d’études théâtrales, 2006
Le concept d’historicisme pourrait être utilisé pour désigner la reconstitution sur la scène d’une époque ou de codes théâtraux du passé, comme on le fait dans la peinture ou l’architecture. Mais c’est dans le sens philosophique du mot, dérivé des études marxistes, que Bertolt Brecht l’a introduit à la fin des années 30. Ce concept a ensuite été repris dans les années 70, avec des significations très différentes : tandis que Brecht voulait montrer le caractère transformable de la société, certains spécialistes l’ont appliqué à toute mise en scène référant de façon précise à une époque, même celle d’aujourd'hui. Les mises en scène considérées comme exemplaires de ce traitement (Georges Dandin et Le Tartuffe par Roger Planchon, Dom Juan par Patrice Chéreau), très influencées par Brecht, ont cherché à représenter les transformations de la société du Grand Siècle. Pourtant, on peut découvrir que cette conception moderne de l’Histoire s’accompagnait de formes beaucoup plus anciennes ...