Nicole Pellegrin, Voiles. Une histoire du Moyen Âge à Vatican II (original) (raw)
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Évelyne Patlagean, Un Moyen Age grec. Byzance IXe-XVe siècle
Annales Histoire Sciences Sociales, 2008
Le livre de Marc Bloch 'La société féodale' parut en 1939 chez Albin Michel dans la collection « L'Evolution de l'Humanité ». Il est considéré dès sa parution comme une oeuvre maîtresse qui a fourni les structures sociales et économiques pour la pensée historienne sur le Moyen Age. Marc Bloch plaça au coeur de son oeuvre la formation du système féodal, le système social qui caractérise les sociétés médiévales chrétiennes de l'Europe occidentale. Soixante-huit ans après sa parution, Evelyne Patlagean offre dans la même collection 'un miroir' byzantin au modèle occidental. Son objectif est double : intégrer Byzance dans la discussion sur le Moyen Age, et
With Vivien Prigent, "Repenser l’histoire de la Sicile prénormande"
Si la domination normande en Sicile a bénéficié au cours des dernières décennies de travaux abondants, les siècles qui la précèdent (VI e -XI e siècle) n'ont pas partagé son sort. On peut donc s'interroger sur la situation actuelle des études portant sur la Sicile comme partie de l'empire byzantin, puis du dâr al-islam. Les périodes byzantine et islamique de l'histoire de la Sicile sont ici traitées parallèlement car elles soulèvent des questionnements similaires. * Nous désirons remercier Igor Mineo de nous avoir poussés à penser de manière plus précise notre position sur cette question et pour son ouverture à la discussion dont son intérêt pour une période qui n'est pas sa spécialité témoigne. 1 Même s'il faut bien reconnaître que les Byzantins semblent moins « populaires » que les Sarrazins de ce point de vue. On en veut pour preuve le petit nombre des études dédiées à la Sicile dans le volume réunissant les contributions de la table ronde sur « L'Italie byzantine » tenue à l'occasion du XX e congrès international des études byzantines (Paris, 2001), à paraître dans la Collection de l'Ecole française de Rome, sous la direction de J.-M. Martin. En outre, il faut considérer que cet intérêt plus marqué pour les Sarrazins renvoie surtout à la part médiatisée des Arabo-musulmans, celle que l'on retrouve dans l'exaltation d'une Palerme arabo-normande essentiellement. Cf. A. Nef, Palerme arabo-normande : de la ville absente à la ville mythique, in Retrouver Palerme, numéro spécial de « La Pensée de Midi », 8, 2002, pp. 110-114. faute de sources, on en est réduit à qualifier de « passive » 5 ! La question soulevée est en fait celle de l'existence d'une véritable identité « byzantine » de cette province occidentale, problème affronté, à l'échelle plus générale de l'Italie -ce qui est en soi une prise de position -par A. Guillou au travers de sa célèbre question « Italie byzantine ou Byzantins en Italie ? » 6 , comme plus récemment et de façon extrêmement pertinente, par M. McCormick 7 .