Tocqueville : une pensée du peuple sans populisme ? (original) (raw)

Tocqueville un penseur républicain

analyse de l'action de Tocqueville à partir des grands principes de l'humanisme civique ou républicanisme classique. Arnaud Coutant, «Tocqueville, un penseur républicain», Les cahiers psychologie politique [En ligne], numéro 17, Juillet 2010. URL : http://lodel.irevues.inist.fr/cahierspsychologiepolitique/index.php?id=1673

Tocqueville, sociologue et critique de la démocratie (trop) ordinaire

Bulletin d'histoire politique

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Tocqueville réinventé ou de la démocratie au Brésil

Diogène, 2007

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Tocqueville et la presse

2009

Jean-Louis Benoît "Tocqueville et la presse : presse, opinion publique et démocratie". Texte d'une conférence faite à l'École de journalisme de l'Université de Marseille le 3 avril 2009. Remarque préliminaire Retour à la table des matières Le texte ci-dessous ne provient ni d'un colloque national ou international, ni d'un séminaire universitaire à proprement parler mais d'une présentation aux étudiants, aux doctorants, aux enseignants et directeurs d'études de l'école de journalisme de l'Université de Marseille. Il nous a semblé que les analyses de Tocqueville concernant la place et les fonctions de la presse, la défense de ses libertés mais aussi des exigences qui doivent être les siennes sont d'une complète actualité au moment où elle rencontre des problèmes de limites et de statut, des difficultés internes et externes sur lesquelles il convient de réfléchir car la liberté de la presse est condition absolument nécessaire-mais non suffisante-de la démocratie et des libertés démocratiques.

Relire Tocqueville au prisme du disregard

Postface de Tocqueville en Alabama, 2014

La théorie politique a fait l’impasse sur les questions de l’esclavage et du racisme en démo­cratie. Ainsi, comment expliquer le regard détourné d’Alexis de Tocqueville qui, tout en évoquant la condition opprimée des Noirs et des Indiens américains dans De la démocratie en Amérique, ne remet pourtant pas en cause son adhésion au modèle démocratique ? Pour comprendre cette défense de la démocratie à tout prix, Hélène Thomas suit ses traces en Alabama, État emblématique de la ségrégation raciale. Pourquoi cette mauvaise foi vis-à-vis des minorités est-elle toujours à l’œuvre chez les élites intellectuelles et politiques occidentales ? Au travers d’une relecture de Tocqueville, l’auteure se penche sur cette énigme et propose quelques pistes de réflexion pour en sortir.

Le contexte social et politique d’Alexis de Tocqueville

Alexis Henri Charles Clérel de Tocqueville, dit comte de Tocqueville, universellement connu sous le nom d’Alexis de Tocqueville, occupe une place singulière dans l'histoire intellectuelle et politique du XIXe siècle. Né le 29 juillet 1805 à Paris dans une famille aristocratique, Tocqueville s'inscrit dès sa jeunesse dans un parcours marqué par une quête de compréhension profonde de la société et de ses mécanismes. À travers ses diverses fonctions de magistrat, voyageur éclairé, écrivain prolifique, précurseur rigoureux en sociologie, historien minutieux, philosophe perspicace et politiste analytique, Tocqueville a su poser des diagnostics d'une acuité rare sur les dynamiques démocratiques et les tensions entre liberté et égalité.

Tocqueville et l'« économie » pénitentiaire

Revue d'Histoire des Sciences Humaines, 2010

Dans Revue d'Histoire des Sciences Humaines Revue d'Histoire des Sciences Humaines 2010/2 (n° 23) 2010/2 (n° 23), pages 175 à 202 Éditions Éditions Sciences Humaines Éditions Sciences Humaines

L'éducation des femmes et des citoyens dans De la Démocratie en Amérique de Tocqueville

Éducation des citoyens, éducation des gouvernés sous la direction de Michel Ganzin, Actes du XVIIe Colloque de l’Association Française des Historiens des Idées Politiques, PUAM, , 2021

Qui sont les femmes américaines dont Tocqueville mentionne l’existence et décrit les modes de vie dans De la Démocratie en Amérique (1835) ? Et lesquelles laisse-t-il définitivement de côté dans les développements du second livre concernant les formes d’éducation civique, morale et religieuse et d’instruction (1840? Le modèle fonctionnaliste d'éducation des filles et futures épouses des citoyens américains auquel il consacre deux chapitres dans la seconde Démocratie est spécifique par rapport à celui de leurs pères, frères et maris. Il repose sur une conception de l'éducation spécifique des filles, de l'adolescence à l'âge adulte, base d’une égalité différenciée entre les hommes et les femmes. Tocqueville construit ici un paradoxe démocratique de plus pour décrire cette éducation civique genrée. Il envisage exclusivement l'éducation des jeunes filles américaines d'origine européenne à la rationalité, à la disposition de soi et au libre arbitre comme préparation à la condition assujettie et claustrale car confinée à la sphère domestique et à la fonction de mère et d'épouse, de la femme mariée qui n'a pas accès à la sphère publique comme citoyenne. Il laisse évidemment de côté les afro-américaines, les natives et les blanches subalternes qui sont dans sa théorie « américaines » sans être ni "citoyennes". ni partie prenante de l'égalité démocratique.