"Elisabeth, Ursule et les Onze mille vierges : un cas d'invention de reliques à Cologne au XIIe siècle" (original) (raw)
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Edifi6e au d6but du XVI" sidcle sur le flanc gauche du chmur de Notre-Dame du Sablon et remani6e d la fin du sidcle suivant, la chapelle Sainte-Ursule est perEue, tout au long du sidcle des Lumidres, comme l'un des monuments incontournables de notre capitale. Preuve en est, les diverses mentions rencontr6es dans les guides de cette p6rioder. Le momrment tombe ensuite peu d peu dans les abimes de la m6moire, jusqu'ir ce qu'une campagne de restauration de l'6glise mette en 6vidence-l'urgence d'une intervention pour la chapelle et les ozuvres qu'elle renferme2. c'est aussi d cette 6poque que Hyacinthe de Bruyn publie son 6tr.de sur l'6glise, 6tude qui renferme d'int6ressantes consid6rationi concernant la chapelle3. rNous adressons tous nos remerciements d M. Manuel Couweur (ULB) pour ses conseils et corrections' Toute ma gratitude va aussi d M. Christophe Loir, qui m'a aimabletnent transmis la bibliographie : Almanach pour I'annie M.DCC.LVII ou le guidefiddle tant des itrangers que domicilids dans la ville de Brurelles, Bruxelles, 1756, pp.37'38. Jean-Baptiste DESCAMPS, Voyage pittoresque de la Flandre et du Brabant, avec des riflexions relatiyement aux arts et quelques gravures, Rouen, 1769, p. 156.
« Dans la couronne d’épines… : communautés et individus à Cologne (v. 1550-v. 1615) »
FORCLAZ B. (éd.), L'expérience de la différence religieuse dans l'Europe moderne (XVIe-XVIIIe siècles), Neuchâtel, Alphil, , 2012
Malgré la clandestinité, les nombreuses communautés religieuses clandestines et les groupes « de l'ancienne religion chrétienne » coexistent de manière comparable aux lieux où la coexistence est régulée par l'autorité politique. Beaucoup d'individus opposent une « résistance passive » aux volontés de cloisonnement des autorités religieuses ou utilisent ces cloisonnements à leur profi t. Les « protestants » sont ainsi expulsés de la sphère politique, mais leur persistance au xvii e siècle dans une ville qui ne veut plus d'eux est bien le résultat de l'intégration des diverses communautés qui s'est faite au xvi e siècle.
Chapter in the volume Le transept et ses espaces élevés dans l'église du Moyen Age (XI-XVIe siècles), 2018
This chapter is about the Lauds In choro sanctorum, notated in two liturgical manuscripts from female communities in Ottonian Essen and Quedlinburg, and both an outstanding witness to the production of new chants for the just established feast of Cologne's virgins. It is about the crossing of textual analysis and the examination of historical, archaeological or cult elements, including relics and their veneration. Aiming to a deeper understanding of these sanctimoniales and their historical environment, we imagine how the space might have been used during the offices. Both Ottonian manuscripts contain texts, only one of them a melody, and they provide dating and liturgical indications, contributing to the recreation of the office cycle In choro sanctorum. Despite a relative richness of information in various sources, we are still confronted with gaps, i.e. periods of lack of documentation. After a short introduction into the history of Essen's and Quedlinburg's convents, the specific features of sanctimoniales, the cult of Cologne's virgins and the presence of relics, we will turn to the chant cycle and finish this chapter imagining the spatial disposition during the celebration.
Ecritures, n° 1, décembre 2005, Les femmes et l’Ecriture. L’amour profane et l’amour sacré, p. 15-55
Cette étude se concentre sur une aire géographique, la Germanie, qui vit fleurir entre XIIe et XIVe siècles différentes figures de mystiques au féminin. La présente étude en a retenu quatre, Hildegarde de Bingen, Elisabeth de Schönau, Mechthilde de Magdebourg et Margaretha Ebner, mais cet échantillon restreint ne reflète pas un quelconque arbitraire : au-delà de leurs différences de condition, ces quatre femmes sont en effet à la fois représentatives de problèmes centraux dans la question des rapports entre mystiques et Livre, et liées entre elles, sinon par une véritable filiation, du moins par un intéressant fil rouge, à savoir l'influence qu'elles exercèrent les unes sur les autres. L'article propose en annexe une traduction française de lettres choisies échangées par Margaretha Ebner et Heinrich von Nördlingen.