Caractérisation des objets métalliques des quartiers artisanaux de Bliesbruck (Moselle) (original) (raw)

PhD ONLINE : Caractérisation du mobilier métallique des quartiers Est et Ouest du vicus gallo-romain de Bliesbruck (Moselle, France)

Le présent travail consiste en une étude exhaustive du mobilier métallique des deux quartiers artisanaux du vicus gallo-romain de Bliesbruck (Moselle). Ce mobilier a été mis au jour lors des différentes campagnes de fouilles qui se sont déroulées sur le site durant les quarante dernières années. Le corpus obtenu englobe 450 kg de métaux (fer, alliage cuivreux, métaux blancs, or) qui se répartissent entre 4 200 objets et 22 000 clous. Grâce à un travail d'identification de chaque objet et de détermination de sa fonction, associé à un comptage typologique des clous, il a été à la fois possible de reconstituer les assemblages de mobilier et de confronter les données en fonction de différents critères comme la nature du métal, la provenance (quartier et parcelle), la chronologie ou encore la nature des unités stratigraphiques. L'abondance des données et leur diversité permet d'appréhender ce corpus à diverses échelles géographiques et de façon thématique. Il apparaît dans un premier temps que chacune des vingt-six parcelles étudiées possède sa propre histoire de même qu'un faciès de mobilier métallique spécifique. En le prenant en compte et en raisonnant en terme de présence/absence, la caractérisation des espaces est alors rendue possible (artisanats, zone de circulation, etc). Cette démarche est facilitée par la visualisation des données à l'aide d'un Système d'Information Géographique (SIG). Dans un second temps, l'approche thématique du corpus en fonction de domaines usuels (économie, effets personnels, transports, etc.) permet d'une part de dégager les tendances générales communes aux deux quartiers et d'autre part de mettre en exergue d'éventuelles spécificités de la zone étudiée face à d'autres sites. Dans cette démarche de mise en perspective de sites, la présente étude se propose donc d'être un maillon dans la connaissance du mobilier métallique gallo-romain de l'Est de la France. This work is an exhaustive study of the metal artefacts of the two craft-quarters of the roman vicus Bliesbruck (Moselle). These artefacts come from the diggings which take place in Bliesbruck since forty years. The corpus contains 450 kg of metals (iron, copper, white metals and gold). The artefacts are separated into 4 200 objects and 22 000 nails. Thanks to the object's identification, the knowledge of their function and the count of nails, it is possible on the one hand to reconstitute the object's assembling and on the other hand to confront the data with various points of view : kind of metal, found-place (quarter and plot of land), chronology, kind of stratigraphic unit. With the abundance and diversity of data the corpus can be studied with different geographical scales and themes. It appears first that each plot of land has his own history and a specific assembling of metal artefacts. If this specification is taken into consideration and the presence or absence of artefacts too, it's possible to characterize each place (craft, street, etc.). This kind of reflection is easier thanks to the utilisation of a Geographical Information-system (GIS). Than, the thematic approach depending on domains (economy, personal effects, transportation, etc.) can show on the one hand the general tendencies of the both quarters and on the other hand the specificities of Bliesbruck as opposed to other sites. To confront archaeological sites, this work would like to be a piece of the knowledge of metal artefacts coming from East France. Diese Arbeit ist ein vollständiges Studium der Metallfunde aus den zwei Handwerkervierteln von Bliesbruck (Moselle, Frankreich). Diese Funde stammen aus vierzigjahrelangen Ausgrabungen. Das Korpus besteht aus 450 Kg Metall (Eisen, Kupferlegierungen, weisse Metalle, Gold) wovon 4 200 Objekte und 22 000 Nägel. Eine Objekt- und Funktionsidentifizierung und eine typologische Nägelzahl haben es ermöglicht, die Objektverbindungen wieder zusammenzusetzen und die Daten nach verschiedenen Kriterien einander gegenüberzustellen : Metall, Lage (Viertel und Grundstück), Chronologie und Befundnummertyp. Diese Datenüberfülle und -verschiedenheit ermöglichen das Korpus nach vielartigen geographischen Mabstäben und Themen zu studieren. Es kann also zuerst vorgestellt werden, dass jedes Grundstück seine eigene Geschichte hat und auch dabei seine eigene Metallfundeverbindung. Wenn diese spezielle Verbindung berücksichtigt wird und die Objektanwesenheit oder -abwesenheit klargestellt wird, ist es möglich die Räume oder Gebäude zu karakterisieren (Handwerk, Strasse, usw.). Diese Phase wurde durch die Benutzung eines geographischen Informationssystem (GIS) erleichtert. Die thematische Studie des Betätingungsfelds (Ökonomie, Schmuck, Transports, usw.) kann dann einerseits die gemeinsamen Punkte der zwei Vierteln und andererseits die Besonderheiten des Ortes Bliesbruck bestimmen. Durch diese Methode, die die archäologische Stätten vergleicht, möchte diese Arbeit ein Glied in der Kette der Wissenschaft über die gallo-römischen Metallfunde aus Ostfrankreich sein.

