Tumeurs graisseuses des parties molles des membres et des ceintures de l’adulte (original) (raw)

Tumeurs et pseudotumeurs des parties molles de l’adulte. Apport actuel et perspectives de l’échographie

Journal de Radiologie Diagnostique et Interventionnelle, 2013

Les tumeurs des tissus mous de l'appareil musculosquelettique sont d'observation relativement fréquente. La qualité des informations fournies par les différentes techniques d'imagerie (échographie-Doppler, scanner multibarettes, IRM avec spectroscopie et séquences de diffusion) permet dans un nombre croissant de situations d'envisager avec une grande précision, outre les données classiques que sont le volume tumoral et sa topographie, la nature tissulaire exacte souvent, et presque toujours, son caractère agressif ou non. Parmi toutes ces techniques, l'échographie-Doppler occupe une place que les spectaculaires améliorations des capteurs, notamment dans les applications superficielles, ont rendue prépondérante. De plus, de récentes possibilités : imagerie panoramique, élastographie, dont l'apport exact reste à évaluer, mais aux potentialités prometteuses, et surtout l'injection de produit de contraste spécifique, ont considérablement affiné la qualité des renseignements obtenus, permettant notamment d'approcher avec une bonne sensibilité le degré d'évolutivité du processus. Les ultrasons interviennent au tout début de notre protocole d'exploration. Ils en ferment également très souvent la marche, guidant avec précision l'aiguille de biopsie au sein de ces lésions généralement accessibles. Le but de cet article est de faire le point sur les différents tableaux séméiologiques échographiques que réalisent les tumeurs et pseudotumeurs des parties molles et de mettre en exergue l'apport considérable des nouveaux développements technologiques, notamment le contraste échographique. Pour ce faire, notre fil conducteur sera la classification anatomopathologique de la World Health Organisation. En fin d'exposé, un schéma synthétique résumera les principales étapes de notre démarche diagnostique.

Tumeurs rétropéritonéales primitives de l’adulte

Journal de Radiologie, 2004

Primary retroperitoneal tumors are rare and most of the time malignant. Because of the large space in witch they grow, they are often discovered lately as they are large. CT and MR are the imaging techniques of choice for the primary diagnosis and the follow up of these tumors. Multiplanar reconstructions, signal and density resolution help for the nature diagnosis.

Cancers du cavum de l’adulte

Cancer/Radiothérapie, 2010

R É S U M É L'objectif de ce travail était de proposer des recommandations pour la délinéation des volumes cibles des cancers du nasopharynx, la planifi cation de l'irradiation, et de décrire les résultats escomptés en termes d'effi cacité et de toxicité. Ces recommandations sont basées sur l'anatomie et l'histoire naturelle des ces tumeurs ainsi que sur les expériences de radiothérapie en modulation d'intensité publiées par différentes équipes.

Localisation cutanée révélatrice d’une leucémie/lymphome T de l’adulte

Annales de Pathologie, 2018

Leucémie lymphome ATLL ; Biopsie cutanée ; Immunohistochimie ; Clonalité Résumé La leucémie/lymphome T de l'adulte (ATLL) est un diagnostic rare auquel il faut savoir penser chez un patient vivant en zone d'endémie du virus HTLV-1 et chez qui le diagnostic de lymphoprolifération T est posé. Les formes cliniques cutanées peuvent être la première manifestation de la maladie. Nous rapportons ici l'observation d'une patiente sénégalaise de 60 ans dont les lésions cutanées ont été révélatrices d'une ATLL CD4+, CD25+, FOX P3−, CD7−. La positivité de la sérologie HTLV-1 permet de confirmer le diagnostic anatomopathologique et doit être complétée dans la mesure du possible par la mise en évidence de réarrangements clonaux par Polymerase Chain Reaction. Ceci pose le problème de ces moyens diagnostiques qui ne sont pas toujours disponibles en Afrique.

