Le régionalisme italien et ses racines culturelles (original) (raw)
Related papers
Dimension culturelle dans la vie des Italiens ( version en Français)
Cet article entend analyser le concept de « dimension culturelle » du théoricien Geert Hofstede pour examiner un certain nombre de pratiques culturelles fondamentales dans la vie quotidienne italienne. L’originalité de ce travail consiste en l’utilisation d’un manuel de langue italienne comme point de départ pour analyser les thèmes culturels récurrents dans l’étude de la langue italienne. En conclusion, grâce à ses premiers résultats interprétatifs, cet article devrait offrir un bon outil d’interprétation pour décrire les comportements très diffusés dans la réalité culturelle.
Réforme territoriale : la méthode italienne
La réforme territoriale française repose en apparence sur les mêmes bases : création des métropoles, suppression des provinces, renforcement des régions... Elles diffèrent cependant dans leur radicalité et dans le bouclage de la réforme italienne par une réforme constitutionnelle et notamment du Sénat.
La Société des territorialistes ou la géographie italienne en mouvement
Le ventre de l'Italie moderne est ici, et peut-être le coeur s'y noie. André Suarès, « Çà et là, dans Milan », Voyage du Condottiere Depuis 1991, une nouvelle entité territoriale réunit 61 communes pour former le Parc agricole Sud Milan. Couvrant une surface de 47 000 hectares dont 80 % sont des terres cultivables, le plus grand parc agricole d'Europe se structure autour d'un des principaux canaux qui irriguent l'Ouest de la plaine du Pô, au sud de la plus grande aire urbaine d'Italie. Milan, qui compte aujourd'hui plus de sept millions d'habitants, est le coeur économique du pays, une métropole à laquelle les fonctions de centre industriel, financier, commercial et universitaire assurent un rang de ville mondiale. Le parc agricole qui a pris forme au sein de l'agglomération dès les années 1980 a pour principal objectif la « sauvegarde du territoire » 1. Le projet se veut écologique sans être environnementaliste : s'il vise à préserver les terres cultivables des dynamiques d'étalement urbain qui en menacent la conservation, c'est moins par souci de protection de la nature que pour répondre à une demande sociale. Les espaces ouverts ne sont pas seulement considérés pour leurs qualités d'habitat faunistique ou floristique, mais également pour leur contribution à la qualité de vie de manière générale, en tant qu'espaces récréatifs et à valeur culturelle significative. Au-delà des engagements pris en faveur de l'agriculture biologique et des opérations de réintroduction et conservation d'espèces en voie de disparition, le Parc agricole Sud Milan se veut écologique par sa