Les objets en plomb de l'agglomération romaine de Bliesbruck (Moselle)

BLESA 8, 2018

A ce jour près de 800 objets en plomb ont été retrouvés à Bliesbruck . Cela fait de cette collection une des plus importantes de ce type d’artefacts trouvée en France. Les artefacts présentés dans cette étude illustrent la grande diversité des objets en plombs et leurs usages multiples : profanes et sacrés, domestiques et commerciaux.

Les graffites sur céramique de l’agglomération de Bliesbruck-Reinheim (Moselle) (Ier-IVe s. ap. J.-C.)

Les Cahiers Lorrains, 2007

Philippe BET et Richard DELAGE , « Inscriptions gravées et graffites sur céramique à Lezoux (Puy-de-Dôme) durant la période romaine », dans Actes du Congrès de Versailles, 20-23 mai 1993, p. 305-327. Claude BRENOT, Xavier LORIOT et Daniel NONY, Aspects d'histoire économique et monétaire de Marc Aurèle à Constantin (161-337 ap. J.-C.), Paris, SEDES, coll. « Regards sur l'histoire », 1999, 319 p. Georges CLAUSTRES, « Les graffites gallo-romains de Peyrestortes (Pyrénées-Orientales) », dans XVI e supplément à Gallia, Éd. du C.N.R.S., Paris, 1958, p. 41-80. Monique DONDIN-PAYRE et Marie-Thérèse RAEPSAET-CHARLIER, Noms, identités culturelles et romanisation sous le Haut-Empire, Bruxelles, Le Livre Timperman, 2001, 774 p. Michel FEUGERE et Pierre-Yves LAMBERT (dir.), « L'écriture dans la société gallo-romaine », dans LXI e supplément à Gallia,

Les usages multiples du plomb dans l'agglomération antique de Bliesbruck (Moselle)

Métal & matériaux périssables, 2022

Le plomb était un des métaux le plus utilisé durant l’Antiquité. Cet usage intense est dû au fait que c’est un métal bon marché qui possède une bonne résistance à la corrosion. Cependant, les découvertes archéologiques restent peu nombreuses en comparaison avec les autres métaux comme le fer ou les alliages cuivreux. Ce paradoxe résulte principalement de deux raisons : premièrement à cause de ses propriétés physiques et de son faible point de fusion, il a été largement recyclé durant l’Antiquité. Deuxièmement, même quand il est encore présent, il peut être difficile à détecter lors de la fouille, car il prend la couleur du sédiment qui l’entoure. Ainsi, la collection étudiée à Bliesbruck est d’importance, car elle réunit près de 800 artefacts en plomb, à la fois des objets, mais aussi des déchets de production. Ces découvertes proviennent de plusieurs chantiers et notamment des quartiers artisanaux et domestiques, des thermes et d’une place publique, d’une voie principale et des zones de suburbia, dans des contextes chronologiques datés du Ier siècle jusqu’à l’Antiquité tardive

Les objets métalliques : production, consommation et représentation. Le depot du Bronze D2 de Fislis/Oltingue (Jura Alsacien) dans le contexte de la vallée du Rhin supérieur

Le Bronze moyen et l'origine du Bronze final en Europe occidentale (XVIIe-XIIIe siècle) - Monographies d'Archéologie du Grand-Est - Strasbourg, 2017

Les dépôts de métal de l’Âge du Bronze dans la vallée du Rhin supérieur présentent une répartition très inégale. Presque la totalité du corpus des dépôts se localise en Alsace alors que pour le Bade ces vestiges sont exceptionnels. Ce déséquilibre de la rive gauche dans la distribution des dépôts se trouve encore davantage accentuée par la mise au jour des importants dépôts de Fislis et de Biederthal 1 et 2 dans le Jura alsacien mais aussi de Mathay et des nombreux dépôts localisés autour du Camp du Château à Salins-les-Bains dans le département du Jura. Ces découvertes récentes interpellent la pertinence de la carte de répartition des dépôts de ce secteur. Constitue-t-elle une représentation tangible de la distribution des dépôts à l’âge du Bronze ou s’agit-il davantage de l’état actuel de la recherche ?