Chronique d'Orient DHA 41.2 (2015) / Inscriptions gréco-romaines d'Anatolie IV (original) (raw)

Chronique d'Orient DHA 44.2 (2018) / Inscriptions gréco-romaines d'Anatolie VII

Dialogues d'Histoire Ancienne 44/2, 2018

Sophia Stone, Aristophanes in the Apology of Socrates 65-85 Christian Keime, Le discours d' Éryximaque dans le Banquet de Platon (185e6-188e4) : problèmes et fonction philosophique d' un éloge médical 87-109 Rubén Olmo-López, Los legados asignados a gobernadores de provincias imperiales durante el Principado: ¿diferentes títulos, diferentes funciones? 111-138 Karlis Konrads Vé, La cité et la sauvagerie : les rites des Lupercales

Fonctions de l’écriture dans les inscriptions religieuses de l’Anatolie romaine : du monumentum à l’écriture efficace

Revue de l’histoire des religions, 2013

Fonctions de l'écriture dans les inscriptions religieuses de l'Anatolie romaine : du monumentum à l'écriture efi cace Les raisons sociopolitiques avancées pour expliquer l'explosion de l'écrit sur pierre à l'époque impériale n'épuisent pas les ressorts de certaines pratiques régionales de l'épigraphie religieuse. En Anatolie, l'ensemble des stèles « de confession » relève de l'epigraphic habit pour ses deux fonctions mémorielle et publicitaire ou honorii que ; mais ce sont les dieux et leurs pouvoirs que les textes immortalisent, pas les dédicants. Les textes gravés insistent tout spécialement sur l'écriture, autorisée par les prêtres, comme vecteur de l'exaltation des dieux : réclamés par les dieux eux-mêmes, ils coni nent à des proclamations catéchétiques. Eni n, dans le cours des rituels qui en appellent à la justice des dieux, l'écriture joue un rôle performatif. Functions of writing in the religious epigraphy of Roman Anatolia: from monumentum to efi cacious writing. Studies on increasing of writing during the imperial period concluded to socio-political reasons in the majority. These reasons do not enlighten properly some local practices in religious epigraphy. In Anatolia, the group of "confession"-steles follows the line of the "epigraphic habit" for two of its functions: the memorial one and the media or honorii c one. And yet they immortalize the gods and their powers, and not the devotees. Engraved texts particularly emphasize writing, authorized by the priests, as a vector for the exaltation of the divine: required by the gods themselves, they reach a form of catechetical discourse. Finally, when rituals call for divine justice, writing has a performative function. « Primus litteras Mercurius enarrauerit : necessarias coni tebor et commerciis rerum et nostris erga Deum studiis ». Tertullien, De corona 8, 2 1. 1. « Le premier Mercure a enseigné les lettres : je les considère comme nécessaires tant pour le commerce des choses que pour nos devoirs envers Dieu ».

Quelques réflexions sur les tombes intra-muros d’Anatolie centrale au IIe millénaire av. J.-C.

dans O. HENRY éd., 2eme Rencontres archéologiques de l’IFEA, Le mort dans la ville. Pratiques, contextes et impacts des inhumations intra-muros en Anatolie, du début de l’Âge du Bronze à l’époque romaine, Istanbul, 14-15 Novembre, 2011, Ege Yayınları, Istanbul, p. 53-66., 2013

« Aus der Arbeit der “Inscriptiones Graecae”. Nouveaux monuments inscrits de Tithoréa en Phocide », Chiron 42 (2012), 459-508.

En prémice au corpus des inscriptions de Phocide et de Doride à paraître dans les IG IX 12, fasc. 6, publication de blocs inscrits découverts dans l’église Agios Ioannis Théologos à Tithoréa. Ce sont d’une part quatre affranchissements d’esclaves, datant de l’époque de Trajan, dont les textes évoquent notamment le processus d’archivage et d’affichage dans la cité et dans le sanctuaire de Sarapis. Ce sont d’autre part deux listes de noms au génitif, gravées au Ve ou au VIe s. ap. J.-C. au pied de l’autel de la basilique : il s’agit peut-être de listes de défunts, dont l’onomastique est en partie originale pour l’époque. Étude architecturale de quatre des blocs inscrits, qui viennent certainement du sanctuaire urbain de Sarapis à Tithoréa : ce sont des supports de deux tables différentes, dont il existe dans la région d’Hyampolis des parallèles, présentés en annexe.