Appel à communications - colloque Zoomathia, Nice, 21-22 oct 2022 (original) (raw)

Appel a communication colloque Discordia 18-19 novembre 2021

2021

Ce colloque international ambitionne de donner plus de visibilités aux études de kalām, en interrogeant nos représentations de l’ašʿarisme, du ḥanbalisme et des courants contemporains qui se réclament de ce dernier, afin de renouveler notre compréhension des querelles théologiques.

Appel à communications - Synoikismos mai 2025

2025

Dans le cadre de l’édition 2025 du Séminaire doctoral interuniversitaire SYNOIKISMOS, les journées thématiques annuelles se tiendront les 15-16 mai 2025 à l’UCLouvain. Ces journées se veulent un espace de dialogue ouvert à tous les chercheurs et chercheuses travaillant sur l’Antiquité, indépendamment des disciplines ou des perspectives adoptées. Les thématiques proposées – gouvernance, économie et société – ne constituent pas des axes fermés. Elles visent à offrir un cadre suffisamment large pour accueillir des recherches diverses, qu’elles soient d’ordre politique, social, économique, culturel, ou méthodologique. As part of the 2025 edition of the SYNOIKISMOS inter-university doctoral seminar, the annual thematic days will be held on 15-16 May 2025 at UCLouvain (Belgium). These days are intended to provide a forum for dialogue open to all researchers working on Antiquity, regardless of the disciplines or perspectives adopted. The proposed themes - governance, economy and society - are not closed. They are intended to provide a sufficiently broad framework to accommodate diverse research, whether of a political, social, economic, cultural or methodological nature. This conference aims to bring together a varied scientific community, exploring both local studies and cross-disciplinary approaches.

Appel pour colloque AD Poitiers nov. 2019

2019

L’analyse du discours entre description, geste critique et intervention Université de Poitiers 13-15 novembre 2019 « À quelles conditions une interprétation peut-elle (ou non) faire intervention ? » écrivait Michel Pêcheux en 1983. C’est cette question qu’ont souhaité reposer les organisateurs de ce 1er colloque en analyse du discours, organisé à l’Université de Poitiers les 13, 14 et 15 novembre 2019, en collaboration avec l’Université de Varsovie, l’Université de Toulon et l'Université de Montpellier. De la revendication d’une neutralité descriptive, qui serait gage de scientificité, à la manifestation d’une convergence entre pratique de l’AD et démarches militantes, en passant par le fait d’assumer un positionnement critique à travers le choix de l’objet d’étude, des interprétations, de la démarche ou de l’ancrage théorique, quelle part chacun et chacune observe-t-elle ou il dans sa propre pratique ou dans celle d’autres chercheurs et chercheuses, entre description, geste critique et intervention ? La question est d’actualité, à l’heure où de plus en plus d’analyses sociologiques, historiques ou autres s’appuient sur le langage, à l’heure où de plus en plus de chercheurs et chercheuses en AD travaillent sur des enjeux politiques majeurs de ce début de XXIème siècle (genre, sexe et sexualité, migration et xénophobie, néo-libéralisme et inégalités, marketing politique, écologie…), à l’heure aussi où des mouvements de neutralisation de la portée politique de l’AD tendent à cantonner la portée critique à l’analyse critique des discours (CDA).

Appel à communication pour un colloque pluridisciplinaire et international, le 3, 4, 5 octobre 2024.

