The Origins of the Etruscans (original) (raw)
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ETNIJE U PROŠLOSTI, 2000
Avec le développement des études historiques on assiste à l'apparition des premières conjectures-souvent fort féeriques-sur l'origine des Étrusques. L'approche relativement scientifique à la question des origines faisait son entrée à partir du XVIII e siècle en se dirigeant sur trois diverses théories qui prévoyaient des origines orientales, septentrionales ou bien autochtones. Aux trois thèses portant sur les origines des Étrusques, Massimo Pallottino avait opposé la nécessité d'éviter l'application de simplismes schématiques pour un problème à la complexité remarquable. À son avis, le procès de formation de la nation étrusque ne pouvait avoir lieu que sur le territoire de l'Étrurie propre, et dans ce procès les échanges culturels et commerciaux avec les voyageurs provenants de la Mer Égéenne (attirés par les ressources métallifères de l'île d'Elbe, des Collines Métallifères, des Monts de la Tolfa) ont joué un rôle très important. Les caractéristiques orientales de leur culture-selon Pallottino-étaient dues à une influence culturelle qui avait été absorbée et faite propre par les Étrusques, plutôt qu'à une origine orientale de ce peuple. À notre avis, les complexes caractéristiques culturelles et linguistiques de ce peuple ne peuvent être expliqués que par la summe d'une série de facteurs, selon l'opinion de Pallottino, auxquels il faudra toutefois ajouter l'englobement de plusieurs peuples ou bien groupes de population, parlant des langues différentes, qui ont laissé des traces très évidentes dans les coutumes des Étrusques si bien que dans le corpus épigraphique. MOTS CLÉS : Étrusques, origines ethnicité, langue, culture, archéologie. Ἄνευ πτερῶν ζητεῖς ἵπτασθαι Sine pennis volare haud facile est (Plautus, Poen. 871) Le problème de l'origine des peuples du monde italique a stimulé d'une même façon la curiosité et l'intérêt soit des auteurs anciens que des historiens modernes. Les uns et les autres ont essayé de fournir une explication basée soit sur leurs connaissances que sur leurs convictions. Les anciens pensaient que l'origine d'une ethnie ou d'un peuple tirait ses souches d'une certaine personne ou bien d'un événement très précis. Les anciens Grecs voyaient l'origine d'une πόλις comme le résultat d'une κτίσις ('fondation') due à un éciseur ('colonisateur' < οἰκίζεω 'coloniser') comme dans le cas de Thésée pour Athènes ou Cadmus pour Thèbes. De même, ils imaginaient que les peuples tiraient leurs origines de la migration d'un ἀρχέγετες, c'est-à-dire d'un chef mythique ou an archégon (ἀρχέγονος, à savoir « fondateur d'une race »). Par la suite de cela, ils pensaient que tous les peuples de l'Italie tiraient leurs souches de plusieurs migrations qui avaient eu lieu par voie maritime. Ils modelaient l'idée de ces migrations sur le schéma des migrations grecques qui avaient eu lieu dans l'âge historique mais en les situant dans l'âge héroïque et en les attribuant à des peuples divers (
Entre histoire et légende: l'aube de la civilisation étrusque
2019
Vincenzo BELLELLI, Istituto di Studi sul Mediterraneo antico, Consiglio Nazionale delle Ricerche, Roma -texte traduit de l'italien par Anne-Sophie Faullimmel Paysage d'Étrurie, depuis la nécropole de Tarquinia. © Adobe Stock / e55EVU 1. Rhètes : peuplade d'Italie antique établie dans les vallées alpines orientales.
L'origine Etrusque des ports de Pise
2024
Ville étrangement distante à 12km du littoral aujourd’hui, les sources historiques livournaises ont pourtant attiré l’attention sur un éventuel fantôme portuaire pisan. Bien que sa localisation reste encore controversée, le paysage actuel semble recouvrir les traces d’un port étrusque et trois pôles d’activités d’un haut Moyen-âge prestigieux. Une analyse régressive semble pourtant pouvoir éclairer les facteurs de son apogée et son déclin. Certains textes romains évoquent des infrastructures fluvio-maritimes comme l’un des pôles des plus influents de Méditerranée au IIe siècle : Portus Pisanus, genèse pourtant occultée d’une excellence maritime, militaire et commerciale du haut Moyen-âge de Pise. De récentes études scientifiques et données stratigraphiques confirment les mutations spectaculaires subies par cet environnement, comme en témoignent différentes sources : textes, cartes, iconographies et matériel archéologique. Pise était une zone portuaire fluvio-maritime fondée et bien utilisée par les Etrusques.
