Présentation : Interpréter la musique (d’)aujourd’hui (original) (raw)

Voir la musique aujourd’hui?

Circuit: Musiques contemporaines, 2006

Prenant pour point de départ un article de Jean-Wilfrid Garrett publié en 1950 dans la revue Polyphonie, article dans lequel l’auteur se désole de devoir constater le refus (ou l’incapacité) d’adaptation des compositeurs de musique contemporaine au média radiophonique, Réjean Beaucage se demande si ces derniers ne se préparent pas une nouvelle fois à rater le rendez-vous avec les nouvelles technologies, celles, cette fois-ci, qui intègrent l’image et le son. Examinant quelques oeuvres de compositeurs de musique contemporaine publiées ces dernières années sur DVD-vidéo ambiophonique (Tristan Murail, Fausto Romitelli, Steve Reich, etc.), il constate que la production est encore, de ce côté, très mince, et enjoint les compositeurs, comme le faisait Garrett il y a déjà plus d’un demi-siècle, à « ne pas se contenter d’illustrer conventionnellement d’arides théories mais d’en rechercher, parallèlement, l’application au monde vivant ».

Musiques d’aujourd’hui

Circuit: Musiques contemporaines, 1998

Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. Érudit offre des services d'édition numérique de documents scientifiques depuis 1998. Note : les règles d'écriture des références bibliographiques peuvent varier selon les différents domaines du savoir.

Écouter et réécouter : La musique au fil des jours

Protée, 2010

Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne.

(Re)présenter les oeuvres musicales : L’exemple des programmes de concert de la Société de musique contemporaine du Québec

À partir du concept de paratexte développé par Genette (1987) et adapté à la musique par Escal (1996), cet article met au jour les modalités de (re)présentation des œuvres jouées par la Société de musique contemporaine du Québec (SMCQ) telles que véhiculées par les programmes de concerts produits entre 1966 et 2013. Après avoir effectué une mise en contexte de l’historique, du fonctionnement et de la programmation des œuvres de la SMCQ, les programmes de concerts sont examinés dans une perspective comparativiste afin d’en faire ressortir les similarités et les divergences. En premier lieu, la description formelle de la page couverture, du format et de la mise en page des programmes dirige la réflexion sur les paratextes non verbaux. En second lieu, l’examen des notices écrites des œuvres les plus jouées de la SMCQ permet d’affirmer l’importance accordée à l’autorité des compositeurs, principaux auteurs des paratextes verbaux. Ainsi, l’article permet d’éclairer l’articulation et l’évolution de la pensée musicale de la SMCQ pendant cette période.

Une musique pour tous les jours: Explorer les liens entre son et quotidien

SigMa, 2019

SigMa rivista di letterature comparate, teatro e arti dello spettacolo Associazione Sigismondo Malatesta Christophe Levaux Une musique pour tous les jours: Explorer les liens entre son et quotidien A music for every day: Exploring the links between sound and common life Sommario | abStract Cet essai constitue une synthèse des relations entretenue entre la musique et la vie quotidienne, des Futuristes à nos jours. La perspective adoptée situe le phénomène dans un cadre plus large et bien documenté du point de vue de l'histoire de la musique mais aussi de l'histoire culturelle des 20 ème et 21 ème siècles. This essay is a synthesis of the relationship between music and everyday life, from the Futurists to the present day. The perspective adopted places the phenomenon in a broader and well-documented framework from the point of view of the history of music but also of the cultural history of the 20th and 21st centuries. Parole chiave |

Interpréter et improviser. Regard herméneutique et esthétique sur l’exécution musicale

Déméter

Un texte artistique (littéraire, musical) argumente toujours auprès de son lecteur. Cherchant à convaincre, il s’ouvre comme un horizon au sein duquel se négocie sa compréhension. Celle‑ci n’advient qu’au prix d’un dialogue où texte et lecteur doivent consentir une ouverture à l’autre. C’est en grande partie de cette manière que l’herméneutique gadamérienne conçoit l’interprétation. En musique, l’interprétation – qu’il s’agisse de la réception ou de l’exécution de l’œuvre – est aussi de cette nature. Mais lorsque l’ouverture du texte musical se fait trop grande, presque béante, la notion d’interprétation peut avoisiner celle d’improvisation. En quoi et à partir de quel moment interprétation et improvisation se singularisent-elles ? N’est-ce qu’une question de degré d’ouverture du texte musical ? Ou faut-il chercher la réponse ailleurs, par exemple dans l’esthétique particulière que ces deux modalités de l’art musical pourchassent ?

L’instrument de musique : présentation du numéro

Méthodos, 2014

Les lignes de force et les questions neuves qui se dégagent de cet ensemble d'études sont significatives. Elles marquent des avancées importantes dans la pensée de l'instrument, elles dessinent un espace de recherche pour des travaux futurs.