A Propos Du Statut Agentif Des Suffixes –Ant, -Ier, -Iste et –Oir Du Francais (original) (raw)
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LA SUFFIXATION EN –EUR AGENTIF : PEUT-ON MIEUX GÉNÉRER SES RÈGLES DE CONSTRUCTION DES LEXÈMES ?
La suffixation en –eur agentif est l'un des procédés morphologiques considérés productifs en français. Pour rendre compte des noms construits à partir de ce procédé, la linguistique contemporaine a recours à plusieurs règles d'après des travaux récents dans ce domaine. Après avoir présenté les règles existantes qui sous-tendent la construction des noms issus dudit procédé, cet article postule une seule règle capable de rendre compte d'un nombre infini de constructions à partir de ce procédé. La règle proposée se justifie par la primauté accordée aux propriétés sémantiques des verbes qui sont à la base de la construction des noms d'agent en question. La prédominance des propriétés sémantiques rend donc facultatives les propriétés syntaxiques.
Les valeurs sémantiques du suffixe français -âtre, marqueur d'opérations sur le plan notionnel
Syntaxe & sémantique, 2010
Distribution électronique Cairn.info pour Presses universitaires de Caen. © Presses universitaires de Caen. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
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Cet article se propose d’étudier les conditions de formation des nominalisations en -age, -ment et -ion du français qui semblent se former directement sur des bases nominales ou adjectivales, le verbe intermédiaire n’étant pas attesté ou attesté plus tard. L’étude se donne pour double objectif de montrer (i) que les nominalisations du français sans base verbale ne concernent pas seulement la suffixation en -ion déjà identifiée dans la littérature, mais aussi les suffixations en -age et en -ment ; (ii) que ces nominalisations répondent à des conditions particulières : elles ne relèvent que de certaines familles morphologiques de triplets XN/Adj - XV - XV-ion/-age/-mentN, celles qui se distinguent par une haute fréquence d’apparition en corpus. La recherche est menée sur un corpus de très grande taille (frCOW), permettant de constituer une base de données suffisamment importante pour utiliser des mesures quantitatives significatives.
À Propos Des Marqueurs Vraiment et Pas Vraiment en Antéposition Nominale
Syntaxe et sémantique, 2017
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Notes sur les composants suffixés -logiste et -logue du français
This article shows the result of a morphological study of the French suffixes-logiste and-logue. Using an inventory from Trésor de la langue française informatisé, a web-based database of French words, we showed that the pairs morphologue/morphologiste, anthologue/anthologiste, bactériologue/bactériologiste, endocrinologue/endocrinologiste, métrologue/métrologiste, phonologue/phonologiste, etc. are not only morphologically possible but actually exist in contemporary French. In the final analysis, however, we remark that the suffix-logue, as a result of the factor of linguistic economy that favours it, will in no distant future annihilate the use of-logiste in most of the observed scenarios where the two suffixes are still in a strong contention. Résumé : Dans ce travail, nous avons étudié les deux composants suffixés français-logiste et-logue. Grace à un inventaire du Trésor de la langue française informatisé, nous avons montré que les pairs morphologue/morphologiste, anthologue/anthologiste, bactériologue/bactériologiste, endocrinologue/endocrinologiste, métrologue/ métrologiste, phonologue/phonologiste, etc. sont non seulement morphologiquement possibles mais existent réellement en français contemporain. Dans la dernière analyse, cependant, nous avons remarqué que-logue, grâce à son caractère de l'accourcissement phonologique-eu égard au principe de l'économie linguistique de dérivation-se démontre capable d'anéantir la plupart des mots en-logiste en les remplaçant par ceux en-logue dans l'avenir.
Dans la littérature traitant de la relation entre la morphologie savante et la morphologie vernaculaire en français, -(ai)son est souvent caractérisé comme l'équivalent vernaculaire de -(at)ion et la relation entre les deux procédés est décrite comme un remplacement suffixal, où -(at)ion 'refoule' -(ai)son de plus en plus au cours du développement du français moyen au français moderne (à part les citations indiquées ci-« Die Vitalität des volkssprachlichen -aison hat in den letzten Jahrhunderten stetig abgenommen. » (‚La vitalité de la forme vernaculaire -aison a constamment déclinée ces derniers siècles. ', Schmitt 1988 : 193) « -aison scheint durch das Suffix -ation in der Gegenwartssprache völlig verdrängt worden zu sein. » (‚-aison semble avoir été complètement refoulé par le suffixe -ation dans la langue actuelle.', Thiele 1981 : 34sq) « Le domaine de -aison s'est peu à peu restreint. Dans la langue moderne, il n'est presque plus productif, et c'est surtout la forme savante -ation qui le remplace. » (Nyrop 1908, tome III : 92sq)