Dans les règles de l'art ? (original) (raw)

Ailleurs dans l art

Ce n'est pas la passion qui détruit l'oeuvre d'art, c'est la volonté de prouver. » André Malraux, Le Temps du mépris.

Arts (de et dans la Ville)

Traité sur la ville (Jean-Marc Stébé, Hervé Marchal, Eds), PUF, p. 513-560, 2009

Fr : Théories et modèles architecturaux de la ville, naissance d'un nouvel art du paysage urbain ? L'art et le génie urbains, les arts et les divertissements dans la ville : le in, le off... et le out ! la ville historique entre muséification et revitalisation, la ville industrielle entre friches, patrimoine et création, l'art comme enjeu de la ville... En : Theories and architectural patterns of the city, the birth of a new art of the urban landscape? Art and urban engineering, arts and entertainment in the city, between the historic city museumification and revitalization, industrial city between wasteland, Heritage and creation, art as a challenge for the city...

Réfléchir l'art et se réfléchir dans l'art

2003

Tout d'abord, je tiens à remercier celles qui m'ont permis de mener ce projet à terme, mes deux directrices actuelles, Monique L'Hostie et Elisabeth Kaine. Merci de m'avoir sauvée en m'acceptant à l'improviste et surtout, merci de votre ouverture aux autres disciplines... Mention spéciale à mon conjoint Dave Jobin, technicien personnel et castor bricoleur à la patience exemplaire. Merci aussi d'avoir accepté de subir angoisses, absences répétées et travail en rafales. Toute ma gratitude à Lise Clément et aux gens d'Espace Virtuel, pour m'avoir fait confiance et donné la chance de concrétiser ce projet, ce rêve. Merci à mon lien avec la réalité collégiale, Steven Renald, avec qui j'ai effectué un stage plus qu'agréable et des plus enrichissants. À tous les autres, collaborateurs, collègues, amis, enseignants, vous qui vous reconnaissez et qui m'avez aidée, supportée (parfois dans les deux sens...) dans ce parcours quelquefois trépidant, quelquefois ardu, mais ô combien enrichissant, recevez toute ma reconnaissance. Mention spéciale à mes patrons de Séquence pour leur compréhension. Enfin, Merci à Hélène Bonin, ma première directrice, qui, à cause de mésaventures kafkaïennes, a dû se retirer du projet. Merci de m'avoir suivie et appuyée et, surtout, merci de m'avoir laissée être ce que je suis.

L'ART ET L'ARTISANAT D'ART EN QUÊTE DE RÉASSURANCE · Enjeux des labels et des ateliers

Cet article tente d'analyser la relation spécifique qui se crée entre un acheteur d'art ou d'artisanat d'art et le créateur. Des études qualitatives (entretiens semi-directifs et focus groupes) ont été menées auprès d'experts de l'art et de consommateurs d'objets d'art afin d'appréhender quatre éléments importants dans cette relation : la perception de l'objet d'art, les critères de choix de l'objet d'art par l'ache-teur, les craintes ressenties par l'acheteur et les éléments de réassurance acceptés. Deux éléments de réassurance ont été étudiés: les labels et les visites d'atelier d'art. Une analyse de ces deux éléments montre comment ils concourent à rassurer l'acheteur en répondant à ses besoins à la fois rationnels et émotionnels et en donnant du sens à son achat. Mots-dés : art, artisanat d'art, perception, réassurance, label, expérience culturelle. FINE ART AND CRAFT ART SEEKING REASSURANCE: ROLES OF LABELS AND WORKSHOP VISITS This article attempts to analyze the specifie relationship that develops between a buyer of art or crafts and the creator. Qualitative studies (semi-structured interviews and focus groups) were conducted with art experts and art consumers ta understand four important elements in this relationship: perception of the art abject, criteria for selecting the art abject by the buyer, the buyer's fears and the elements of reinsurance accepted. Two elements of reinsurance were studied: the labels and workshop visits. An analysis ofthese two elements shows how they help to reassure the customer by meeting their needs bath rational and emotional and giving meaning to its purchase.

Autour du monde de l'art

Cahiers philosophiques (n° 131), 2012

Arthur Danto (AD) J’ai été un peu surpris d’apprendre que cette table ronde s’organisait autour de mon article de 1964 intitulé « Le monde de l’art », puisque j’ignorais complètement que ce dernier jouissait d’une quelconque popularité hors des cercles universitaires, et notamment des cercles universitaires américains. Comme il se retrouve souvent dans les anthologies d’histoire de l’art, il paraît en effet logique que les professeurs qui enseignent cette discipline le connaissent. Je ne sais pas en revanche comment le public de ce soir y est arrivé, mais j’ai choisi de ne pas le résumer dans ma présentation car je suppose que les grandes lignes de mon argumentation ressortiront au fil de cette discussion. Dans cette présentation, intitulée « Les origines du “Monde de l’art” », je détaille les origines de cet article, les raisons qui m’ont poussé à l’écrire et ce que j’en pensais à l’époque, ou du moins ce que je pense en avoir pensé à l’époque, c’est-à-dire il y a longtemps de cela maintenant. 3« Le monde de l’art » fut en fait inspiré par un tableau de Roy Lichtenstein dont j’avais vu la reproduction dans un numéro d’Art News, qui était alors la publication de référence sur l’actualité artistique américaine, en 1962. Le tableau s’intitulait Le Baiser ; on aurait dit une image de bande dessinée d’aventures à la Terry and the pirates, où on voyait un pilote et une fille s’embrasser. Vivant en France à l’époque, j’avais profité d’un séjour à Paris pour aller faire un tour à la Bibliothèque américaine et me tenir informé de ce qui se passait dans les galeries d’outre-Atlantique. Le fait de voir une œuvre de ce genre dans un tel endroit me fit le même effet que si j’avais appris que le nouveau diacre de Saint John the Divine, la cathédrale épiscopale de New York, était en fait un cheval. C’est volontairement que j’utilise cette analogie, qui souligne bien l’impression de sacrilège que je ressentis en tombant sur ce tableau-ci dans ce magazine-là...

