La transition entre l'empire achéménide et les royaumes hellénistiques (original) (raw)
Même si, pendant trop longtemps, les spécialistes du Moyen-Orient ancien n'ont pas accordé une attention prioritaire à des périodes qualifiées traditionnellement de «tardives», la problématique du continuity and change entre l'empire achéménide et les royaumes hellénistiques a une déjà longue histoire. La discussion sur le passage de l'achéménide à l'hellénistique a pris un nouvel essor et une signification neuve à partir du moment où l'on a mis en commun documents et réflexions. Lors du Colloque de Paris en 2004, l'espace-temps défini — deux décennies avant et après Alexandre — correspond à la chronologie de plusieurs corpus, qui ne s'arrêtent ni ne commencent brutalement avec la conquête d'Alexandre, qu'il s'agisse de l'Égypte, de l'Idumée, de la Babylonie ou encore de la Bactriane
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Byzance et Chalcédoine à l’époque hellénistique : entre alliance et rivalités
Cette étude est consacrée aux relations entre Byzance et Chalcédoine et à leurs politiques d’alliance à l’époque hellénistique. L’analyse porte d’abord sur les territoires des deux cités: on retient dans ce cadre que les terres de Mysie présentent un intérêt pour les Byzantins et les Chalcédoniens, tout comme le contrôle du trafic commercial par le Bosphore thrace. Confrontées aux attaques des dynastes hellénistiques et des barbares, les deux cités font preuve de solidarité, c’est notamment le cas lors de la période de ca. 260-220, lorsqu’elles établissent une union monétaire. Elles connaissent néanmoins des divergences, surtout au sujet de la possession de Hiéron asiatique, site occupé par les Byzantins peu avant la guerre de 220 contre Rhodes et le roi bithynien Prusias Ier. L’examen des relations avec l’extérieur permet de constater que les Byzantins et les Chalcédoniens mènent à la fin du IIIe siècle des politiques d’alliance différentes, bien qu’ils aient le même ennemi, le royaume de Macédoine de Philippe V. Chalcédoine fait partie de la Confédération d’Athéna Ilias et devient l’alliée de la Ligue étolienne, tandis que Byzance établit une union politique avec Périnthe. En conclusion, les alliances des cités du Bosphore s’organisent en fonction des relations avec les dynastes hellénistiques, et puis avec Rome, mais celles-ci entrent aussi dans la logique de l’émulation et des rivalités entre cités elles-mêmes.
This paper deals with a classic topic which has recurrently agitated international jurisprudence, i.e. the validity of treaty of military and/or political alliance concluded by Christian rulers with Islam principalities directed against other members of the so-called Respublica Christiana. Through this prism, we have endeavored to study the existence of an international legal order which comprises the latter yet it does not coincide with it. In a nutshell, the community isn't but one of the sub-communities which formed a pluralistic international legal order. This entails that most of the time these treaties were considered, despite frequent protests by the Pope (for instance), as valid in public international law. The same applies likewise to treaties concluded by Islam rulers with Christian ones targeting fellow Muslim rulers. In this context, too, the concept of "Umma", similar in many respect to that of "Respublica Christiana" does not prejudice the validity of the treaty in point. Finally, we have chosen, among these treaties, a less famous example of "impious treaty", that is to say that concluded by the Emperor of the Holy Roman Empire, Frederick II, with the Sultan of Egypt, Al-Malik, by which the former received, inter alia, the city of Jerusalem, without a bloodshed. For manifold reasons, the historical context of this treaty of alliance seemed to us to be more pregnant and eloquent than that, more famous, signed three centuries later by Francis I, King of France, and Soleman the Magnificent, aka the first Capitulations (1534).
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