ALLAH THÉRÈSE : CHANTRE D’UNE TRADITION MUSICALE OUVERTE, 2024

En Côte d’Ivoire, le problème de l’identité culturelle en général et musicale en particulier a déjà fait l’objet de questionnement de la part d’intellectuels. Dans cette perspective, dressant le bilan de la musique ivoirienne de 1960 à 1990, le philosophe Yacouba Konaté (2002, p.377) pouvait interroger : « Quel jour plaira-t-il au très haut de nous gratifier d’une musique qui, à ses premières notes évoquera, signalera la Côte d’Ivoire de l’Ouest à l’Est, et du Nord au Sud ? ». Cette interrogation traduit une pensée largement répandue selon laquelle les musiciens ivoiriens ont une tendance outrancière à l’extraversion (Tiburce Koffi et Alex Kipré, 2021, p.27). Nuançant cette idée, Boa Thiémélé (2003, p.64) considère pour sa part l’élaboration systématique du zouglou comme « un besoin de donner une âme culturelle spécifique à la Côte d’Ivoire ». Cependant, au-delà du zouglou, Kouadio Allah Thérèse, plus connue sous le nom d’Allah Thérèse s’impose comme une icône de l’ivoirité dans sa version culturelle (Boa, 2015 ; 2003), d’autant plus qu’elle fait partie des musiciens puisant l’essentiel de leurs ressources sonores dans le patrimoine musical endogène. Chansonnière reconnue pour être l’une des figures majeures de la musique ivoirienne de ces 50 dernières années, Allah Thérèse est née en 1936 à Bofia, village de la sous-préfecture d’Angoda (département de Toumodi) au centre de la Côte d’Ivoire. Son registre est le chant traditionnel baoulé accompagné d’instruments de musiques du terroir et de l’accordéon (instrument de musique européen) joué par N’Goran Laloi, son époux. Arborant une tenue de scène particulière (pagne baoulé, chasse-mouches ; tresses Akôlou kofié…) et prestant les pieds nus en référence aux manifestations musicales du terroir, Allah Thérèse aura marqué la Côte d’Ivoire entière de son art avant son décès le 19 janvier 2020. Réputée proche de Félix Houphouët-Boigny, premier président de la Côte d’Ivoire moderne dont elle chante les éloges dans plusieurs de ses chansons (Foundi, Bokloun tié…), Allah Thérèse a su imposer en zone urbaine son art issu du terroir baoulé. Ses nombreux spectacles à Abidjan, en France, au Bénin, au Ghana, au Togo, en Espagne etc, où elle s’est faite l’ambassadrice de la musique ivoirienne en sont une illustration parfaite. L’on dénombre 7 albums à son actif : Nanan Boigny (1966-1962) ; Côte d’Ivoire anouanzê (1966-1970) ; Ghana manien ma siasé (1974) ; Ahengouê (1998) ; Sramblé n’dê sonni (2002) ; Domi (2005) ; Begnansou Moayé (2018). La richesse et la qualité de son œuvre valent à Allah Thérèse la reconnaissance nationale. En mai 2012, elle a été élevée au grade de chevalier dans l’ordre du mérite ivoirien avant de recevoir le 28 août 2020, à titre posthume, la médaille de commandeur de l’ordre du mérite culturel ivoirien. Si la contribution d’Allah Thérèse à la valorisation de la culture ivoirienne en général et baoulé en particulier est reconnue dans les sphères culturelle et politique, le monde universitaire ne s’est pas encore véritablement intéressé à son œuvre. Or, « bien expliquée dans ses fondements et visées idéologiques, la musique peut aiguiser l’appétit intellectuel de tous ceux qui, assoiffés de savoirs veulent investir ce champ qui n’est pas encore adopté comme discipline universitaire dans la grande majorité des universités africaines » (Sié, 2017, p.7). En outre, si en Côte d’Ivoire de façon générale, les musiques dites traditionnelles sont perçues comme des sous-musiques, c’est-à-dire des phénomènes sonores n’ayant aucune pertinence et aucune nécessité sociale (Goran, 2011, p.100), leur accorder un intérêt scientifique est loin d’être une entreprise superflue dans la mesure où, ces musiques sont susceptibles de fournir des éléments pertinents à une meilleure connaissance des sociétés pré et postcoloniales. D’où, l’organisation de ce colloque qui, à travers la figure d’Allah Thérèse poursuit deux objectif majeurs. A savoir, d’une part mettre en lumière l’intelligence qui sous-tend les traditions musicales africaines et baoulé en particulier. Et, d’autre part il s’agira pour les universitaires d’ici et d’ailleurs d’explorer la vie et les œuvres d’une chansonnière dont le fort ancrage dans le terroir n’a pas empêché le rayonnement artistique national à un moment où, face à l’urbanisation non maitrisée et au modernisme, les arts dits traditionnels sont en règle générale relégués au second plan.