Pierre-André LIÉGÉ, Cours de "Théologie pastorale" et "Théologie de l’évangélisation" (original) (raw)
Related papers
Théopoésie et liturgie chez Patrice de La Tour du Pin
Laval théologique et philosophique, 1988
a voué sa vie et son oeuvre à la quête du Christ, le Dieu de joie. Il a dit cette quête avec des mots capables d'ouvrir les coeurs de ses « confidents », les hommes et les femmes du XX e siècle. La théopoésie est le service de Dieu par la poésie en même temps que l'expression d'un dépassement en poésie. Elle traduit l'effort du théopoète à dire le mystère de Dieu dans un langage renouvelé, un langage d'ordre symbolique. La liturgie est le lieu privilégié où se déploie la théopoésie. Nous montrerons dans cet article quatre aspects «patriciens» qui s'appliquent autant à la théopoésie qu'à la liturgie. Ces axes indiquent le sens de l'entreprise de Patrice de La Tour du Pin : la traduction du spirituel en parole, le chemin vers le mystère du Christ, la relation entre l'invisible et le visible, la réponse de l'homme à la Parole de Dieu. P ATRICE de La Tour du Pin fut l'homme d'une quête : celle du Dieu de joie, le Christ pascal. Sa première oeuvre, La Quête de Joie, publiée en 1933, contient en germe les intuitions de trois Jeux qu'il écrira pendant quarante ans sous le titre d'Une Somme de poésie. Peu de temps avant de mourir, le quêteur achève son oeuvre en la remaniant d'une façon définitive '. La Tour du Pin se dépasse en poésie en organisant une théopoésie qui met le langage symbolique au service de la liturgie. Pour lui, théopoésie et liturgie sont inséparables. Nous verrons quatre aspects significatifs de la théopoésie que nous appliquerons à la liturgie. La théopoésie, à l'instar de la liturgie, peut se concevoir comme étant la traduction du spirituel en parole, le chemin vers le mystère du Christ, la relation entre l'invisible et le visible, la réponse de l'homme à la Parole de Dieu.
LEGRAND, Hervé, dir., Les évêques d’Europe et la nouvelle évangélisation
Laval théologique et philosophique, 1993
Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne. https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/ Cet article est diffusé et préservé par Érudit. Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de l'
Conférences, EPHE Sciences religieuses 2010-2011
Les travaux de l'année ont porté sur deux thèmes. Au premier semestre, poursuivant l'examen de « La représentation du divin à l'époque romaine », nous avons étudié les formes et conditions culturelles de sa représentation dans les textes hymniques. Nous avons pris pour guide l'hymne En l'honneur de Sarapis d'Aelius Aristide, à la fois grand rhéteur de la Seconde Sophistique et fervent dévot, en l'adossant à des textes didactiques contemporains (Alexandre fils de Numenius). Au second semestre, notre parcours à travers les vies religieuses des cités anatoliennes à l'époque impériale nous a conduits à Éphèse : la capitale de la province d'Asie est un beau cas d'école, avec une riche documentation épigraphique, pour examiner l'influence que l'installation du pouvoir romain a eue sur les vies religieuses locales.
Premier titulaire de la chaire d'Histoire et sociologie du catholicisme contemporain à l'EPHE (1993-2005), Président de la Section des Sciences religieuses à l'EPHE de 2002 à 2005, co-fondateur en 2002 avec Régis DEBRAY de l'Institut Européen en Sciences des Religions (IESR) dont il fut également le premier directeur de 2002 à 2005, Claude LANGLOIS, décédé le 26 mai 2024, jouit d'un statut particulier au sein du paysage universitaire français dans le domaine des sciences religieuses, en raison non seulement de ses différentes fonctions institutionnelles, mais aussi et encore plus de son apport méthodologique aux sciences religieuses. À l'instar d'Étienne FOUILLOUX, Claude LANGLOIS a opéré en effet un renouvellement méthodologique du rapport des sciences historiques à la théologie, par-delà les limites propres à l'historiographie marxiste et à l'apologétique chrétienne, en considérant la théologie comme un objet Denis Pelletier & Florian Michel (dir.), Pour une histoire sociale et culture... Cahiers d'études du religieux. Recherches interdisciplinaires, 26 | 2024
Marcel Metzger, Nouvelles missions pour les liturgistes [abstract]
Ecclesia orans, 2020
The recognition of the liturgy as summit and source by the Second Vatican Council is far from accepted in all its implications. The main obstacle comes from the excesses that occurred during the second millennium in the Latin Churches, which have shaped institutions and mentalities for a long time. The liturgy had become the business of the clergy, while the people remained on the sidelines. The undue importation of the Church’s sacramental theology into pastoral ministry and catechisms has further aggravated the situation by ignoring fundamental dimensions of the liturgy, including the primacy of the assembly. The spread of penitential currents from medieval times onwards have demoted the resurrection in favor of the painful cross and influenced spiritualities, already cut off from the liturgy. All these drifts have left traces, which are far from being totally erased; they are even sometimes reactivated. In this situation, it is up to liturgists to continue the work of the Second Vatican Council, which has sometimes been left in abeyance. Among the most urgent tasks, the first are undoubtedly the rehabilitation of the practice of mystagogy, the initiation of communities and the faithful to praying the liturgy, and in this line, the revision of all spiritualities that neglect the liturgy.
XXVIIè Rencontres de Patristique. Du Jésus des Evangiles au Christ des théologiens. J. LAGOUANERE, Quand un néo-platonicien lit les Evangiles Exemplier 1 Quand un néo-platonicien lit les Évangiles. Le Jésus de Porphyre et sa critique par Augustin. Jérôme LAGOUANERE (Université-Paul Valéry Montpellier 3) EXEMPLIER Texte 1 : G. MADEC, « Le Christ des païens d'après le De consensu euangelistarum de saint Augustin », RechAug 16 (1992), p. 3-67, ici p. 66. « Les ouvrages de Porphyre sont donc demeurés, selon l'expression consacrée, l'arsenal des objection antichrétiennes jusqu'aux dernières années de la 'fin du paganisme'. À titre d'hypothèse, car il faudrait une étude autrement fouillée que le présent essai pour en fournir les preuves, s'il se peut, je supposerai que les adversaires d'Augustin ont eu à leur disposition un ouvrage antichrétien condensant, d'une part, les thèses de Porphyre sur la personne du Christ, telles qu'elles étaient exposées dans la Philosophie des oracles, et, d'autre part, sa critique des Évangiles développées dans le Κατὰ Χριστιανῶν. Ce serait là que les païens auraient trouvé commodément regroupées les objections à la crédibilité des Évangiles qu'ils estimaient, au dire d'Augustin, assez pertinentes, et les éléments de la thèse cohérente qu'ils soutenaient sur la personnalité du Christ ».