Les Etrusques, les Grecs et la fondation de Lattes
Sur les pas des Grecs en Occident, Hommages à André Nickels, Études Massaliètes, 4, 1995, p.261-276.
Replaçant la fondation de Lattara (vers 525 av. J.-c.) dans le contexte du développement des commerces méditerranéens, l'auteur envisage d'abord le lien entre la création de la cité et l'importance accrue du commerce marseillais dans la deuxième moitié du VIe s. Mais l'observation des proportions élevées de matériel étrusque dans les couches les plus anciennes le conduit à une autre voie de recherche. La relative abondance de ce mobiljer à Lattes par rapport à d'autres sites du Midi ou du Languedoc, son originalité, la présence de graffites étrusques, singularisent la cité. Elles témoigneraient d'une tentative d'implantation à cette époque, comme cela a pu se produire à Gènes. Mots-clés: Etrusques, Grecs, commerce, céramique, inscriptions en langue étrusque, comptoir, Lat/ara, Languedoc, YIe_ye s. av. J.-c.
Mondes & Cultures — Tome LXXX, 2020 — Séance du 23 janvier 2020 Revue de l'Académie des sciences d'outre-mer, 2020
Revue de l'Académie des sciences d'outre-mer DES ORIGINES DES PHÉNICIENS par Nicolas GRIMAL Membre titulaire 1 re section L'origine de la Phénicie, et du nom même sous lequel elle est connue, est lié à son apparition dans les sources les plus anciennes. Le nom fi gure dans les Annales de Thoutmosis IIIxvi e siècle avant notre ère-, dans la campagne de l'an 42 où il est question, juste avant la prise d'Arqata-l'actuel Tell Arqa, à proximité de Tripoli dans le nord du Liban-, du pays des tAw f n xw, c'est-à-dire du pays des charpentiers, des bûcherons. Arqata est un lieu important qui va servir, à partir de Thoutmosis III, de point de départ vers la Syrie, par la trouée d'Homs, des grandes expéditions qui vont suivre. Ces fnxw, ce sont ceux qui abattent les arbres ; ce sont les bûcherons connus des sources égyptiennes. Le substantif fnx désigne celui qui coupe et travaille le bois : aussi bien le bûcheron que le charpentier 1. Plus probablement, pour ce qui nous occupe, c'est la compétence technique du charpentier qui est soulignée. Le verbe fnx désigne, en effet, en égyptien, un savoir-faire particulier, comme en témoigne son emploi en composition : f n x ib, qui désigne quelqu'un d'intelligent,
Genetica e tipologia dell’etrusco
Éditions Safran Publishers, 2020
by Massimiliano CANUTI, in Res Antiquae 17, 2020. This paper speaks about typological structure and genetics of Etruscan. The analysis is lead in a linguistics perspective. Even if Etruscan is a Restprache, the linguistic material that came to us is enough to judge it like an agglutinant and not Indo-European tongue. Interlinguistics and comparative linguistics provide us the tools to demonstrate the external or casual provenience of Indo-European elements in Etruscan. Keywords: Etruscan, comparative linguistics, indo-european ------------------------------------------------------------- Table of contents and details: http://www.safranpublishers.com/proddetail.php?prod=RANT17
In this article, I tried to explain why the great French etruscologist Jules Martha, at the end of the XIX century, was mislead into believing that Etruscan was a Finno-Ugric language (which it is definitely not, although it shows some typological affinities with this family). This article is dealing with this crucial moment of Jules Martha’s career, when the young archeologist he was discovered and finally adopted this rather peculiar theory about the origin of the Etruscan tongue. But strangely enough, he made his choice more for archeological than linguistic reasons.