Geispolsheim – Rocade sud de Strasbourg (tranche 2) (original) (raw)

Meistratzheim – Lotissement communal Allmendplatz (tranche 2)

2021

L’opération de fouille de Meistratzheim 2017, sur l’emplacement du futur lotissement communal Allmendplatz, réalisée entre le 14 juin et le 21 septembre 2017 fait suite à une opération de diagnostic menée par Archéologie Alsace en 2016 sur une emprise de 25 500 m2. La prescription de fouille porte sur cette même surface. Le site se trouve en bordure de l’Ehn. Une bande de limon foncé d’une trentaine de mètres de large longe la rivière et témoigne de la fluctuance de son cours. La première occ..

Féliu 2010 : Le rempart de la Heidenstadt à Ernolsheim-lès-Saverne (67)

Le site de la Heidenstadt est une fortification située sur la crête des Vosges, au nord du seuil de Saverne, qui contrôle une voie de passage importante entre la plaine d’Alsace et le plateau lorrain. Elle est installée sur un segment de la crête barre par deux imposants remparts qui isolent une surface d’environ 25 ha. Chacun des remparts est perce, a peu près en son centre, par une porte en tenaille, de type ≪ Zangentor ≫. Le rempart fouille en 2007 et 2008, se compose d’un parement conserve sur quatre assises, interrompu par les traces de poteaux espaces de 2,40 m. La configuration générale des assises, séparées les unes des autres par des espaces vides de 10 a 20 cm d’épaisseur indique également une utilisation de nombreuses pièces de bois horizontales dans le parement. Les blocs employés en façade portent pour la plupart des traces de taille. Si la datation reste problématique cette architecture trouve des parallèles avec les remparts de Metz et du Mont Vully.

Strasbourg, 48-58 route des Romains, Développement urbain des 1er et 2e siècles, large fossé moderne et industrie brassicole des 19e et 20e siècles au coeur de Koenigshoffen, rapport de fouille préventive, 2021

La fouille archéologique, motivée par le projet de pose d’une nouvelle conduite d’assainissement dans le cadre de l’extension de la ligne de tramway en direction du quartier de Koenigshoffen (phase 1), devait permettre d’approfondir nos connaissances sur la genèse et le développement topo-historique du vicus antique et de l’éventuel extension de vestiges funéraires du 1er au début du 2e siècle à proximité. Menée sur une emprise réduite de 159 m², sous la forme d’une tranchée, elle a permis d’identifier et d’étudier trois phases d’occupation de l’Antiquité à nos jours. La première phase correspond aux vestiges de la période romaine, conservés sur une stratigraphie de plus d’un mètre et datés entre les années 40 apr. J.-C. et le début du 2e siècle. L’emprise du sondage est située dans une zone intermédiaire où se développent les abords de la chaussée principale structurant le vicus (decumanus) et l’habitat, installé immédiatement au nord. Plusieurs phases d’évolution de l’emprise de la chaussée ont été reconnues, limitée dans un premier temps au sud de l’actuelle route des Romains, en dehors des limites du sondage, pour s’étendre progressivement vers le nord et atteindre une largeur de près de 30 m dans son extension maximale à partir des années 70/80 apr. J.-C. Une possible chaussée secondaire, en direction du nord, est peut-être également installée après les années 70/80 apr. J.-C. à l’est de l’actuelle allée des Comtes. Dans un premier temps, les vestiges d’habitat, en lien avec des niveaux de sol et d’occupation, correspondent principalement à des puits ou des latrines, des fosses et des trous de poteau. À partir des années 70/80 apr., quatre larges et profondes fondations matérialisent probablement la façade, sans doute incomplète, d’un bâtiment en bordure de voie. Il est ensuite abandonné au cours du 2e siècle, au profit de l’implantation de trois caves, dont la localisation témoigne éventuellement d’une reconquête de l’habitat sur l’emprise de la chaussée. La partie supérieure des vestiges de la période romaine n’est pas conservée, détruite par le creusement d’un fossé de l’époque moderne. Après un important hiatus chronologique de plus d’un millénaire, pour lequel aucune trace d’occupation n’a été décelée, un important fossé est aménagé, vraisemblablement au cours de la période moderne. Large d’au moins 1,80 m et profond de plus de 1,50 m, il longe la bordure nord de l’actuelle route des Romains. Le mobilier céramique prélevé dans son comblement plaide pour une fermeture au cours du premier tiers du 17e siècle et, avec les autres mobiliers, suggère une origine détritique et domestique. La nature de cet aménagement nous échappe toutefois. Entre 1875 et 1972, un important complexe industriel correspondant à la brasserie Freysz se développe entre les 48 et 58 route des Romains. Des vestiges maçonnés appartenant à deux bâtiments installés le long de la route ont été mis au jour. Le premier (bâtiment 1), situé dans le noyau initial de la brasserie, était, au départ, le logement de la famille Freysz. Le rez-de-chaussée est transformé en restaurant à la fin du 19e siècle puis devient un espace de bureaux après la construction de la nouvelle auberge en 1923 (extension du bâtiment 2). L’ensemble des bâtiments de la brasserie est démoli en 1972 pour laisser place à la construction des immeubles actuels de la Résidence des Romains.

RVM Peltre Rocade sud de Metz

Renaissance du vieux Metz et des pays lorrains nº 208-209 , 2023

L'article est paru dans le numéro 208-209 d'octobre 2023 de la revue Renaissance du vieux Metz et des pays lorrains. Il traite d'une fouille archéologique réalisée en 2000 sur la commune de Peltre près de Metz (57). L'article traite de la fouille d'habitats du Ier au VIIIe siècle puis de l'évolution du paysage jusqu'à nos jours.