Canguilhem et l'art

Canguilhem est avant tout connu pour ses travaux d’histoire des sciences et de la médecine, mais qu’en est-il de ses considérations en esthétique ? Dans son article Réflexions sur la création artistique selon Alain paru dans le numéro 2 de la revue de métaphysique et de morale en 1952, il expose un auteur qu’il l’a influencé mais dont il s’est démarqué à cause de son manque de sens historique (qui s’est avéré problématique durant la deuxième guerre mondiale) : Alain. Nous trouvons des éléments de critique de ce manque de sens historique dans cet article, notamment lorsque Canguilhem oppose l’immobilisme d’Alain au mouvement bergsonien. Mais exposer la pensée d’Alain est surtout l’occasion pour Canguilhem de se confronter à un problème important en philosophie de l’art : Comment peut-on faire de la philosophie de l’art sans déprécier ce dernier, sans le réduire à d’autres choses ? Il répond qu’il faut « comprendre l’art en tant que fonction originale de l’esprit, fonction de production universelle ». Finalement, nous découvrons que Canguilhem utilise le même type de raisonnement que dans Le normal et le pathologique sauf qu’il n’est pas question de revaloriser la médecine en tant technique, mais l’art en tant que technique, afin qu’il ne soit pas considéré comme la simple application de la science. Alain lui permet d’exposer cette idée, originale pour la philosophie de l’art, puisqu’il reconsidère l’art suivant son sens étymologique τέχνη et donc en tant que technique au sens de production. Cependant, un second problème se pose à Canguilhem dans cet article car Alain finit par nous donner une vision immobiliste de l’art. Il dépasse ensuite cette vision à l’aide de la pensée de Bergson (qu’il a reconsidérée après le Normal et le Pathologique ) qui ne condamne pas le devenir et qui lui permet d’aborder un sens métaphysique de la création.

Dans la zone brune de l'histoire de l'art

L'excrément dans l'art contemporain : Manzoni, Gasiorowski, Lizène. Texte de la communication du colloque "Passage à lʼacte : lʼagir, de la performance à la psychiatrie.", 20-21 janvier 2012, INHA/Hôpital Sainte-Anne.

DES ÉCRITS SUR L'ART AUX SIGNATURES D'ARTISTES

De récentes études tendent à réévaluer, aux côtés de la notion d'atelier d'artistes qui correspond au latin officina attesté dans des inscriptions, la notion plus abstraite d'« école » 1 . Cette dernière notion se trouve ainsi réhabilitée, après avoir été longtemps considérée comme une projection impropre et artificielle de l'époque moderne et contemporaine sur l'art antique 2 . S'il n'existe pas d'écoles d'artistes au sens où il existe, par exemple, des écoles philosophiques, il est en revanche tout à fait pertinent de relever l'importance que revêt la notion de filiation artistique, qui recoupe parfois des relations de parenté réelle, dans la pratique des historiens de l'art anciens. Les liens de filiation artistique, qui sont souvent implicitement mentionnés dans les inscriptions (par exemple quand un artiste est le fils d'un autre) ont, semble-t-il, pris une importance nouvelle dans les premiers traités d'histoire de l'art composés au tournant des iv e et iii e siècle av. J.-C. par Xénocrate d'Athènes et Douris de Samos 3 . 1. Voir par exemple T.M. kristensen, « Introduction : Ateliers and artisans in Roman art and archaeology », in T.M. kristensen et B. Poulsen (dir.), Ateliers and artisans in Roman art and archaeology, JRA Supplementary series 92, Portsmouth, Rhode Island (2012), p. 7-12 ; jacquemin 2007, p. 19-31. 2. Ce remplacement de la notion d'école par celle d'atelier occupe un rôle central dans la réflexion de D. Viviers (1992) sur la sculpture archaïque. 3 Voir jacquemin 2007, p. 22-23. Les auteurs du présent article préparent une contribution consacrée en propre à la prégnance de cette notion de filiation artistique dans les théories esthétiques du iii e siècle av. J.-C., sous le titre « Mimesis et filiation artistique : la question du style de Lysippe et de ses disciples dans l'épigramme 62 A.-B. de Posidippe et chez Pline l'Ancien (NH 34, 66) », pour le dossier « The Rhetoric of Old and New in the Hellenistic Period » dirigé par A. Faulkner dans un prochain numéro de la revue Aitia. Regards sur la culture hellénistique au xxi e siècle. É. Prioux, e. santin

L'énigme de l'art

2023

Atelier de lecture de « L'origine de l'oeuvre d'art » de Martin Heidegger, janvier-février 2023, dans le cadre des ateliers populaires de la Société bretonne de philosophie www.societebretonnedephilosophie.fr