ANALYSE DE L'IMPACT DES FEUX DE BROUSSE SUR L'EVOLUTION DES LIGNEUX, DES HERBACEES ET DES SOLS EN ZONE DE SAVANE RAPPORT D'ACTIVITES DE L'ANNEE UN DU PROJET - Coordonnateur Dominique Louppe (original) (raw)

Analyse de l'impact des feux de brousse sur l'évolution des ligneux, des herbacées et des sols en zone de savane. Rapport final du projet B7-8110/93/1187/AO/B4 - CCE-DGXI Coordinateur du projet : Dominique Louppe

1998

Ce rapport présente les travaux menés de 1994 à 1997 sur les parcelles feux d'Aubréville à Kokondékro, près de Bouaké en Côte d'Ivoire. Ce dispositif d'étude de l'impact des feux de brousse a été installé, en 1936, à Kokondékro, par A. Aubréville. Dans cet essai qui couvre 6 ha utiles, chaque arbre a été cartographie par SIG. Des études botaniques et sur la faune et la flore du salant été menées. Des travaux sur la chimie et la physique des sols ont été faits. Les résultats montrent l'effet destructeur des feux tardifs de fin de saison sèche sur la végétation ligneuse. Les feux précoces conduisent à deux formations végétales différentes en fonction du type de sol. Sur sol riche, se réinstalle progressivement une forêt dense semi-décidue ; sur sol pauvre, une savane arborée se maintient. Quant à 'i"':f la protection intégrale, elle permet la reconstitution d'une forêt secondaire dense de type semi-décidu. Contrairement à ce à quoi l'on pouvait s'attendre, le passage d'un feu tardif n'augmente pas la température du sol à un cm de profondeur. Seules les turricules de vers de terre sont "cuits" par la chaleur. Les sols des parcelles soumises aux feux ont une micro et une méso-porosité plus importante et, par contre, une macroporosité réduite de 50% environ par rapport à la parcelle en protection intégrale qui présente la meilleure porosité globale. L'indice de stabilité structurale montre que les trois parcelles peuvent être classées dans les sols à structure très stable. Au niveau chimiqIJe, la parcelle protégée présente les teneurs les plus élevées et le complexe absorbant le plus riche notamment en magnésium et potassium. Le pH est légèrement plus acide dans les parcelles brûlées qui ont une teneur en manganèse plus élevée. Toutes les parcelles sont pauvres en phophore assimilable. La variation de la teneur en carbone total et en azote organique a été mesurée jusqu'à 1,35 m de profondeur. Le taux de matière organique (H 0-15) passe de 3,32 % pour la parcelle protégée à 2,63 % pour la parcelle sous feux tardifs et 1,79 % sous feux précoces. La parcelle feux tardifs montre la plus forte biomasse racinaire dans les 30 premiers cm de sol, celle-ci semble favoriser l'abondance des oligochètes. L'observation des spores du sol a révélé une diversité élevée dans la parcelle protégée: 24 types de spores. Dans les parcelles soumises aux feux, les spores sont beaucoup plus nombreuses maÎs moins diversifiées (11 types de spores au total dont 2 très fréquents et 9 rares).

LES SITES RURAUX DU SECOND ÂGE DU FER - LES INDICES D’OCCUPATION RURAUX LATÉNIENS DU BASSIN DU CROULD EN SEINE-SAINT-DENIS

REVUE ARCHÉOLOGIQUE D'ÎLE-DE-FRANCE 5e SUPPLÉMENT, 2018

Le développement de l’archéologie préventive ces 20 dernières années a généré d’importantes découvertes sur l’occupation laténienne (Ve/Ier siècle av. J.-C.) du Bassin versant du Crould, espace nord-oriental du territoire des Parisii. Les projets d’aménagement ont permis de mettre au jours près d’une soixantaine de sites ruraux sur ce secteur, enrichissant considérablement les données sur l’organisation de la société du Second âge du Fer au nord de l’Île-de-France. À l’heure où de nombreux programmes de recherche nationaux relatifs à l’organisation des territoires et des implantations humaines sont développés pour ces périodes. Cette publication inter institutionnelle propose ainsi un regard actualisé sur la structuration des campagnes, les modalités d’appropriation de l’espace par l’Homme mais aussi sur les mutations socio-économiques de cette période charnière de l’Histoire. Le présent article constitue un focus sur les occupations laténiennes dans le bassin du Croult pour son extension en Seine-Saint-Denis, hormis Bobigny.

