Leopoldo Gamberale, Plauto secondo Pasolini (original) (raw)
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ESPIONNAGE ET CONTREESPIONNAGE À VENISE XVIe ET XVIIe SIÈCLES Giuseppe Gagliano
Giallo : le roman policier italien
Une bibliographie des romans policiers italiens traduits en français (avec études et références A checklist of italian mystery and detective novels translated in french (with secondary sources)
Pasolini a toujours été considéré comme un intellectuel à contre-courant, de la poésie au cinéma, en passant par la littérature. Au cœur de la réaction au néoréalisme des années 1950, nous analyserons ici ses prises de position dans le débat et sa justification d’un style réaliste que ce soit dans les champs littéraire ou cinématographique. Between poetry, cinema or literature, Pasolini has always been regarded as a marginal intellectual. At the core of the reaction triggered by the Neorealism in the Fifties, one will analyze his standpoints in the debate and his justification about a realistic style, whether dealing with the literary or with the cinematographic field.
LIBERALITAS ET MAGNIFICIENTIA CHEZ GIOVANNI PONTANO
Le Verger, revue en ligne, 2012
Les notions de « libéralité » et de « magnificence » sont généralement associées à l'idée de noblesse et de courtoisie, elles sont évoquées en tant que qualités des princes, des hommes d'État. Au XVI e siècle, on consacre une attention particulière à ces qualités caractérisant l'homme « parfait », le prince et le courtisan parfait, comme le souligne Baldassar Castiglione dans son Livre du courtisan (1528), qui a offert le premier modèle de comportement social de l'époque moderne. Le parfait courtisan, pour être aimé et honoré par ses amis, doit être « courtois, humain, libéral, affable et doux en compagnie 1 ». Et lorsque, dans le livre IV, Castiglione (Ottaviano) nous présente le portrait du « grand prince », il dresse une liste des qualités essentielles, « mansuétude familière », « humanité douce et aimable », qui ne doivent jamais s'exprimer aux dépens de cette « majesté qui convient à son rang », en ajoutant ceci :
revue Levant, cahiers de l’espace méditerranéen, Poétique de la mémoire, n. 8, 1997, p. 99-115, 1997
Le lendemain du massacre de Piazza Fontana, Pasolini écrit Patmos. Comme un rythme obsédant les interpolations tirées du premier chapitre de l'Apocalypse de Jean scandent le temps du poème, temps cyclique de l'angoisse et de l'attente. La voix de jean se substitue par moments à celle du « littérateur » (« j'en parle en tant que littérateur », « en tant que littérateur schizoïde », « en tant que littérateur qui fait de la littérature », Patmos in Trasumanar e organizzar, Milano, Garzanti 1971, respectivement pp.112, 113 et 117) qui devient visionnaire, écrivain apocalyptique, prophète et martyr (martys = témoin) de la « révélation ».
Alfredo Gangotena, poète liminaire
TRADUCTION ET LUSOPHONIE Trans-actions ? Trans-missions ? Trans-positions ? , 2006
Le nom d’Alfredo Gangotena renferme un secret qui reste à découvrir, et que j’essaierai de révéler aujourd’hui. Il s’agit en effet d’une voix à mi-chemin du français et de l’espagnol. Alfredo Gangotena, né à Quito en 1904, appartenait à l’aristocratie des propriétaires terriens. Ses premiers poèmes sont en espagnol, langue dans laquelle il fait ses premiers pas dans la littérature. En 1920, le jeune Gangotena laisse les Andes pour vivre en France. Le voyage n’est pas seulement le perfectionne...