Tumeurs gliales intramédullaires de l’adulte : la série du rapport

Neurochirurgie, 2017

Objectives.-Intramedullary gliomas are rare tumors accounting for less than 4% of all primary central nervous system tumors. The aims of this retrospective multicenter study were to assess their natural outcome as well as management. Methods and materials.-We studied 332 patients from 1984 to 2011. Histopathological examination revealed 72% ependymomas (94% were low grade tumors), 24% astrocytomas (29% were high grade tumors), 2.4% mixed gliomas and 1.7% oligodendrogliomas. Results.-The mean age at diagnosis was 42.4 years for ependymomas, with male predominance, versus 39.6 years for astrocytomas. Pain was the most common initial presentation. In 20% of cases, astrocytomas were biopsied alone, but more than 80% of ependymomas had surgical resection. Radiotherapy and chemotherapy were reserved for malignant tumors, especially if they were ependymomas. The 5-year survival rate was 76.8% for astrocytomas and 94.5% for ependymomas. Histology, functional status prior to surgery, and tumor grade are among the prognostic factors.

Tumeurs de la fosse postérieure

Journal de Radiologie, 2006

Tumeurs de la fosse postérieure Les séquences après injection seront acquises au mieux et dans au moins deux plans de coupes orthogonaux. La séquence de diffusion doit faire partie au même titre que les séquences précédentes, de l'exploration en IRM d'un processus d'allure évolutive de la fosse postérieure. Elle participe, peu fréquemment, mais de façon décisive, à la caractérisation tissulaire, comme dans le cas des kystes épidermoïdes ou des médulloblastomes. Elle a surtout, et le plus souvent, un rôle dans le diagnostic différentiel redressant le diagnostic de lésion d'allure évolutive, vers celui d'abcès ou d'accident vasculaire cérébral. Dans le cas d'une lésion extra-axiale siégeant dans les citernes, il est nécessaire d'acquérir une séquence en T2 haute résolution Abstract Résumé Infra tentorial tumors.

Tumeur adipeuse atypique de la vulve. À propos d’un cas

Gynécologie Obstétrique & Fertilité, 2004

Liposarcoma of the vulva is a rare entity. This unusual localization with atypical clinical and histological appearance may induce diagnostic and treatment delay. We report the 13th case shown in the literature in a 31-year-old woman initially treated for a vulvar lipoma. Arguments based on clinical short term recurrence, histological infiltrating adipocytes, and cytogenentical findings evoked well-differentiated liposarcoma. Even though

Tumeur fibreuse solitaire de l’orbite (un cas)

African Journal of Neurological Sciences, 2010

Discussion Le diagnostic de TFS est anatomopathologique. Il s'agit d'une tumeur de nature mésenchymateuse. On note une forte expression de l'antigène CD34 et de la vimentine en immunohistochimie. Conclusion La TFS de l'orbite est une tumeur rare habituellement bénigne. Elle doit être différenciée immunohistochimiquement des autres types mésenchymateuses de l'orbite. Sa prise en charge repose sur l'exérèse chirurgicale complète. Un suivi clinique prolongé est proposé car des récidives peuvent survenir à long terme et il existe des formes malignes.

Fractures récentes de l’extrémité supérieure de l’humérus de l’adulte

EMC - Appareil locomoteur, 2012

Les fractures de l'extrémité supérieure de l'humérus ont une fréquence en augmentation constante liée au vieillissement global de la population et à l'ostéoporose. Elles sont la conséquence de traumatismes mineurs (simple chute) chez les patients âgés et de traumatismes plus violents (circulation ou sport) chez les plus jeunes. Le diagnostic de la fracture pose, en général, peu de problèmes, mais il faut se méfier des lésions associées, notamment neurologiques, qui sont très fréquentes à un stade infraclinique. L'analyse de la fracture est faite au mieux par un bilan radiologique standard de bonne qualité complété par un scanner et des reconstructions 3D, chaque fois qu'une indication chirurgicale se discute. Classer ces fractures ne suffit pas à en faire une prise en charge correcte. Le déplacement et le caractère engrené du foyer sont également importants à prendre en compte. La plupart des fractures sont peu déplacées et relèvent d'un traitement essentiellement orthopédique. En revanche, la prise en charge des fractures déplacées de l'humérus proximal, notamment à trois et quatre fragments, ne fait pas l'objet d'un consensus thérapeutique permettant d'avoir une ligne de conduite fiable. Cette décision, multifactorielle, est basée sur la fracture elle-même, mais aussi sur l'état du patient et de son os ainsi que sur l'expérience du chirurgien. Si un traitement chirurgical est retenu, la restitution de l'anatomie et notamment de la position des tubérosités, est essentielle à l'obtention d'un bon résultat. Cela est vrai aussi bien pour les ostéosynthèses que pour les arthroplasties et tout défaut dans cette restitution est à l'origine de cal vicieux dont la prise en charge est particulièrement délicate.