Prévention des infections opportunistes au cours de l'infection à VIH (original) (raw)

Infections bactériennes chez les patients infectés par le VIH : l'expérience du CISIH France-Nord

Médecine et Maladies Infectieuses, 1994

Afin de documenter la fr6quence, la pr6sentation et le devenir des infections bac-t6riennes chez les patients infect6s par le VIH, une analyse r6trospective des dossiers de 882 patients hospitalis6s de janvier 1985 h ddcembre 1992 a 6t6 r6alis6e. Cent quatre-vingt (21,4 %) patients ont pr6sent6 203 6pisodes. Les principales infections 6talent : voies respiratoires inf6rieures (74), septic6mies , sinusites , m6ningites , abc~s et cellulite , g6nito-urinaires , angines et otites , diverses (15). Cent-cinquante-trois pathog~nes ont 6t6 isol6s : S. pneumoniae , divers (5). S. pneumoniae et H. influenzae 6taient les germes le plus souvent isol6s des infections pulmonaires. Soixante-treize pour cent des infections 6taient communautaires. 68,4 % des patients avaient des CD4 < 200/mm 3 et 58,6 % un SIDA antdrieur. Une gudrison a 6t6 obtenue dans 66 % des cas. Les infections bact6riennes sont fr6quentes chez les patients VIH hospitalis6s. Elles sont principalement communautaires. S. pneumoniae est le principal pathogbne isol6 et doit atre pris en compte dans le choix d'une antibioth6rapie probabiliste. Mots-cl6s : Infections bact6riennes -VIH -SIDA.

Facteurs de Risque de Contamination par le VIH chez les Couples Sérodifférents Suivis dans le Service de Maladies Infectieuses et Tropicales du CHU du Point-G

HEALTH SCIENCES AND DISEASES, 2018

Introduction. les rapports hétérosexuels sont la principale voie de transmission du VIH au cours de l'épidémie mondiale actuelle du SIDA. Ainsi, en Afrique sub-saharienne, la plupart des femmes sont infectées par leur conjoint, dans le cadre des relations sexuelles conjugales. Objectif. Évaluer le risque conjugal d'exposition au VIH chez les patients suivis dans le service de maladies infectieuses du CHU du Point-G, Mali. Méthodologie. Il s'agit d'une étude prospective, transversale et descriptive portant sur les personnes vivant avec le VIH/SIDA (PVVIH) suivies dans le service de maladies infectieuses de janvier à juin 2014. Les données portant sur les facteurs de risque de la transmission sexuelle du VIH, sociodémographiques et les informations relatives à leur vie de couple ont été cueillies à partir d'un questionnaire lors des entrevues individuelles. Résultats. Nous avions colligé 110 patients dont 37 hommes (33.6%) et 73 femmes (66.40%), parmi lesquelles 31 (28,20%) étaient dans un régime polygamique. Les rapports sexuels extraconjugaux ont été notés chez 25 patients (22,70%). Les rapports sexuels n'étaient pas protégés chez 73 patients et parmi eux, 26 patients avaient une charge virale détectable. Parmi ces 26 patients, neuf patients avaient eu des rapports sexuels extraconjugaux non protégés. La sérologie VIH était positive chez 68,4% parmi 53 conjoints dépistés. 49 patients (44.55%) avaient un taux de lymphocytes TCD4 compris entre 351 et 500 et 35 patients (31.82%) avaient un taux de lymphocytes TCD4 supérieurs à 500. Conclusion. Deux tiers des PVVIH ont des rapports sexuels non protégés avec leurs conjoints souvent parce que le conjoint n'a pas été informé, parfois parce qu'elle refuse ou est déjà lui séropositif. Près d'un patient sur quatre a des rapports extraconjugaux. Le VIH/SIDA constitue toujours un sujet tabou dans notre société. Il est important de renforcer la communication sur le changement de comportement positif afin d'améliorer l'utilisation des mesures préventives et faciliter la prise en charge des PVVIH.

Stratégies féminines face au risque de transmission sexuelle du VIH au temps des antirétroviraux

2011

Au Senegal, l'acces aux antiretroviraux depuis une decennie a permis a des jeunes femmes seropositives, dans un contexte socio-culturel valorisant le mariage et la maternite, de retrouver la sante, d'aspirer a une vie conjugale " normale ", de vivre en union et d'avoir des enfants. Ce chapitre montre comment les perceptions du risque de transmission du VIH ont evolue, depuis une " menace " pour les autres ou pour soi, qui induit l'evitement des contacts sexuels, jusqu'a une dedramatisation progressive grâce a des experiences de procreation reussies attestant de l'efficacite des antiretroviraux. Les femmes mettent en oeuvre diverses strategies face au risque selon leur statut social, leur contexte relationnel, le statut serologique de leur conjoint, et les informations entendues a travers les medias ou dans les associations de personnes vivant avec le VIH. La " normalisation " de la sexualite, pour la plupart d'entre elles, re...

Gestion des Risques de Transmission du VIH Chez les Utilisateurs de Drogues Injectables en Uruguay.

Cette thèse propose une analyse des stratégies de gestion du risque de transmission du virus du VIH chez les consommateurs de drogues intraveineuses en Uruguay. La gestion du risque du ViH est en rapport étroit avec leur perception des risques face au Sida. Les UDIs qui perçoivent le Sida comme étant une menace sérieuse, croient qu'ils peuvent faire quelque chose pour se protéger et s'efforcent de gerer ce risque activement. Ces UDIs' s'abstiennent de partager leurs seringues avec d'autres usagers en employant leurs propres seringues et leur propre matériel d'injection. Une seconde stratégie est le partage de seringues au sein d'équipes d'injection, soit avec des personnes "connues', tout en s'abstenant de partager avec ceux qu'ils ne connaissent pas. La fréquence dans la consommation de substances intraveineuses, l'absence ou la dificulré d'accès aux seringues nettoyées, les conditions matérielles extrêmes sont d'autres facteurs qui influent aussi sur la gestion du risque face aux VIH chez les utilisateurs de drogues injectables (UDI's).

Les maladies liées au VIH

The Canadian Journal of Psychiatry

Cet énoncé de principe a été présenté au Conseil d'administration de l'APC par la Commission d'étude sur la psychiatrie axée sur les maladies liées au VIH/SIDA et par la Commission des normes professionnelles, et il a été approuvé le 25 mars 1996.