Caractérisation des plantes médicinales à flavonoïdes des marchés de Douala (Cameroun) (original) (raw)
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Etude Ethnobotanique des plantes médicinales vendues dans le marché d’Abomey-Calavi au Bénin
International Journal of Biological and Chemical Sciences, 2012
La commercialisation et l'utilisation des essences médicinales constituent des pratiques très courantes en Afrique et en particulier au Bénin. Une enquête a été effectuée chez une seule vendeuse disposant de trois différents étalages. L'inventaire minutieux et détaillé des trois étals a duré 30 jours. Un total de 205 espèces végétales groupées en 181 genres et 74 familles ont été recensées. Les familles les plus représentées en termes de richesse spécifique sont : Leguminosae (15%), Rubiaceae (7%) et Euphorbiaceae (7%). Ces espèces sont utilisées dans la formulation de 41 recettes pour traiter 37 maladies et symptômes. Le spectre biologique montre une nette prédominance des phanérophytes (68%). L'analyse biogéographique montre une dominance des espèces guinéo-congolaises (29%), pantropicales (29%) et afrotropicales (10%). Les tiges feuillées (67%) et racines (15%) constituent les organes les plus prisés. La décoction (86%) et le savon (12%) sont les formes pharmaceutiques fréquemment enregistrées. Les maladies et symptômes les plus fréquemment cités par les acheteurs sont : paludisme, diarrhée, stérilité, troubles menstruels, ictère, infections. Au nombre des plantes les plus vendues et rares, on peut citer : Khaya senegalensis, Monodora myristica, Xylopia aethiopica, Tetrapleura tetraptera, Acridocarpus smeathmannii et Entada gigas. La vente des plantes médicinales constitue non seulement une activité génératrice de revenu, mais contribue aussi aux soins de santé primaire, à la vulgarisation et la pérennisation du savoir endogène associé à l'utilisation des plantes médicinales.
Identification de composés phénoliques extraits de deux plantes de la pharmacopée ivoirienne
Combretum paniculatum Vent. et Nymphaea lotus Linn. sont deux plantes de la pharmacopée ivoirienne, employées en thérapie traditionnelle pour traiter plusieurs pathologies. Les analyses au moyen de la GC-MS et LC-MS desdites plantes, ont permis de mettre en évidence leurs constituants phénoliques. 10 composés phénoliques ont été identifiés dans C. paniculatum au nombre desquels 1 acide-phénol (acide gallique); 4 ellagitanins (casuarictine, HHDPglucose, trigalloylHHDP-glucose, acide chébulinique); 2 tanins condensés (dimère et trimère de procyanidine) et 3 flavonoïdes (catéchine, myricétine, quercétine-hexoside). Quant à N. lotus, 14 composés phénoliques y ont été identifiés à savoir 1 acide-phénol (acide gallique); 3 tanins ellagiques (galloylHHDP-glucose, tri-et tétragalloyl-glucose); 1 tanin condensé (épigallocatéchine-épicatéchine-épicatéchine) et 9 flavonoïdes (kaempférol-dihexoside, myricétine-3rhamnoside, kaempférol-3-coumaroylglucoside, quercétine-dihexoside, quercitrine, kaempférol-rhamnoside, laricitrinerhamnoside, isorhamnétine-rhamnoside et lutéoline-rhamnoside).
The objective of this study was to identify through a survey, the different species of leafy vegetables most consumed in the city of Daloa. Then, to determine some physico-chemical, nutritional, antinutritional and antioxidant parameters of these leafy vegetables. The survey conducted among the population identified four leafy vegetables (,Ipomoea batatas L., Colocasia esculenta L., Spinacia oleracea L.and Manihot esculenta Crantz) that were the most consumed. Nineteen (19) parameters grouped into four (04) major groups [physico-chemical (pH, acidity, moisture and Brix degree), biochemical compounds (fiber, lipids, proteins, total carbohydrates, energy value, iron and calcium), antioxidant compounds (vitamin C, flavonoid and total polyphenols) and anti-nutritional compounds (oxalates, phytates, Oxalates/Calcium and Phytates/Iron)] were analyzed in these leafy vegetables. The analyses performed indicate values for pH (6.22 ± 0.02 to 6.67 ± 0.01); moisture content (78.02 ± 0.25 to 93.75 ± 0.12%) and ash (0.79 ± 0.01 to 0.95 ± 0.01%). Minerals are important with Iron (15.07 ± 0.24 to 40.06 ± 0.07 mg/100g) and Calcium (111.02 ± 0.29 to 246.28 ± 0.67 mg/100g) contents. Biochemical analyses indicate high levels of carbohydrates (71.26 ± 0.25 to 90.85 ± 0.12%), protein (1.82 ± 0.12 to 5.22 ± 0.18%) and fiber (0.55 ± 0.07 to 10.00 ± 0.14%), but low levels of lipids (0.29 ± 0.02 to 0.69 ± 0.04%). Antioxidant analysis revealed that polyphenol (107.28 ± 0.74 to 195.34 ± 0.96 mg/100g) is higher than vitamin C (22.92 ± 0.72 to 40.83 ± 0.72 mg/100g) and flavonoids (2.38 ± 0.32 to 7.73 ± 0.20 mg/100g) in all vegetables. The analysis of anti-nutritional compounds revealed high levels of oxalates (44.20 ± 1.27 to 64.75 ± 0.52 mg/100g) and phytates (48.65 ± 0.87 to 65.75 ± 0.65 mg/100g) in all four leafy vegetables. In summary, these leafy greens could be an important dietary supplement because they are a good source of minerals, fibre, carbohydrates, protein and antioxidant compounds.
