Proposition d’une échelle de mesure positive du bien-être au travail (EPBET) (original) (raw)

Validation d’une Échelle de Frustration des Besoins Psychologiques au Travail (EFBPT)

Psychologie du Travail et des Organisations, 2012

Les trois études présentées concernent l'adaptation en langue française et au contexte du travail d'un questionnaire développé par Bartholomew, Ntoumanis, Ryan et Thøgersen-Ntoumani (2011) permettant de mesurer la frustration des besoins de compétence, d'autonomie et d'appartenance sociale. Des analyses factorielles exploratoire (Étude 1) et confirmatoire (Étude 2) ont été réalisées chez des salariés français. Les résultats obtenus attestent d'une consistance interne satisfaisante et confirment la structure tridimensionnelle de ce nouvel outil (i.e., EFBPT). De plus, la validité de construit de cette échelle de mesure a également été soutenue (Étude 3).

Le bien-être au travail?

Examen philosophique d’une expression, composé dans le cadre de la rencontre-débat de l’APAP, le 10 février 2011 : Vous avez dit « risque psychosocial » ? Et pourquoi pas, « bien-être » au travail ?

Le bien-être au travail est un beau sujet de négociation

Les Tribunes de la santé, 2013

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Débat sur l’Indice du bien-être économique

Depuis quelques années, le thème de l'insuffisance du PIB comme indicateur exclusif de richesse et de « bonne santé » d'une société fait l'objet d'un début de débat public. Au niveau national et international, le besoin grandit d'un instrument de mesure qui refléterait davantage l'évolution du bien-être collectif. Le 15 octobre dernier, la DARES organisait un séminaire de recherche sur ce thème. Andrew SHARPE a présenté les travaux qu'il mène depuis plusieurs années avec Lars Osberg sur la construction d'un indice de bien-être économique pour différents pays de l'OCDE. Florence JANY-CATRICE, Bernard PERRET et Dominique MÉDA, tous impliqués dans le débat français sur les indicateurs, les ont commentés et discutés. Travail et emploi publie ici les éléments de ce débat. Le texte de Lars OSBERG (1) et Andrew SHARPE (2) que nous publions ici (3) présente cet indice synthétique du bien-être économique. Il s'agit d' une tentative originale de construction d'un outil alternatif au PIB, qui s'inscrit dans le prolongement de nombreux travaux anglo-saxons menés dans ce domaine. Dans cet indice, les auteurs agrègent la mesure de l'évolution de la consommation, des stocks de ressources tant en moyens de production qu'en ressources intellectuelles et naturelles, de l'insécurité économique des individus et des inégalités de revenu. Par le jeu des pondérations accordées à ces quatre dimensions, ils montrent qu'on obtient des appréciations différentes de la performance socio-économique des pays, qui contribuent à rendre plus transparentes les conséquences de différents choix de société. Un tel travail suscite bien des interrogations d'ordre méthodologique, conceptuel et même politique, que Dominique MÉDA, Florence JANY-CATRICE et Bernard PERRET ont soulevées. A ces questions, Andrew SHARPE et Lars OSBERG ont souhaité apporter quelques éléments de réponse, qui suivent les commentaires des discutants.

Validation d’une mesure de santé psychologique au travail

Revue Européenne de Psychologie Appliquée, 2011

Bien-être psychologique au travail Détresse psychologique au travail Optimisme Climat de travail Justice organisationnelle r é s u m é L'objectif de cet article est de valider l'adaptation au milieu de travail d'un instrument de mesure conç u initialement pour capter la santé psychologique en général. Cet instrument original (Massé et al., 1998a, b) est composé de deux échelles de mesure portant sur les expériences vécues de bien-être psychologique et de détresse psychologique. Pour en faire l'adaptation au milieu de travail, 561 travailleurs québécois provenant de milieux diversifiés ont complété les deux mesures adaptées, ainsi qu'à des fins nomologiques, des mesures d'optimisme, de justice organisationnelle et de climat de travail. Suite aux analyses factorielles exploratoires et confirmatoires, il semble que le bien-être psychologique au travail (BEPT) a acquis une structure dimensionnelle distincte de celles du bien-être générique. Il en est de même pour la détresse psychologique au travail (DPT) en regard de la détresse psychologique en général. Toutefois, l'adaptation au milieu de travail des concepts de santé psychologique générique a fait surgir, tant pour le BEPT que la DPT, une structure factorielle tripartite fondée sur les rapports qu'entretient le travailleur avec soi, autrui et le travail. Les prédictions issues du réseau nomologique sont toutes confirmées, ce qui renforce la validité de l'adaptation de ce concept à l'univers du travail. De plus, les propriétés métriques des échelles de BEPT et de DPT sont satisfaisantes.

Expérience subjective positive au travail, climat de travail et enjeux organisationnels : L'équilibre des valeurs

Revue Quebecoise De Psychologie, 2005

Cet article presente une reflexion theorique se situant dans les approches de recherche en psychologie positive portant sur les « populations et les contextes specifiques », en l'occurrence le milieu de travail. Il y est d'abord avance que l'etude du climat de travail est une voie prometteuse pour decrire comment favoriser une experience positive au travail. A l'aide d'un modele theorique destine a l'analyse organisationnelle, l'article montre ensuite que l'experience subjective positive au travail, decrite au moyen des differents indicateurs de mesure du climat de travail, est necessaire a l'atteinte d'un equilibre optimal dans la gestion des enjeux internes et externes de l'organisation.