"Démocratie participative et attractivité des villes en Amérique latine. Étude comparée de Rosario (Argentine) et Villa El Salvador (Pérou)", in Mondes en Développement, 2010 (original) (raw)

Développement local et économie populaire en Amérique Latine: l'expérience de Villa el Salvador

2002

sociologue et travailleur social, est professeur au Département de travail social de l'Université du Québec en Outaouais (UQO). Il est aussi titulaire de la Chaire de recherche du Canada en développement des collectivités (CRDC) et membre du Groupe d'étude et de recherche en intervention sociale (GÉRIS) à l'UQO. Il est chercheur au CRISES ainsi que rédacteur en chef de la revue Économie et Solidarités (CIRIEC-Canada). Lucie Fréchette détient un doctorat en psychologie, est professeure au Département de travail social de l'Université du Québec en Outaouais, coordonne le Groupe d'Étude et de recherche en intervention sociale (GERIS) et est membre de la CRDC. Manon Boulianne est professeur d'anthropologie à l'Université Lavai et responsable de l'axe conditions de vie au CRISES. Elle est membre associé de la CRDC. Solange van Kemenade est anthropologue et détient un doctorat en sociologue. Elle est chercheure associée à la CRDC, et chargée de cours à l'Université du Québec en Outaouais. Elle est aussi secrétaire de rédaction de la Revue Économie et Solidarités. REMERCIEMENTS Que soient d'abord remerciées ici les personnes et les organisations au Pérou qui ont rendu possible cette recherche. Nous pensons tout particulièrement au Groupe d'économie solidaire du Pérou (Humberto Ortiz, Ismael Munoz et Alfonso Cotera) de même qu'à la municipalité de Villa el Salvador et à Miguel Azcueta, ex-maire de cette municipalité, à l'ONG liméenne DESCO et à PONG canadienne SUCO. Que soient aussi remerciées toutes les personnes qui de près ou de loin nous ont fourni des informations pour mieux comprendre l'itinéraire de Villa el Salvador et son expérience de plus de 30 ans. Nous tenons également à souligner l'apport d'un organisme-partenaire qui a permis la production de ce rapport par l'aide financière qu'il nous a accordée : le programme STEP du Bureau international du Travail.

QUELLE PLACE POUR LES ANALYSES COMPARATIVES DANS L’URBANISME? (entretien au sujet des agglomérations de Paris et Mexico)

Miroirs urbains, 2019

La comparaison est un grand classique de la recherche. Le problème a été posé par Marcel Détienne comme "comparer l’incomparable", dans la mesure où par définition on peut démultiplier toutes les différences, la comparaison nous fait apparaitre que telle chose est différente en tel et tel point à telle autre. Donc cela est un problème qui existe dans tous les domaines, dans toute démarche scientifique comparative, comparer Paris et México cela n’y échappe pas, mais ce n’est pas spécifique. C’est toujours compliqué mais c’est toujours fructueux. On va dire que le coût-bénéfice il est là, c’est toujours fructueux parce que cela nous amène à dévoiler dans chaque ville des choses auxquelles on n’aurait pas pensé. La comparaison nous oblige avec sa symétrie à aller interroger la place de chacun des termes dans chacun des systèmes.

Les budgets participatifs en Amérique latine

2006

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De la démocratie participative en Europe et en Amérique latine

2010

La démocratie participative possède intrinsèquement un caractère expérimental, puisqu'elle se saisit dans un entre-deux entre la démocratie dite représentative, basée sur le simple fait électif et la démocratie directe visant l'approbation du plus grand nombre 1 . En fait, la démocratie participative rassemble tous les instruments qui permettent de renforcer une délibération collective sur une politique publique ciblée. L'action publique ainsi envisagée se concrétise après un processus de concertation entre le public, les experts et les politiques. Si la démocratie participative devient de nos jours un label recherché, c'est avant tout parce qu'elle permet d'atténuer la coupure entre gouvernants et gouvernés et qu'elle offre des moyens originaux d'intéresser les citoyens à la politique grâce à leur intervention ponctuelle. Elle regroupe des instruments tels que les conseils de quartier, les conseils consultatifs en tout genre (conseil des sages, conseil des aînés), les budgets participatifs, les comités d'usager, les jurys citoyens, les référendums d'initiative populaire, les conférences de consensus 2 . Tous ces instruments possèdent un terrain d'application local (sauf les conférences de consensus qui sont souvent transversales et se conçoivent sur un territoire plus large) visant à regrouper un public concerné par une politique publique spécifique à mettre en oeuvre. L'objectif est d'éveiller une opinion critique de ce public susceptible d'évaluer les enjeux concrets et les conséquences de ladite politique publique. C'est donc dans une optique également évaluative de l'action publique que la démocratie participative est convoquée.