International Journal of Biological and Chemical Sciences, 2023
La forte demande des préparations à base de racines de Panax ginseng C.A. Meyer (Araliaceae), pour ses propriétés adaptogènes, a motivé la commercialisation de plantes de taxonomies différentes sous la désignation « ginseng ». Sachant que P. ginseng, « véritable ginseng », doit ces propriétés surtout aux saponosides et polysaccharides, et qu'il est cultivé principalement dans les régions tempérées froides, ce travail visait à contribuer à la connaissance des plantes médicinales dont les racines sont appelées « ginseng » à Yaoundé. Un criblage phytochimique des macérats aqueux et hydroalcooliques des racines fraiches broyées a complété une enquête ethnobotaniques menée auprès de 400 personnes. On a ainsi évalué l'état de leurs connaissances de la ressource et identifié deux espèces botaniques de familles différentes : Asparagus drepanophyllus Welw. ex Baker (Asparagaceae) et Vernonia guineensis Benth. (Asteraceae). 51% des personnes déclarant connaitre le « ginseng » avaient des sources d'information informelles peu fiables (médias, publicités, véhicules de transports en commun) et n'avaient jamais vu la plante entière. Les racines étaient les parties les plus sollicitées (67%) tandis que la décoction (37%), l'infusion (33%) et la macération (17%) étaient les modes de préparation les plus fréquents. Les saponines et les polysaccharides étaient très présents dans les extraits aqueux des racines des 2 espèces alors que les composés phénoliques, anthocyaniques, flavonoïdes et les tanins présents chez V. guineensis étaient absents chez A. drepanophyllus. Ces principaux groupes chimiques pourraient justifier leur utilisation comme adaptogènes mais la connaissance de la ressource est insuffisante et ce travail peut constituer un apport scientifique à la sécurité des produits de santé à base de plantes vendus librement.
Les maladies d'origine alimentaire sont répandues partout dans le monde et entraînent des millions de morts chaque année (FAO 2008). Dans les pays en développement, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime que les aliments contaminés sont à l'origine de 1,5 milliard d'épisodes diarrhéiques chez les enfants de moins de cinq ans et d'au moins 1,8 million de morts chaque Résumé Les huiles végétales raffinées sont des sources d'énergie, d'acides gras essentiels, d'antioxydants et de vitamines liposolubles. Elles permettent de lutter contre la malnutrition et le vieillissement cellulaire. Les mauvaises conditions d'extraction, de raffinage, de conservation et de stockage peuvent altérer l'identité et la qualité de ces produits. L'objectif de ce travail était d'évaluer l'origine et l'identité de 56 échantillons d'huiles végétales commercialisées à Douala. Pour ce faire nous avons étudié la représentativité des variétés d'huiles sur le marché et leur origine, l'indice d'iode, l'indice de saponification et la conformité de l'étiquetage. Les résultats montrent que le marché des huiles végétales raffinées est dominé par les produits importés avec 57,2% de part de marché. Moins de 30% des échantillons analysés étaient conformes à la norme camerounaise NC 04 :2000-20sur l'étiquetage des denrées alimentaires pré emballées. Aucun échantillon analysé n'a eu un indice d'iode, ni de saponification, conforme à la norme du Codex Alimentarius et la norme camerounaise NC 77 : 2002-03, REV.1. de 2011 portant sur les huiles végétales enrichies en vitamine A. Les huiles raffinées analysées auraient été adultérées ou auraient subies une altération avancée par le phénomène d'auto oxydation catalysé par la chaleur. Elles ne seraient pas des corps gras purs. Cette étude suggère que des efforts considérables doivent être entrepris en plus des acquis dont dispose le Cameroun dans le domaine du contrôle de qualité des denrées alimentaires.
