Etudier l'Ancien Testament (original) (raw)
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Etudes critiques sur la Bible: Ancien Testament
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Exégèse historico-critique sur le troisième oracle contre Tyr du recueil d'Ezéchiel (Ez 28,11-19)
Cesser de prendre le Nouveau Testament pour un roman
Études, Vol. 4293, p. 77-88, 2022
De nos jours encore, la distinction entre historien et théologien semble opératoire pour séparer deux manières d’aborder le Nouveau Testament. Or, ce distinguo, qui s’invente au XIX e siècle, repose sur une vision littéraire aujourd’hui dépassée : les évangiles seraient une sorte de roman que les uns liraient avec crédulité et les autres avec suspicion. Non seulement la théorie romanesque a beaucoup évolué, mais les voies qu’a prises l’exégèse contemporaine ont rendu ces questions parfaitement caduques.
Lectures de la Bible (Ier-XVe s.)
Quelle est l’histoire de la Bible ? Comment sa version actuelle est-elle parvenue jusqu’à nous ? Qui sont les hommes qui ont participé à la transmission et à la réception de ses textes ? Qu’est-ce qui fait d’elle un livre vivant, qui n’a jamais cessé de résonner dans l’histoire de la civilisation ? C’est à ces questions que cet ouvrage se propose de répondre, tout au long d’un parcours à travers les interprétations que les Écritures ont suscitées dans le bassin méditerranéen, depuis les origines jusqu’au xve siècle. Il fait entrer le lecteur dans un monde où la Bible n’est pas encore un monument figé de la littérature, mais un ensemble vivant de textes qui, comme tel, appelle à une « interprétation infinie ». Depuis les rédacteurs de midrash jusqu’aux Pères de l’Église, en passant par les interprètes de l’époque abbasside et les théologiens byzantins, ce sont les exégèses chrétienne, juive et musulmane qui sont traitées conjointement. Chaque chapitre a été rédigé par un ou plusieurs spécialistes et comporte, outre un exposé théorique d’ensemble, de nombreuses illustrations, des encarts, des notes marginales ainsi qu’une bibliographie. Avec la collaboration de : Benoît Gain, Bernard Meunier, Bernard Outtier, Cyrille Aillet, Dominique Bertrand, Dominique Gonnet, Guillaume Bady, Guy Lobrichon, Jacques-Noël Pérès, Jean Massonnet, Jean Reynard, Jean-Noël Guinot, Judith Kogel, Laurence Mellerin, Laurent Basanese, Marie-Gabrielle Guérard, Marie-Hélène Congourdeau, Paul Mattei, Paul Payan, Philippe Luisier, Smaranda Marculescu, Sumi Shimahara https://www.editionsducerf.fr/librairie/livre/18190/lectures-de-la-bible-ier-xveme-siecle
Genèse, chapitre 1 (suite) Dans un premier commentaire, nous avons vu que la création est une révélation, un dévoilement à partir d'un état primitif caractérisé par l'informe, l'indiscernable et l'obscur (Gn 1,1) plutôt qu'une fabrication à partir de rien. La parole d'Elohim « Qu'une lumière soit » fait apparaître d'abord une lumière dans les ténèbres. La nomination en jour et nuit de la lumière et de la ténèbre inscrit leur séparation dans le langage. En ce jour unique (et non premier), nous assistons à une opération qui figure l'origine d'un monde qui peut faire sens, du fait d'avoir été d'abord « parlé » par celui que le texte nomme Elohim. 1 6 Elohim dit : « Qu'une voûte soit au milieu des eaux : elle est pour séparer les eaux des eaux. » 7 Elohim fit la voûte. Il sépara les eaux au-dessous de la voûte des eaux au-dessus de la voûte. C'est ainsi. 8 Elohim appela la voûte : « Cieux. » Et il y eut un soir et il y eut un matin : jour deuxième.
La découverte de Qumrân : quelle importance pour l'étude du Nouveau Testament ?
