Traducir al otro: Traducción, exotismo, poscolonialismo (original) (raw)
Related papers
¿Qué es la traducción?: sobre tres «traducciones» de «La tarea del traductor» de Walter Benjamin
2015
Este trabajo se divide en dos partes. La primera busca formular el concepto de traduccion literaria a partir de un comentario de «La tarea del traductor» de Walter Benjamin. Para ello, se apoya en las lecturas traducciones hechas por la filosofia francesa en los anos ‘80 tomando como corpus el texto L’Âge de la traduction de Antoine Berman y el articulo «Des tours de Babel» de Jacques Derrida. Estos ultimos permiten articular ambos momentos del pensamiento de la traduccion para identificar lo que podriamos llamar la «originalidad» de la propuesta de Benjamin y su influencia en la filosofia contemporanea. La segunda parte busca dar cuenta del rumbo que tomo la problematica de la traduccion en Occidente, fuertemente marcada por el concepto de lo intraducible . Esta problematica tiende hacia una etica que nos lleva a plantear el desafio que acecha el conjunto de los textos trabajados asi como el presente: ?puede el concepto de traduccion ser una herramienta para un pensamiento de la di...
2016
La realisation d’une traduction mobilise tout un ensemble de ressources cognitives. Pour reprendre le vocabulaire traditionnellement utilise en traductologie, ces ressources cognitives mises en jeu dans la traduction constituent des aspects de la competence en traduction. Ce terme de competence represente ce que tout traducteur doit connaitre (et donc apprendre). D’un point de vue psychologique, la competence en traduction designe la connaissance, issue de tout un eventail de domaines cognitifs, qui est acquise, stockee et organisee dans la memoire a long terme (MLT) du traducteur. La question de la structure de la competence traductionnelle constitue une thematique de recherche importante en traductologie, a laquelle se sont atteles bon nombre de specialistes du domaine. Wilss (1976 : 120) definit la competence en traduction comme l’union de trois competences partielles : la competence receptive dans la langue source (lecture et comprehension), la competence productive dans la lang...
Bilinguisme et traduction en Andalousie
Revue Annales du patrimoine, 2007
Si l'Europe du Moyen Age, ne connait de l’art romain que peu de choses, elle ne savait absolument rien de celui des Grecs. Par ailleurs, les Arabes avaient traduit presque tous les ouvrages de la philosophie grecque. C’est pourquoi les Européens n’ont pas hésité à visiter souvent les villes andalouses et à y puiser, à la fois, les sciences arabes et la philosophie grecque. Cette étude est consacrée à la traduction des sciences arabes effectuée en Europe au Moyen Age par des savants chrétiens, musulmans et juifs. Un bon nombre d'ouvrages de la philosophie arabe et l'histoire des Musulmans ainsi que des œuvres littéraires ont été traduits de l'arabe aux différentes langues latines. - Bilingualism and translation in Andalusia: If medieval Europe knew little about Roman art, it knew absolutely nothing about that of the Greeks. Moreover, the Arabs had translated almost all the works of Greek philosophy. This is why Europeans did not hesitate to visit Andalusian cities often and to draw from them both Arab sciences and Greek philosophy. This study is devoted to the translation of Arabic sciences carried out in Europe in the Middle Ages by Christians, Muslims and Jews. A large number of works of Arab philosophy and the history of Muslims as well as literary works have been translated from Arabic to the various Latin languages.
Vers une définition de la traduction postcoloniale : problématiques, orientations et solutions. Comme l'affirme Susan Bassnett, la traduction n'arrive jamais dans un vacuum mais dans un continuum ; elle n'est pas un acte isolé, ma elle fait partie d'un procès dynamique de transfert interculturel. La traduction est un acte hautement manipulateur […]. La traduction n'est pas une activité innocente et transparente, elle est chargée de signification sur chaque niveau et rarement ou jamais elle implique une relation d'égalité entre les textes, les auteurs ou les systèmes. Susan Bassnett est des voix, les plus engagées, pour la définition de la théorie et de la pratique de la traduction postcoloniale. La théorie de la traduction postcoloniale est liée à un débat plutôt récent, ouvert et très vaste, né après le « postcolonial turn » des études de la traduction. Ce débat c'est un vrai mare magnum, de plus en plus en expansion, qui accueille voix, contradictions, solutions, orientations et suggestions. Essayer de définir une fois pour toutes cette théorie est presque impossible et surtout contraire à son but, la définition ne la laisserait pas libre de continuer à se développer. Dans ce dossier, je prends en considération seulement des petits aspects de cette théorie, étant donné l'impossibilité de traiter cette argumentation en façon complète et définitive sans faire une thèse de doctorat ; mais peut être que même une thèse de doctorat ne pourrait la définir sans devenir anachronique vue sa rapidité d'expansion et sa capacité de s'interroger toujours sur nouvelles problématiques et fournir possibles solutions.