Plantes médicinales de traditions - Province de l'Equateur, R.D. Congo
Plantes médicinales de traditions - Province de l'Equateur, R.D. Congo, 2015
Ce livre contient une richesse d’information sur les usages médicinaux locaux de plus de 350 plantes médicinales de la province équatoriale de la République Démocratique du Congo, y compris les différentes parties des plantes utilisées et la préparation des médicaments. Cette information a été documentée par une équipe de 25 chercheurs de l’Institut de Recherches en Science de la Santé (I.R.S.S.), qui ont interviewé 537 guérisseurs traditionnels appartenant à 51 tribus dans 255 villages et 4 villes à travers la province. De plus, chaque plante médicinale contient une courte description, quelques informations sur son écologie, et une liste des noms vernaculaires et noms français. Les noms vernaculaires ont été notés en plus de 50 langues au total, et à la fin du livre, ces noms ont été indexés à la fois par langue et alphabétiquement, ce qui est très pratique pour le lecteur. Où cela est possible, les plantes médicinales sont bien illustrées, ce qui ajoute plus de valeur à l’ouvrage. Cette publication peut être considérée comme l’un des pas vers une Pharmacopée de la République Démocratique du Congo. Il existe plusieurs autres livres et articles sur les plantes médicinales de la République Démocratique du Congo, mais la plupart d’entre eux focalisent sur les maladies spécifiques ou sont beaucoup moins détaillés sur leurs usages. Une base de données composée d’information documentée sur les plantes médicinales de la République Démocratique du Congo, avec des échantillons stockés dans un herbier pour vérification, serait d’une aide immense pour un groupe variés d’utilisateurs tels que : guérisseurs traditionnels, étudiants et chercheurs, pharmaciens, chimistes, biologistes, agences de développement rural, agences de conservation et même entreprises privées. Davantage d’information sur les espèces utiles pour la culture dans les jardins serait également la bienvenue. Cela permettrait à la population d’avoir des plantes à leur proximité pour traiter des maux communs comme la fièvre, la malaria, la diarrhée et les problèmes cutanés. Planter des plantes locales dans les jardins aide au processus de domestication de certaines espèces, et en même temps, protège les populations sauvages des moissons non viables.
Une enquête ethnobotanique a été menée sur les plantes médicinales dans la région de Mbanza-Ngungu, province du Bas-Congo, en République démocratique du Congo. Des interviews semi-structurées et des observations participatives ont été effectuées entre février 2009 et mai 2012 auprès de 51 tradipraticiens échantillonnés par la méthode « boule de neige ». Un herbier de référence a été constitué et les échantillons ont été identifiés à l'herbarium du Jardin botanique de Kisantu et de l'Université de Kinshasa. Le but était d'identifier les plantes médicinales populaires en médecine traditionnelle, de documenter leur importance relative et de comparer l'usage alimentaire et non alimentaire de ces plantes. Pendant l'interview, 195 plantes médicinales ont été enregistrées, dont 165 espèces botaniques identifiées appartenant à 138 genres et 56 familles. Les feuilles et les racines constituent les parties de plantes les plus utilisées (63 % des citations) et la décoction représente le mode de préparation le plus fréquent (46 %). L'administration des remèdes se fait le plus souvent par voie orale (71 %). L'importance locale des plantes médicinales et le degré de consensus des informateurs ont respectivement été déterminés sur la base des paramètres medicinal Use Value (med.UV s) et Informant Agreement Ratio (med.IAR s). Elaeis guineensis (0,71), Brillantaisia patula (0,39), Zingiber officinale (0,35) et Mondia whitei (0,35) présentent les med.UV s les plus élevés. Par ailleurs, Catharanthus roseus, Lannea antiscorbutica, Palisota ambigua, Raphia gentiliana, Sansevieria trifasciata se distinguent par un med.IAR s maximal de 1. Parmi les les plantes médicinales aux med.UV s les plus élevés, M. whitei et Dorstenia laurentii sont présentement très menacées dans le milieu d'étude. Quant aux études plus approfondies, Senna occidentalis serait prioritaire. Il faudrait lui associer les plantes médicinales avec un med.IAR s de 1.