Documenting new HIV/AIDS research and interventions in sub-Saharan Africa (original) (raw)

Editorial - Nécessité de l'Intensification de la Recherche sur le VIH/SIDA en Afrique

2002

Au cours de ces dix dernières années, il y a eu des efforts bien programmatiques dans beaucoup de pays africains sub-sahériens pour combattre le grand fardeau du VIH/SIDA dans le continent. Toutefois, quand il s'agit de la réduction dans le dynamisme avec lequel la maladie s'étend dans plusieurs de ces pays, on a très peu accompli jusqu'ici. Bien que certains pays comme l'Ouganda, le Sénégal et le Ghana ont accompli quelques réductions dans le taux de l'épidémie, beaucoup de pays, surtout l'Afrique du Sud, le Botswana, le Zimbabwe et le Nigéria, ont continué à marquer une hausse et une augmentation par rapport à l'incidence et à la prévalence du virus au sein des groupes à haut risque dans leurs populations. Bien qu'on ait avancé les raisons telles qu'une bonne direction politique et une meilleure économie, pour expliquer la baisse de la prévalence du VIH/SIDA en Ouganda, au Ghana et au Sénégal, on peut affirmer que l'Afrique de Sud et le Bots...

Recherche d'information sur le VIH/sida et communications sur les soins de santé en Afrique subsaharienne

2007

L'Afrique subsaharienne est la région du monde la plus durement touchée par le sida, qui menace de décimer des populations entières. Bien qu'elle ne compte que 10% de la population mondiale, la région représente 63% des personnes vivant avec le VIH/sida. Sur les 2,1 millions de décès estimés liés au sida en 2006, 72% d'entre eux ont eu lieu en Afrique . Si l'épidémie s'est stabilisée dans la région, cela signifie seulement que le nombre de personnes nouvellement touchées par le VIH est à peu près équivalent au nombre de personnes qui meurent du sida.

Changer de paradigmes de communication sur le VIH en Afrique

Médecine Tropicale et Santé Internationale, 2021

Nous avons mené en Côte d'Ivoire une étude socio-anthropologique sur la base de laquelle nous proposons une stratégie de communication pour augmenter la demande de tests de dépistage du VIH, notamment chez les jeunes hommes. L'étude montre que l'existence et la fonction du test sont largement connues, que la peur de la mort et de la stigmatisation est le principal obstacle au passage du test, que les hommes sont davantage réticents au test que les femmes et que la peur de la mort liée au sida est particulièrement forte chez les jeunes. La perception des traitements du VIH est contradictoire : une majorité d'enquêtés les connaissent et disent qu'ils permettent de vivre en bonne santé, mais le VIH est toujours fréquemment associé à la mort. Nous préconisons une reprise de la communication de masse sur le VIH, abandonnée au profit de programmes ciblés, afin d'expliquer les traitements, de modifier l'image de l'infection à VIH et d'encourager ainsi toutes les personnes sexuellement actives à passer le test, surtout celles qui ont couru un risque d'infection. Nous préconisons également des messages ciblés en direction des hommes. ABSTRACT We conducted a socio-anthropological study in Ivory Coast to determine recommendations for a communication strategy aimed at increasing HIV testing, especially among young men. The study results showed that the existence of HIV testing is widely known as are the reasons for getting tested. Fear of death and of stigmatization is the main obstacle to testing. Men are more likely than women to be reluctant to undergo HIV testing, and the fear of dying of AIDS is especially strong among young people. Perceptions of HIV treatments are contradictory: while most of those interviewed know about HIV treatments and say that treatment makes it possible to maintain good health, HIV infection is still frequently associated with death. We recommend reinitiating the mass communication campaign around HIV that was abandoned in order to focus on targeted programs, in order to change perceptions of HIV infection and encourage people who are sexually active to get tested, especially those practicing risky behaviors. We also recommend developing communication messages targeting young men.

Evaluation du VIH/SIDA en Afrique subsaharienne : projets de transport

2007

Cette évaluation du portefeuille du Groupe Transport de la Région Afrique a été réalisée grâce à la participation et à l'assistance de nombreuses personnes et du Programme de lutte contre le VIH/SIDA de la Banque mondiale. Nous tenons tout particulièrement à remercier Mme Jody Zall Kusek, spécialiste principale des questions de suivi et évaluation, dont l'appui financier a été déterminant dans la finalisation de cette étude, et notamment Act Africa pour son soutien constant dans les orientations du VIH/SIDA pour le secteur du transport. Les auteurs souhaitent exprimer leur gratitude aux collègues réviseurs, M. Alain Labeau, spécialiste principal du transport (AFTTR), M. Steve Brushett, spécialiste principal des transports (LCSTR), Mme Julie Babinard, consultante (ETWTR), M. Namdeem Mohammad, agent principal des opérations (AFTHV), M. Abdelmoula Ghzala, spécialiste principal du transport (AFTTR), M. Pierre Pozzo di Borgo, spécialiste principal du transport (AFTTR), M. Gylfi Palsson, spécialiste principal du transport (AFTTR), Mme Ann Raynal May, Spécialiste informatique (AFTTR), Mme Sophie Bernard, stagiaire (AFTTR) Mme Bertille Chantal Mapouata, consultante (AFTTR), M. Tekie Sium, gestion des ressources (AFTTR), et Mme Monique Desthuis-Francis (SSATP) pour leur contribution et conseils inestimables tout au long du processus.