Jean-Claude Charles, Baskets, Récits de voyage (original) (raw)
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Présentation de Charles Tiphaigne, Giphantie
Présentation de Charles Tiphaigne, Giphantie, 2021
En parlant de « Gaïa », nos contemporains font généralement référence à une sorte de super-organisme que formerait le « système Terre », sur la base d'une hypothèse formulée dans les années 1970 par le climatologue anglais James Lovelock et la biologiste états-unienne Lynn Margulis 1. Le livre que vous tenez entre les mains montre que « l'hypothèse Gaïa » vient en réalité de bien plus loin dans le temps, et de bien plus près dans l'espace. Car Gaïa a été aperçue pour la première fois depuis la Normandie. La date de sa première apparition peut être précisément assignée à l'été 1760. Son tout premier observateur était un humble médecin de Montebourg, né en 1720, mort en 1774, qui a fait paraître une demidouzaine de livres assez bien accueillis de son vivant, mais tombés dans l'oubli depuis 2. Il publia sa découverte, de façon anonyme, dans un livre intitulé Giphantie. Comme il s'appelait Charles Tiphaigne et jouissait d'une certaine notoriété, les journalistes français de l'époque firent parade de leur sagacité en dévoilant l'anonymat que cachait (mal) l'anagramme de son nom (Tiphaigne > Giphantie). Seul son traducteur allemand fut assez perspicace pour percer le double secret caché par la révélation trompeuse de l'anagramme. « Giphantie, précise une note de sa traduction parue dès 1761, est peut-être formé des mots grecs γη, Gaïa, la Terre, et φαινω, phainô, faire apparaître à la lumière, ou φανταζω, phantazô, faire apparaître-et l'ensemble pourrait signifier l'apparition de la Terre [Erderscheinung] ». Autrement dit : l'apparition de Gaïa.
Parcours commentés / par Jean-Paul Thibaud
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2021
Son domaine de recherche porte sur la théorie des ambiances urbaines, les sensibilités contemporaines aux enjeux socio-écologiques, la perception ordinaire en milieu urbain, l'ethnographie sensible des espaces publics, l'anthropologie du sonore, les méthodologies qualitatives in situ. Articles en ligne sur HALSHS : https://cv.archives-ouvertes.fr/jean-paulthibaud
Prince Charles-Joseph de Ligne, Correspondances russes
Paris, H. Champion , 2013
Grâce à la découverte de nombreux textes inédits, les correspondances russes de Charles-Joseph de Ligne voient enfin le jour. Les éditeurs ont réuni 59 chapitres couvrant plusieurs décennies et qui mettent une fois de plus en pleine lumière ses goûts pour les amours, l’amitié, les armes et la plume. Un véritable monde nouveau est désormais accessible au lecteur, celui des intrigues diplomatiques secrètes, des aventures galantes, des exploits militaires et des échanges littéraires. Catherine II, Paul Ier, Alexandre Ier, Potemkine, Souvarov, Roumiantsev, la princesse Dolgoroukaïa, Ouvarov, Belosselski, etc. apprécient ses lettres et sa compagnie. Un double index détaillé, nominal et géographique complète ce volume.
Rédigés sous la forme d’un diaire épistolaire, les manuscrits laissés par le comte Charles-Joseph de Clary-Aldringen sont une source inédite pour retracer le quotidien des grandes familles de la monarchie des Habsbourg. Habitué à une mobilité quotidienne qui caractérise le monde de l’aristocratie de cour auquel appartiennent les Clary-Aldringen, le noble francophone entreprend deux voyages à Paris en 1810 et 1822. Ils engagent les réseaux familiaux, diplomatiques et personnels pour garantir la saveur de trajectoires qui livrent les contours d’un être noble. L’écriture de soi harmonise les références indispensables au mouvement des élites de l’époque moderne aux « coups d’œil » plus personnels du comte. Au-delà des remarques communes à l’ensemble des voyageurs, l’article propose de décrypter une capacité à se mouvoir où se joue la construction de l’identité nobiliaire. Count Charles-Joseph de Clary Aldringen’s diary is an unpublished source telling us about the daily lives of the noble Habsburg families. Local mobilities in a vast Empire are part of the dayly life for the aristocrats in the Habsbourg Monarchy as the Clary-Aldringen. Accustomed to these practices, the Count travelled twice to Paris in 1810 and in 1822. He organizes his travels thanks to a network of relatives, diplomatic and personal acquaintances thus expressing what a noble man’s life and character may have been. If the diaries contain common references to the travelling élites, they also express, in a subtile way, personal “coups d’oeil”. Beyond the analysis of the daily life of travelers at the turn of the nineteenth century, this article means to work out this capacity to move on which is fundamental to understanding the making of a noble identity.
Une histoire ethnomusicologique. Entretien avec Luc Charles-Dominique
2012
J’ai rencontre Luc Charles-Dominique en 1996, a l’Universite de Nice. Lui charge de cours, moi etudiant, nous etions tous les deux a des commencements. J’ai eu la chance d’apprendre de lui les buts et les methodes de l’ethnomusicologie. C’etait une vision rigoureuse et large qui n’opposait ni l’oral a l’ecrit, ni le populaire au savant. Plus de quinze annees ont passe et j’ai retrouve Luc (dont je ne suis jamais reste sans nouvelles et avec qui j’ai eu entretemps quelques belles collaboration...