EFFET DES BROYATS DES ÉMONDES DE GLIRICIDIA SEPIUM COMME SOURCE D’AZOTE SUR LA PRODUCTION CÉRÉALIÈRE ET LES PROPRIÉTÉS DU SOL EN ZONE SOUDANIENNE DU BURKINA FASO

Revue Ivoirienne des Sciences et Technologie, 2023

This study focuses on the effect of shredded prunings of Gliricidia sepium as a source of nitrogen on cereal production and soil properties in the Sudanian zone of Burkina Faso. We compared the effects of different doses of extracts of Gliricidia sepium with each other, with a dose of normal manure (sorghum = 100 kg/ha NPKSB + 50 kg of urea at 46 % N/ha and for maize 200 kg/ha NPKSB + 100 kg of urea at 46 % N/ha) and a control without fertilization. The parameters measured are the biomass and grain yields of the crops, the chemical elements of the soil and the biological activity of the soil. The results show a marked improvement in yields in the fertilized treatments compared to the control, which reach 141 % for maize and 121 % for sorghum. The analysis of the respirometric activity of the soil shows a more important and significant biological activity of the smoked treatments with the prunings of Gliricidia sepium compared to the control and to the mineral manure at the last date of observations. The analysis of the chemical characteristics of the soil reveals no statistically significant difference on the first two observation dates. In addition, there is an upward trend in organic matter, nitrogen and pH KCl under these treatments. From these results, it follows that G. sepium has potential as a nitrogenous and potassium green manure boosting cereal production and within the reach of farmers.

EVOLUTION ANNUELLE DES FLUX DE MATIERES EN SUSPENSION ET DE LA QUALITE DES EAUX DU FLEUVE ROUGE A L’ENTREE DE SON DELTA (VIETNAM)

La concentration en matières en suspension et la conductivité des eaux du Fleuve Rouge ont été suivies hebdomadairement durant un an sur 3 stations à proximité amont de Hanoi. Les matières en suspension, faibles en saison sèche (de 30 mg.l -1 à moins de 10 mg.l -1 ), augmentent fortement pendant la saison des pluies, pour atteindre des maximum observés de l'ordre de 500 mg.l -1 en 2004. Il semble évident que l'évolution annuelle de la concentration en suspension soit expliquée d'abord par la variabilité saisonnière de la pluie (fortes concentrations en saison des pluies) mais aussi par les activités anthropiques. En effet, les observations montrent que les gravières sont responsables de teneurs en matières en suspension anormalement fortes en octobre 2004. A l'échelle des exportations annuelles de matières en suspension par le fleuve, ces activités auraient provoqué une augmentation de 50 mg.l -1 sur uniquement 10 km de long, ce qui représenterait un excès de 5 millions de tonnes de sédiments sur les 20 millions exportés à la station aval. Enfin, on note que les eaux du fleuve ont des caractéristiques physicochimiques typiques d'un environnement karstique. La conductivité évolue au cours de l'année en fonction de la saisonnalité climatique. Et il est remarquable que les plus fortes conductivités, et donc les plus fortes concentrations minérales dissoutes, soient observées en saison des pluies, correspondant à la saison des hautes eaux du fleuve.

STRATEGIE PAYSANNE DE PRESERVATION DE LA FLORE LIGNEUSE ASSOCIEE DANS LES PLANTATIONS DE CACAOYER DE LA ZONE CACAOYERE DE DJEKRO (CENTRE-OUEST, COTE D'IVOIRE

En Côte d'Ivoire, la cacaoculture est l'une des causes de la réduction du couvert forestier. Cependant certaines espèces sont maintenues dans les plantations à la fois pour le cacaoyer et pour les besoins des populations. Existe-t-il une stratégie de préservation de ces espèces au cours du développement de la plantation ? Notre objectif était de décrire la variabilité floristique au cours du développement de la plantation de cacaoyer au regard de son utilité. Un inventaire floristique dans neuf (09) parcelles de 400 m 2 chacune et une enquête auprès de 60 producteurs ont été réalisées. Les résultats ont montré que la flore préservée est riche de 37 espèces reparties entre 35 genres et 23 familles. L'analyse des données a distingué trois groupes d'espèces. Dans les plantations de 0 à 10 ans, les arbres épargnés sont utilisés pour protéger le jeune cacaoyer des rayons solaires, et pour fournir du bois. De 11 à 30 ans, seules les espèces fruitières sont gardées pour l'alimentation et réduire la compétition avec le cacaoyer. Les plantations de plus de 30 ans connaissent un enrichissement de la végétation et sont utilisées en médecine traditionnelle. Cette stratégie permettrait de maintenir une phytodiversité malgré l'impact de la cacaoculture.

FREIN AU DEVELOPPEMENT LIE A LINSECURITE DANS LE DISTRICT DAMBOASARY SUD

The district of South Amboasary is a red best-known zone in the far south of Madagascar. The upsurge of malaso or dahalo(cattle thieves, bandits) causes threats to the riparian population and other neighboring communes. Pillage, armed attacks and robberies have become daily events. The stealing of oxen reigns there. In the absence of adequate organization, local security forces are no longer able to control the insecurity caused by the upsurge of malaso. These lastare constituted by the local inhabitants themselves and their own children who are no longer in school. The technical unemployment in seismic societies, the abandonment of uranium extraction by foreign farmers in 1968, the closure of PHBM II in 2009, the abuse of mines in Maromby (Upper Mandrare Basin), and the presence of the cyclical kere (famine)accentuate the theft of public and private goods in this region.It is not surprising that the rate of social insecurity is around 80-90% according to the Commune Development Plan of South Amboasary, 2014. Happily, it is estimated that there are 32,000 malaso who become aware to reassure the maintenance of the current social security now. KEYWORDS: South Amboasary, Malaso, Dahalo; South Extreme; Kere(famine); Insecurity; Mandrare; Haut basin, Remenabila, Mining,