Dialogue autour de la ponctuation comme traces du corps qui écrit (original) (raw)
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Vacarme, 2011
Distribution électronique Cairn.info pour Association Vacarme. © Association Vacarme. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
Ecriture du corps, écriture de la renaissance
2017
L’édification d’un monument comme celui de la Renaissance suscite et suscitera un intérêt d’autant plus stimulant et progressif que les débats qu’elle inspire s’inscrivent dans un champ socio-historique, artistique, philosophique, économique et religieux qu’il nous faut, en permanence, interroger pour conjurer l’intolérance et la régression, de façon à promouvoir davantage l’unité africaine et le panafricanisme, à travers la Renaissance. C’est pourquoi la présente contribution postule qu’il existe un pont sémantique éminemment original entre la vision senghorienne de l’avenir de la renaissance, telle qu’esquissée avec génie dans le désormais célèbre discours d’ouverture du Premier Festival des Arts Nègres de 1966 et celle wadienne, intelligemment traduite à travers le Monument de la Renaissance. Pour en appréhender et illustrer la pertinence, notre analyse explore (grâce, entre autres, aux schèmes liés à la verticalité et aux profondeurs) deux corps (celui de « Femme nue, femme noire » et celui de la statue de Ouakam), ainsi que deux sites d’écriture, Freedom Park (Pretoria) et Ouakam (Dakar), dont les similitudes conceptuelles puisent leurs racines dans la Renaissance.
Imaginaires contemporains de la ponctuation en prose (2017)
Cahiers de l’AIEF, 2017
Diffusion : LES BELLES LETTRES -25, rue du Général Leclerc -94270 LE KREMLIN-BICÊTRE www.bldd.fr Mai 2017 N° 69 le style. L'écriture exploite les potentialités des signes de ponctuation, comme celles de toute forme de langue. Ainsi, en réponse à une enquête, qui servira de point d'appui pour cet article, Emmanuelle Pireyre répondait :
Rematérialisation du corps écrivant dans la poésie de Francis Ponge
Sociologie de l'Art, 2012
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Postface : « Écrire, c’est s’écrire »
Claire Lejeune, Mémoire de rien et autres poèmes, 2024
Si le poète masculin peut s'identifier à Orphée, il ne reste aux poétesses qu'Eurydice, piégée pour l'éternité dans les Enfers. C'est à cette figure que s'identifie Claire Lejeune, qui pratique la poésie comme un risque permanent, cultivant une incandescente audace qui mène à ébranler nos habitudes de pensée : « Le poète connaît en se jetant au brasier du présent ».
Imaginaires de la ponctuation dans le discours littéraire (fin XIXe - début XXIe siècle) (2015)
Littératures n° 72, 2015
Longtemps ignorée des discours sur la langue, la ponctuation est dans le même temps l’objet d’un imaginaire particulièrement fécond. Cet imaginaire peut être appréhendé du point de vue de la pratique, à partir des usages, mais aussi à travers les différents discours, qu’ils soient le fait de scripteurs ordinaires, d’auteurs, ou de spécialistes de la langue. Le présent numéro s’intéresse ainsi à l’imaginaire littéraire de la ponctuation, en analysant la façon dont celle-ci est investie par la littérature moderne et contemporaine : au fil du parcours, se dessine un imaginaire singulier, entre intériorité et oralité, entre voix et corps, entre flux et discontinu, témoignant d’une conscience aiguë des enjeux et des représentations liés à cet ensemble disparate que constituent nos signes de ponctuation.