Des effets individuels à l'analyse du collectif. Un exemple : les effets attentionnels des adressages interrruptifs. (original) (raw)
Related papers
Un exemple d'analyse implicative en psychologie : la comparaison de groupes contrastés
La psychométrie classique utilise des indices de liaisons entre variables qui sont symétriques. Par exemple, la corrélation entre a et b sera la même que celle entre b et a. Ou bien, dans une analyse de régression multiple, chacune des variables peut prendre indifféremment le statut de variable expliquée ou de variable explicative. Il en résulte l’impossibilité de déterminer si c’est a qui implique b ou l’inverse : un lien symétrique ne peut pas être un lien de causalité. Il est impossible d’ordonner des corrélations entre variables en séquence implicative. Pour atteindre cet objectif il convient de faire appel à des indices de liaisons qui ne soient pas symétriques. L’analyse implicative des données offre une possibilité d’atteindre cet objectif d’ordonnancement séquentiel des variables. Dans ce chapitre, nous présenterons un exemple de recours à ce type d’analyse pour comparer des groupes contrastés.
Apport Complémentaire De La Psychothérapie Groupale À La Psychothérapie Individuelle
Revue québécoise de psychologie, 2019
La psychothérapie de groupe possède des avantages complémentaires à la thérapie individuelle. L’expertise sur l’intervention groupale s’est développée en réponse aux problèmes sociaux d’une époque. Après un retour sur les diverses théories qui ont abordé les phénomènes psychiques propres au groupe, l’article illustre les avantages thérapeutiques reliés à une approche où thérapie individuelle et thérapie de groupe sont utilisées conjointement. L’article avance que les groupes thérapeutiques offrent un laboratoire propice au développement d’habilités relationnelles et favorisent une insertion harmonieuse des personnes dans leur environnement. Les analyses se situent dans une perspective existentielle/humaniste, éclairées par les avancées récentes des neurosciences affectives.
Recherches qualitatives, 2020
Les émotions font l’objet d’un regain d’intérêt scientifique depuis les années 1980. Neurologistes, psychiatres, psychologues ont parfois défini les émotions comme des phénomènes neurophysiologiques et psychologiques internes aux individus. Cette ontologie est liée à la volonté d’attester de la matérialité de ces phénomènes (par exemple par l’imagerie médicale), comme si les méthodes devaient définir l’objet. Si l’on considère au contraire les émotions comme des processus complexes, mis en forme et gérés dans le cadre d’interactions sociales contextualisées, des méthodes plus qualitatives et ouvertes (observations in situ et entretiens approfondis) sont un complément nécessaire pour en saisir les significations, les enjeux et les régulations. En m’appuyant sur mes recherches auprès de diplomates et de policiers, j’illustre la pertinence de cette démarche pour opérationnaliser une notion qui fait sens à la fois dans les sciences de la vie et dans les sciences sociales, celle de color...