« Les temples thébains durant le règne de Vespasien. Apport préliminaire du site d'Ermant », CENIM 15, 2022, p. 93-115 (original) (raw)

"Nouvelles données sur le temple d'Amenemhat Ier à Ermant", Bulletin de la Société française d'égyptologie (BSFE) 191-192, mars-juin 2015, p. 24-38

Work achieved in Ermant since 2004 by the French archaeological mission (IFAO-CNRS) allowed to resume the study of the blocks reused in the foundations of the temple built by Ptolemy XII in honour of god Montu in the 1st century BC. This article provides a short insight into more than one hundred Middle Kingdom fragments, of both local limestone and limestone imported from the Tura quarries, mainly dating to the reign of Amenemhat I. As much as we can judge from preserved elements, the walls of the sanctuary erected by that king showed usual cultic scenes as well as more specific royal themes (enthronment and coronation by gods, suckling by a goddess, etc.). Huge decorated blocks recently found seem to belong to a monumental gate which probably marked the entrance of the temenos. Study is still in progress and further field work should bring a better undestanding of the architectural and iconographical programmes which took place in Ermant in the early Twelfth Dynasty.

Mourad CHETOUI, « À propos d’une basilique chrétienne méconnue à Telmine, l’antique Turris Tamalleni (Sud de la Tunisie) », in colloque de Nefzaoua II: Néfzaoua : Territoire et son histoire, [Douz, 22-24 novembre 2018], Tunis, 2021, p. 61-88., 2021.

colloque de Nefzaoua II: Néfzaoua : Territoire et son histoire, sous la direction de Mohamed Dhifallah et Mohieddine Lagha [Douz, 22-24 novembre 2018], Tunis, 2021, p. 61-88., 2021

Dans cette recherche nous avons essayé de mettre l’accent sur une basilique chrétienne méconnue par les spécialistes et qui se trouve à Telmine, l’antique Turris Tamalleni. Cependant, ce monument du culte chrétien est mentionné par les sources chrétiennes et il a été confirmé par la littérature archéologique et les témoignages des voyageurs européens, au début du 20é siècle, qui ont signalé l'existence à une époque tardive d'une basilique chrétienne qu'aurait remplacée la vieille mosquée à Telmine.

« Hymne à la déesse Tanent et présence latopolite sur quelques blocs d'Ermant », dans Chr. Thiers (éd.), Documents de Théologies Thébaines Tardives (D3T 3), CENiM 15, Montpellier, 2015, 295-326.

Documents de Théologies Thébaines Tardives (D3T 3), CENiM 15

Publication of a set of loose blocks coming from the area of Bab el-Maganin at Armant. On the upper register, a priestess presents sistra to Tjenenet followed by four other deities. The lower register bears the representation of two goddesses, one with a crocodile head, the other with a vulture head. Each goddess protects different kinds of objects or children with her arms. The hieroglyphic text is a hymn to Tanent, in which she is linked to other goddesses.

« Les sièges de prêtre d’époque tardive. À propos de trois documents thébains », Revue d'Égyptologie 57, 2006, p. 1-31

LAURENT COULON IFAO AmbaFrance Caire 128 bis, rue de l'Université 75351 Paris Cedex 07 SP Il revient à G. Daressy d'avoir établi la fonction d'un type d'objets en pierre, de forme trapézoïdale et atteignant parfois près d'un demi-mètre de hauteur, dont un certain nombre d'exemplaires sont conservés au Musée du Caire 1 . Par leurs dimensions, la présence d'un coussin sculpté sur le sommet de l'un d'entre eux et l'inscription développée que porte le siège Caire RT 2/2/21/5, l'auteur a pu démontrer qu'il s'agissait là de sièges de prêtre, éléments de mobilier des temples que la présence de cavités latérales permettait de déplacer plus aisément. La pierre employée est de nature variée∞∞: grès, calcaire, granite rose 2 , etc. Quant aux provenances de ces objets, G. Daressy signalait que certains avaient été découverts à Karnak, d'autres à Saïs 3 , mais la liste des sites a pu ensuite être complétée. Ainsi, à Saqqara, dans le secteur de l'Anoubieion (à l'est de la pyramide de Téti), plusieurs exemplaires en ont été trouvés lors des fouilles de Quibell (en 1906-1907) 4 , l'un d'eux présentant une inscription en grec, l'anthroponyme ERIENOUP, transcription bien attestée du nom égyptien hrj-Jnp, «Anubis est satisfait»∞∞; A. Martin a pu la dater, sur des critères paléographiques, de la fin du IV e siècle ou de la première moitié du III e siècle av. J.-C. 5 . Dans le même secteur, les fouilles de D. Jeffreys et H.S. Smith en 1977-1979 ont mis au jour un autre exemplaire anépigraphe 6 . Enfin, dans la monographie que V. Rondot a consacrée récemment au temple de Tebtynis est publié un siège 1 G. Daressy, BIFAO 11 (1914), p. 233-240. 2 Le siège en granite rose présenté sous le n o 2 par G. Daressy est inventorié au Musée du Caire sous le numéro RT