Les manuscrits de la mer Morte au lendemain de leur 70e anniversaire, Antony Perrot (sous dir.), St-Légier, Éditions HET-PRO, 2019
Depuis les découvertes des manuscrits de Qumrân (1947-1956), les chercheurs ne cessent d’explorer les nombreux parallèles entre les écrits de Qumrân et le Nouveau Testament (NT) et ce qu’ils laissent entrevoir des communautés qui les ont rédigés. Nous pouvons parler sans exagération d’une « fascination des chrétiens pour Qumrân ». Ainsi, comme dans toutes les sciences, les hypothèses sont émises, puis sont ensuite confirmées, modifiées ou écartées. C’est également le cas concernant le rapport entre la littérature qumrânienne et celle du NT. Dans l’histoire de la recherche, certaines prises de position, bien que non suivies par la communauté scientifique, ont pu susciter de l’intérêt auprès du grand public. Il est donc compréhensible que ces découvertes aient éveillé l’attention des spécialistes et des non- spécialistes. L’importance des manuscrits de Qumrân pour l’étude de l’Ancien Testament (AT) se comprend aisément, étant donné le nombre de textes bibliques trouvés, les citations de l’AT, et le manifeste attachement à la Loi, etc. Mais qu’est-ce qui justifie l’intérêt considérable de la littérature qumrânienne pour les recherches néotestamentaires ? Car, si nous parlons de parallèles entre le mouvement chrétien et la communauté du site de Qumrân ou le groupe plus large dont elle faisait partie (les Esséniens), il nous faut reconnaître deux faits : aucun texte ni aucun personnage du NT ne sont mentionnés dans les manuscrits de Qumrân, et vice versa. À partir de ce constat, on peut se demander si la comparaison entre les deux corpus littéraires vaut la peine d’être menée. Dans cette contribution, nous soutiendrons l’affirmation selon laquelle la découverte de Qumrân est la découverte paléographique et archéologique la plus importante pour les sciences bibliques, y compris pour le NT. Cependant, vu le sensationnalisme qui se crée parfois autour de Qumrân, les gens ont raison de se poser, par exemple, les questions suivantes : les découvertes de Qumrân jettent-elles vraiment une lumière significative sur les écrits du NT ? Et si l’on trouve des parallèles entre Qumrân et le NT, comment faut-il les interpréter ? Sont-ils des preuves de contact ou d’influence entre les deux groupes ? En réponse à ce type de question, trois approches générales sont repérables : celle qui cherche à établir des points où le NT dépend des écrits de Qumrân ; celle, au contraire, qui souligne les différences entre les rouleaux et Jésus et le mouvement chrétien ; et finalement, une autre qui cherche à discuter des ressemblances et des différences de manière plus nuancée.
Pour Une Lecture «Catholique» De La Bible
Biblical Interpretation, 1997
par exemple, la theologie de 1'inspiration,»2 laisse clairement transparaitre sa conformite absolue avec la position traditionnelle de I'Eglise Catholique. Le canon des Ecritures defini par 1'Eglise est clos et met la Bible a part de tous les autres ecrits.3 L'evenement de salut dont parle la Bible donne sens a toute 1'histoire humaine. Le canon des Ecritures tel qu'il a ete defini par 1'Eglise-conf?re aux 6crits canoniques une valeur
Théologie de l'Ancien Testament: Tome 1 à 3 FRENCH
Théologie de l'Ancien Testament: Tome 1 à 3 FRENCH, 2021
Cette série de théologie biblique aborde le texte original à travers des études conceptuelles hébraïques et grecques tout en explorant la sous-structure de la communication biblique et sa pertinence pour nous aujourd'hui. La théologie de l’Ancien Testament (Tome 1 [e-book]) – une discipline scientifique et pratique. Cette théologie cherche à démontrer que shalom réalisé par rûaḥ ʾădōnāy/Yahvé, est le centre théologique et objectif principal de communication de l’ensemble de l’Ancien Testament. Dieu se révèle à tous les peuples par son Saint-Esprit. Son objectif principal, avec sa révélation, est la restauration de la relation de paix entre Lui et les êtres humains depuis la chute. À toute époque, des individus, ayant un coeur sensible, répondent à la révélation de Dieu : Hénoch, Noé, Abraham et Isaac vivent dans une relation de shalom avec Dieu – et sèment la bonne semence pour inspirer la paix autour d’eux en donnant le bon exemple fidèle par leur propre vie. D’abord, cette révélation était communiquée oralement, puis sous forme écrite – la Bible hébraïque qui était traduite en grec à partir du 3ème siècle av. J.-C. La théologie vétérotestamentaire est scientifique parce qu’elle utilise des méthodes scientifiques pour fournir des explications sur des textes analysables. Elle est pratique parce que la compréhension et connaissance à travers la théologie peuvent être appliquées dans la vie pour modifier et améliorer la pratique. Cette théologie se focalise sur vingt-trois concepts-clés hébreux, afin de saisir la communication biblique dans un cadre sémantique. Cette approche nous permet de saisir l’objectif principal de communication et d’oeuvre de Dieu parmi les êtres humains par son Saint-Esprit. Tome 1 [print 1]: Introduction, méthode et littérature pertinente (208 pages) Tome 2 [print 2A]: yôm ʾădōnāy, yhwh ĕlōhîm, bāra ʾ, ḥāṭa ʾ (234 pages) Tome 3 [print 2B]: šāphaṭ, māwet, yāšaʿ, ḥay, bǝrît, bǝrākâ (205 pages) Tome 4 [print 3A]: bāśār, tôrâ, māšîaḥ, ʿeved, bēn (190 pages) Tome 5 [print 3B] : malkût, hêkāl, gîl/ḥēn, ʾaḥʾāv/ ḥesed, bāṭaḥ/ʾāman, tiqwâ, rûaḥ et šālôm (190 pages)